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Aujourd'hui , le gouvernement et les partenaires sociaux se penchent de nouveau sur le sujet le plus épineux qu'il ait été permis de traiter : LES RETRAITES .

Les pays européens , dans leur ensemble , repoussent l'age de départ à la retraite ; nous ne feront pas exception , ou alors, nous ne sommes que des égoïstes qui se fichent pas mal de ce que nos héritiers percevront comme pension de retraite.

Je pense que les partenaires sociaux sont lucides ; exception faite des " nyaca/faucon " qui sont irrécupérables .

Certes , il faudra penser à ceux qui ont des métiers pénibles et demander des efforts aux "privilégiés".

Qu'on le veuille ou non , il y a urgence ; mais c'est un dossier qui ne peut être "baclé".

J'ai plus confiance dans les syndicats que dans certains partis politiques : par exemple,le volte-face de Martine Aubry .Quant à l'extrême gauche , inutile de lui demander de devenir mature ; j'en veux pour exemple la réponse faite par Besancenot à AUJOURD'HUI EN FRANCE du 15/02/2010 lorsqu'on l'interrogeait sur la participation éventuelle à des listes d'union de la gauche au second tour des régionales ; je cite " Oui , si on fait plus de 5 % , et si on ne nous demande pas de prendre de responsabilités dans la majorité de gestion " ( sic).

Nos représentants vont-ils se conduire en gens pleins de bon sens ; dans le cas contraire , pauvres générations futures.

Belle théorie que celle du retard du départ à la retraite.
Qui masque la réalité : les entreprises françaises considèrent le plus de 45 ans comme des has-been, les plus de 50 comme des poids morts, poussent les plus de 55 vers la sortie et contraignent les plus de 60 à la retraite.

Si la question de l'âge peut et doit se poser, ça n'est de toute évidence pas une solution unique.

Les pays européens , dans leur ensemble , repoussent l'age de départ à la retraite il faut aussi rappeler que tous les pays europeens n'ont pas des parlementaires beneficiant des facilites que se votent les elus francais.Avant de refornmer pour les seuls salaries, les politiques devraient attaquer tous les regimes speciaux, a commencer par le leur.

Il y a toujours ce problème entre ceux qui veulent continuer,et ceux que l'on oblige à continuer.
il y a aussi le problème des cotisations et des niches fiscales des entreprises,qui ne cotisent pas,en plus de l'emploi.

bien des pays partent après nous,je me demande si on va peut être un peu laisser les gens choisir.

Il y a plein de gens qui aimeraient la retraite plus tôt,d'autres qui ne veulent pas s'arrêter.

a quand une harmonisation européenne?

clint a écrit : Si la question de l'âge peut et doit se poser, ça n'est de toute évidence pas une solution unique.

Toi au moins , tu avais compris , Clint , quand j'ai dit que ce dossier ne pouvait être "baclé"

Le report de l'age du départ en retraite est une des solutions , mais si on n'applique que cela , c'est un coup d'épée dans l'eau.

Patrick_NL a écrit : Les pays européens , dans leur ensemble , repoussent l'age de départ à la retraite il faut aussi rappeler que tous les pays europeens n'ont pas des parlementaires beneficiant des facilites que se votent les elus francais.Avant de refornmer pour les seuls salaries, les politiques devraient attaquer tous les regimes speciaux, a commencer par le leur.

; mais , trouve-moi , un parlementaire de droite ou de gauche qui le réclamera et qui , surtout , le votera .

VERNON a écrit :
; mais , trouve-moi , un parlementaire de droite ou de gauche qui le réclamera et qui , surtout , le votera .

C'est pour cela qu'il ne faut pas se laisser endormir avec les exemples suedois ou norvegien.Si on les prends en exemples, prenons les jusqu'au bout: des politiques qui on un salaire et pas de gadgets de fonctions ( ils paient leur appartement et leur voiture), ils sont imposes et leur regime de retraite est comparable a celui des autres citoyens.De plus, les suedois ont mis 7 ans de negociation avnt de remettre tout a plat et a repousser l'age de depart.

Patrick_NL a écrit :
C'est pour cela qu'il ne faut pas se laisser endormir avec les exemples suedois ou norvegien.Si on les prends en exemples, prenons les jusqu'au bout: des politiques qui on un salaire et pas de gadgets de fonctions ( ils paient leur appartement et leur voiture), ils sont imposes et leur regime de retraite est comparable a celui des autres citoyens.De plus, les suedois ont mis 7 ans de negociation avnt de remettre tout a plat et a repousser l'age de depart.

Je pensais plutôt aux Allemands , Espagnols , Italiens , Grecs qu'aux Scandinaves.

C'est exact , qu'en Scandinavie , les politiques n'abusent pas pécunièrement de leur fonction ; mais j'ajoute ,qu'en Norvège , l'age de la retraite est de 67 ans et qu'ils ont parfois jusque 3 emplois différents .

Surprenants ces Norvégiens ; ils ont des caisses de retraites pleines pour 2 siècles , mais ne réclament pas de profiter du magot ; ce que personne ne leur reprocherait.

dinosaure a écrit : Belle théorie que celle du retard du départ à la retraite.
Qui masque la réalité : les entreprises françaises considèrent le plus de 45 ans comme des has-been, les plus de 50 comme des poids morts, poussent les plus de 55 vers la sortie et contraignent les plus de 60 à la retraite.

C'est malheureusement exact.
Qu'on nous démontre que les entreprises sont prêtes à garder leur personnel âgé et après on verra.

Il n'y a pas 36 solutions :
- on augmente l'âge de départ, bien que la réforme Fillon de 2003, n'a pas prodigué de résultat jusqu'ici..
- on augmente le taux de cotisation, ce que prônait un représentant du Comité d'Orientation de Retraites que j'avais rencontré (+075%/an)
- on baisse le montant des retraites

1/ augmenter l'âge de départ , va transférer le problème au chômage, car qui voudra des vétérans, alors que déjà à 50 ans ils sont presque "has been"..
la pénibilité DOIT IMPÉRATIVEMENT ENTRER en ligne de compte
2/ le taux de cotisation croissant , va imposer une "charge" aux entreprises..mais là il y a matière à faire le tri...entre celles qui gagnent du fric et licencient,
et celles qui sont dans une ligne civique...
le taux de cotisation a déjà été relevé sous Giscard, sans créer de vague..
3/ en baissant le montant des retraites on accentue la création des nouveaux pauvres âgés...qui s'ajouteront à la vague créée par la réforme de 2003 (décote enter autres, pour les personnes se mettant par obligation à travailler sur le tard (divorec, décès conjoint etc etc..))

La pénibilité ? Mais qui va décider ce qui est pénible ou pas, et au non de quoi ? Est-ce plus pénible d'être chirurgien 60 heures par semaines ou de pousser les caddies au supermarché pendant 35 heures ? En voilà un critère subjectif et donc source d'injustices majeures ! Les métiers les plus pénibles seront donc ceux dont les syndicats auront le plus de pouvoir de persuasion, voire de nuisance ? Quelle plaisanterie !

Le civisme des entreprises ? Autant vouloir moraliser le capitalisme... :roll:

clint a écrit : La pénibilité ? Mais qui va décider ce qui est pénible ou pas, et au non de quoi ? Est-ce plus pénible d'être chirurgien 60 heures par semaines ou de pousser les caddies au supermarché pendant 35 heures ? En voilà un critère subjectif et donc source d'injustices majeures ! Les métiers les plus pénibles seront donc ceux dont les syndicats auront le plus de pouvoir de persuasion, voire de nuisance ? Quelle plaisanterie !

Le civisme des entreprises ? Autant vouloir moraliser le capitalisme... :roll:

on commencera par les cas les plus évidents : le gars au marteau piqueur, le décapeur, le maçon...
les chirurgiens ? c'est à eux à le dire ..pourquoi font ils 60 heures aussi ?.. :roll:

pour le civisme, il y a des solutions....mais çà va pas faire plaisir au Medef..

Ah oui : 80 % des richesses dues aux investissements se barrent de France... :roll:

Tout ce que je veux dire c'est qu'on ne peut bâtir un système qui repose sur des critères aussi fragiles, subjectifs et générateurs d'injustices que "la pénibilité" ou "le civisme".

Quelle est la plus civique entre une entreprise qui ne vire personne avant de partir en liquidation et de mettre la clé sous la porte, et une autre qui diligente un plan social sévère pour assurer sa survie ? A quel moment apprécie t-on le "civisme" d'une entreprise ?

Le métier d'un colosse qui manie le marteau piqueur est-il réellement plus pénible que mon métier à moi, pauvre petite chose ?

clint a écrit : Tout ce que je veux dire c'est qu'on ne peut bâtir un système qui repose sur des critères aussi fragiles, subjectifs et générateurs d'injustices que "la pénibilité" ou "le civisme".

Quelle est la plus civique entre une entreprise qui ne vire personne avant de partir en liquidation et de mettre la clé sous la porte, et une autre qui diligente un plan social sévère pour assurer sa survie ? A quel moment apprécie t-on le "civisme" d'une entreprise ?

Le métier d'un colosse qui manie le marteau piqueur est-il réellement plus pénible que mon métier à moi, pauvre petite chose ?

pour la pénibilité , c'est flagrant pour certains métiers ( dont le tien.. ),
après la frontière se fera avec de VRAIES STATISTIQUES médicales, qui peuvent permettre de cerner..