Le Front et l'argent
Posté : 21 janvier 2010 17:00
Le 21/01/2010 à 13h55 GMT
PARIS (Reuters) - La subvention publique octroyée en 2010 au Front national sera saisie afin de rembourser une partie de ses huit millions d'euros de dettes, a confirmé le parti de Jean-Marie Le Pen.Cette subvention équivaudrait à 1,8 million d'euros, précise Le Parisien, qui a révélé l'information.Dans un communiqué, Wallerand de Saint-Just, le trésorier du parti, indique toutefois que le FN avait "parfaitement prévu de vivre sans cette subvention" et qu'il réglera la dette due à son ex-imprimeur "fin février."Le parti d'extrême droite avait été condamné par la cour d'appel de Versailles le 11 février dernier à rembourser plus de 6,3 millions d'euros de dettes, majorées de près de 600.000 euros d'intérêts, à une banque et à son ancien imprimeur, Fernand Le Rachinel."La somme due à Fernand Le Rachinel n'est que de 1,8 million d'euros. Le reste est dû à une banque", a précisé à Reuters Wallerand de Saint-Just.Faute d'avoir trouvé acquéreur pour son ancien siège de Saint-Cloud, près de Paris, le FN n'a pas été en mesure de payer Fernand Le Rachinel, un ancien proche de Jean-Marie Le Pen qui a donc obtenu la saisie de la subvention du mouvement."Fernand Le Rachinel sera, fin février, définitivement et intégralement réglé. Il cessera alors peut être ses tentatives de nuisance", assure Wallerand de Saint-Just dans son communiqué."Dans ces conditions, et contrairement à ce qu'un quotidien parisien du matin a titré pour la quatrième ou cinquième fois, le Front National n'est pas au bord de l'asphyxie", ajoute-t-il.Le FN a commencé à éprouver des difficultés financières après les élections législatives de 2007, où son score inférieur à 5% ne lui a pas permis d'obtenir le remboursement de ses frais de campagne.Son ancien siège de Saint-Cloud est toujours en vente après le désistement d'une université chinoise. "Les amateurs réfléchissent", a dit Wallerand de Saint-Just.
PARIS (Reuters) - La subvention publique octroyée en 2010 au Front national sera saisie afin de rembourser une partie de ses huit millions d'euros de dettes, a confirmé le parti de Jean-Marie Le Pen.Cette subvention équivaudrait à 1,8 million d'euros, précise Le Parisien, qui a révélé l'information.Dans un communiqué, Wallerand de Saint-Just, le trésorier du parti, indique toutefois que le FN avait "parfaitement prévu de vivre sans cette subvention" et qu'il réglera la dette due à son ex-imprimeur "fin février."Le parti d'extrême droite avait été condamné par la cour d'appel de Versailles le 11 février dernier à rembourser plus de 6,3 millions d'euros de dettes, majorées de près de 600.000 euros d'intérêts, à une banque et à son ancien imprimeur, Fernand Le Rachinel."La somme due à Fernand Le Rachinel n'est que de 1,8 million d'euros. Le reste est dû à une banque", a précisé à Reuters Wallerand de Saint-Just.Faute d'avoir trouvé acquéreur pour son ancien siège de Saint-Cloud, près de Paris, le FN n'a pas été en mesure de payer Fernand Le Rachinel, un ancien proche de Jean-Marie Le Pen qui a donc obtenu la saisie de la subvention du mouvement."Fernand Le Rachinel sera, fin février, définitivement et intégralement réglé. Il cessera alors peut être ses tentatives de nuisance", assure Wallerand de Saint-Just dans son communiqué."Dans ces conditions, et contrairement à ce qu'un quotidien parisien du matin a titré pour la quatrième ou cinquième fois, le Front National n'est pas au bord de l'asphyxie", ajoute-t-il.Le FN a commencé à éprouver des difficultés financières après les élections législatives de 2007, où son score inférieur à 5% ne lui a pas permis d'obtenir le remboursement de ses frais de campagne.Son ancien siège de Saint-Cloud est toujours en vente après le désistement d'une université chinoise. "Les amateurs réfléchissent", a dit Wallerand de Saint-Just.