ou l'on reparle des fameux "emprunts russes"
Posté : 09 février 2010 16:33
À l'assaut de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice ! À la fin du XIXe siècle, plusieurs centaines de milliers de Français avaient financé le développement de la Russie en souscrivant des emprunts émis par l'Etat russe, qui étaient censés rapporter des intérêts aux porteurs. Mais la révolution bolchévique de 1917 est passée par là et le pouvoir russe a toujours refusé d'endosser la dette. Les créanciers ont alors vu leurs espoirs de fortune s'évaporer.
Pourtant tout n'est peut-être pas perdu pour leurs héritiers. En effet, l'Association fédérative internationale des porteurs d'emprunts russes (AFIPER) a peut-être trouvé, grâce à une décision de justice, un nouveau moyen de pression sur Moscou. Le 20 janvier, la justice française a donné à la Russie la propriété intégrale du bâtiment, du terrain et des biens de la cathédrale Saint-Nicolas suite à une longue bataille judiciaire entre l'Etat russe et l'AFIPER. Si la saisie réussit, la cathédrale pourrait pourtant changer rapidement de propriétaire.
Pression sur Moscou
Prendre possession du plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie permettrait de dédommager en partie les 316.000 Français ayant perdu plus de 100 milliards d'euros en souscrivant à ces emprunts émis par l'Etat russe avant 1917. Un joli pactole qu'ils ne sont pas près d'oublier. En 1996, un accord entre l'Etat français et l'Etat russe avait effacé la dette du second vis-à-vis du premier, mais pas celle des particuliers, l'AFIPER ayant refusé les arrangements financiers proposés à l'époque.
C'est la deuxième fois que l'association fait pression sur Moscou. En octobre 2002, celle-ci avait déjà tenté de faire saisir un voilier-école russe, le Sedov, qui faisait escale à Marseille, mais le navire était reparti en catastrophe avant l'arrivée des huissiers. La cathédrale, elle, ne mettra pas les voiles.
source: lcitf1.fr
Pourtant tout n'est peut-être pas perdu pour leurs héritiers. En effet, l'Association fédérative internationale des porteurs d'emprunts russes (AFIPER) a peut-être trouvé, grâce à une décision de justice, un nouveau moyen de pression sur Moscou. Le 20 janvier, la justice française a donné à la Russie la propriété intégrale du bâtiment, du terrain et des biens de la cathédrale Saint-Nicolas suite à une longue bataille judiciaire entre l'Etat russe et l'AFIPER. Si la saisie réussit, la cathédrale pourrait pourtant changer rapidement de propriétaire.
Pression sur Moscou
Prendre possession du plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie permettrait de dédommager en partie les 316.000 Français ayant perdu plus de 100 milliards d'euros en souscrivant à ces emprunts émis par l'Etat russe avant 1917. Un joli pactole qu'ils ne sont pas près d'oublier. En 1996, un accord entre l'Etat français et l'Etat russe avait effacé la dette du second vis-à-vis du premier, mais pas celle des particuliers, l'AFIPER ayant refusé les arrangements financiers proposés à l'époque.
C'est la deuxième fois que l'association fait pression sur Moscou. En octobre 2002, celle-ci avait déjà tenté de faire saisir un voilier-école russe, le Sedov, qui faisait escale à Marseille, mais le navire était reparti en catastrophe avant l'arrivée des huissiers. La cathédrale, elle, ne mettra pas les voiles.
source: lcitf1.fr