faut pas dire du mal de sarko , sinon...
Posté : 14 janvier 2010 16:01
Deux packs de six bières dans le ventre, il monte, mercredi soir, dans le TGV avec sa mère. Ils sont en gare de Chambéry. Ils vont chez elle à Aix-les-Bains.
Avec toute la discrétion et la modération d'un homme alcoolisé, il dit à sa « maman » son affection pour le président de la République. Et la conversation s'engage avec la passagère d'en face. D'une opinion différente.
« Je prends un TGV, pas un TER, mais cela coûtera toujours moins cher que les jets privés employés par le président », déclare celle-ci à un certain moment.
La gifle tombe. Soudaine et violente. Jean-Christophe Arndt, 37 ans, n'aime pas entendre dire du mal de Nicolas Sarkozy. Une autre voyageuse intervient. Elle prend aussi des coups.
Injures et violences suivront également sur les agents SNCF venus à la rescousse. À ce stade, le débat s'engagera sur l'identité nationale, comme le souligne vendredi le président de la correctionnelle Bernard Landot. Puisqu'il sera question de gens du Nord, de Savoyards et de noms d'oiseaux.
Devant le tribunal, Jean-Christophe Arndt est un autre homme. « Je ne me reconnais pas dans ces faits. » Pas en ce qui concerne la politique à l'origine de l'histoire mais, au sujet de sa main levée sur une femme. « J'en suis honteux », déplore-t-il en présentant ses excuses.
« Le paradoxe est saisissant entre les deux personnages », constate le substitut du procureur Nathalie Hermitte. Jean-Christophe Arndt est en état de récidive légale, elle réclame contre lui l'application de la peine plancher. Deux ans de prison dont une partie avec sursis, au regard de sa personnalité « fragile » et de sa situation difficile.
« Il défendait Nicolas Sarkozy et... il se retrouve aujourd'hui avec la peine plancher », résume son avocat Me Olivier Connille. « C'est toute l'ironie de l'affaire », lui confirme le président.
La défense réclamait une expertise psychiatrique au vu du passé médical du prévenu. Elle lui a été refusée.
Finalement, Jean-Christophe Arndt a été condamné, sans peine plancher, à un an de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Et il a été interdit de gares et de trains.
spource: ledauphiné.com
Avec toute la discrétion et la modération d'un homme alcoolisé, il dit à sa « maman » son affection pour le président de la République. Et la conversation s'engage avec la passagère d'en face. D'une opinion différente.
« Je prends un TGV, pas un TER, mais cela coûtera toujours moins cher que les jets privés employés par le président », déclare celle-ci à un certain moment.
La gifle tombe. Soudaine et violente. Jean-Christophe Arndt, 37 ans, n'aime pas entendre dire du mal de Nicolas Sarkozy. Une autre voyageuse intervient. Elle prend aussi des coups.
Injures et violences suivront également sur les agents SNCF venus à la rescousse. À ce stade, le débat s'engagera sur l'identité nationale, comme le souligne vendredi le président de la correctionnelle Bernard Landot. Puisqu'il sera question de gens du Nord, de Savoyards et de noms d'oiseaux.
Devant le tribunal, Jean-Christophe Arndt est un autre homme. « Je ne me reconnais pas dans ces faits. » Pas en ce qui concerne la politique à l'origine de l'histoire mais, au sujet de sa main levée sur une femme. « J'en suis honteux », déplore-t-il en présentant ses excuses.
« Le paradoxe est saisissant entre les deux personnages », constate le substitut du procureur Nathalie Hermitte. Jean-Christophe Arndt est en état de récidive légale, elle réclame contre lui l'application de la peine plancher. Deux ans de prison dont une partie avec sursis, au regard de sa personnalité « fragile » et de sa situation difficile.
« Il défendait Nicolas Sarkozy et... il se retrouve aujourd'hui avec la peine plancher », résume son avocat Me Olivier Connille. « C'est toute l'ironie de l'affaire », lui confirme le président.
La défense réclamait une expertise psychiatrique au vu du passé médical du prévenu. Elle lui a été refusée.
Finalement, Jean-Christophe Arndt a été condamné, sans peine plancher, à un an de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Et il a été interdit de gares et de trains.
spource: ledauphiné.com