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Il y a juste un an, Sarko déclarait sans faillir que la justice sociale et le bon sens imposaient un partage des bénéfices ds sociétés en trois parts égales, une pour les salariés, une pour les actionnaires et la dernière pour l'investissement. On ne pouvait qu'applaudir. Oui, mais...
Dans les faits, c'est plutôt la règle des trois quarts pour les actionnaires qui s'établit un an plus tard! Sur les 47 milliards que les 40 plus grosses sociétés côtées en Bourse ont dégagé en bénéfice , 35 milliards partent aux actionnaires. (La Tribune du 10 mars)

La règle de trois pour les bénéfices ça n'a jamais existé vu que l'Etat est sensé en pomper 1/3 il reste donc 2/3 à partager en 3 croyez vous?
Quant à la manière d'habiller un résultat tout à fait légalement c'est un art que maitrisent les experts comptables et juristes.

Des annonces comme celles ci sont du verbiage.

César expliquant à Marius comment doser un mandarin-picon : "ça dépend de la grosseur du verre".
Les règles de Tsarko sont douloureuses...

Lors de son dernier passage sur rmc j'ai épinglé Madellin sur le sujet.
Les 3/3 cela ne veut rien dire.
Une société qui fait des bénéfices elle est emputé d'un tiers 30% pour les impôts.
Seulement après tu peux commencer le partage. Soit 70% à diviser en 4.
25% de 70% pour actionnaires.
25% de 70% pour les salariés.
25% de 70% pour le patron qui a créée sa boîte et enfin.
25% de 70% pour les investissements. Une entreprise qui n'investit pas meurt.
Eh bien figurez vous qu'il est comme a son habitude (nuage stoppé à la frontière en 86, c'était déjà lui), parti dans de explications merdiques pour finir par me donner raison.

Sauf que les ouvriers ne voient pas leur part!

de toute manière cette règles, même si elle parait alléchante et juste est parfaitement impossible à appliquer. c'est de la pure connerie UMPesque destinée à rallier les quelques hésitants et il le sait parfaitement.

les investissements ne suivent pas une logique aussi rigide, pas plus que les baisses ou les pics d'activité.

en revanche, ce qu'il faut dénoncer, c'est la part de profit toujours plus importante destiné au capital, avec le plus profond mépris et la plus parfaite injustice, on vous vole le produit de votre travail. c'est aussi simple que ça ...

Les salaires vont stagner pendant que les revenus des actionnaires vont augmenter. Et leur part reste stable ; l'imposture des grands penseurs devient manifeste. Le cout de l'investissement fait frémir les plus avides d'argent ; mais on ne peut pourtant les accuser d'avoir suscité le retard que les entreprises ont pris en refusant d'investir au bon moment.
A plus , c'est l'heure.