DEmain Municipales Aux Pays Bas
Posté : 02 mars 2010 14:37
Nuit des élections", bureaux de vote dans un bus ou textos : les villes des Pays-Bas rivalisent de créativité pour lutter contre l'abstention lors des élections municipales de mercredi.
"Nous voulons toucher un maximum de gens en rendant les élections plus ludiques et plus amusantes", explique à l'AFP Tina Erhami, porte-parole de la municipalité de La Haye.
Lors des élections municipales précédentes en 2006, le taux d'abstention avait atteint 41,44% aux Pays-Bas. Avec 52,29%, La Haye avait enregistré le taux le plus élevé parmi les grandes villes néerlandaises.
Une "nuit des élections", la première organisée en Europe selon la municipalité, proposera des concerts, des spectacles de danse mais aussi des débats électoraux dans le centre de La Haye durant la nuit de mardi à mercredi.
"Nous essayons d'attirer les jeunes", souligne Mme Erhami. A minuit précise, un bureau de vote ouvrira ses portes dans un centre culturel à deux pas de la Grand-place.
Mais les jeunes ne sont pas les seuls visés à La Haye. Deux bureaux de vote mobiles seront installés mercredi dans un tram et un bus des années 60 et 70, "pour toucher la nostalgie des habitants âgés", selon Tina Erhami.
A Amsterdam, il est possible de s'inscrire pour recevoir le jour des élections un texto de rappel. "Tu as une si bonne voix, ce serait dommage de ne pas l'utiliser", indiquera le message.
La municipalité a voulu impliquer les jeunes dans l'organisation du scrutin. Une formation d'assesseur a été offerte à 500 étudiants qui officieront mercredi dans les 617 bureaux de vote de la ville.
A Rotterdam (ouest), des bureaux de vote seront installés à la gare centrale pour permettre aux voyageurs de voter en allant travailler ou en rentrant chez eux.
Certains partis politiques ont également voulu innover afin de toucher un électorat plus large. Par exemple, le parti travailliste PvdA d'Amsterdam a imprimé au dos de ses dépliants la traduction en turc et en marocain du texte en néerlandais se trouvant au recto.
"C'est pour les vieux habitants d'Amsterdam d'origine turque ou marocaine qui ne parlent pas toujours bien néerlandais", explique Simone van Geest, une porte-parole du parti travailliste.
"Nous voulons toucher un maximum de gens en rendant les élections plus ludiques et plus amusantes", explique à l'AFP Tina Erhami, porte-parole de la municipalité de La Haye.
Lors des élections municipales précédentes en 2006, le taux d'abstention avait atteint 41,44% aux Pays-Bas. Avec 52,29%, La Haye avait enregistré le taux le plus élevé parmi les grandes villes néerlandaises.
Une "nuit des élections", la première organisée en Europe selon la municipalité, proposera des concerts, des spectacles de danse mais aussi des débats électoraux dans le centre de La Haye durant la nuit de mardi à mercredi.
"Nous essayons d'attirer les jeunes", souligne Mme Erhami. A minuit précise, un bureau de vote ouvrira ses portes dans un centre culturel à deux pas de la Grand-place.
Mais les jeunes ne sont pas les seuls visés à La Haye. Deux bureaux de vote mobiles seront installés mercredi dans un tram et un bus des années 60 et 70, "pour toucher la nostalgie des habitants âgés", selon Tina Erhami.
A Amsterdam, il est possible de s'inscrire pour recevoir le jour des élections un texto de rappel. "Tu as une si bonne voix, ce serait dommage de ne pas l'utiliser", indiquera le message.
La municipalité a voulu impliquer les jeunes dans l'organisation du scrutin. Une formation d'assesseur a été offerte à 500 étudiants qui officieront mercredi dans les 617 bureaux de vote de la ville.
A Rotterdam (ouest), des bureaux de vote seront installés à la gare centrale pour permettre aux voyageurs de voter en allant travailler ou en rentrant chez eux.
Certains partis politiques ont également voulu innover afin de toucher un électorat plus large. Par exemple, le parti travailliste PvdA d'Amsterdam a imprimé au dos de ses dépliants la traduction en turc et en marocain du texte en néerlandais se trouvant au recto.
"C'est pour les vieux habitants d'Amsterdam d'origine turque ou marocaine qui ne parlent pas toujours bien néerlandais", explique Simone van Geest, une porte-parole du parti travailliste.