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Soupçonnés d'avoir aidé ou caché Yvan Colonna durant ses quatre années de cavale, cinq Corses, dont la chanteuse Patrizia Gattaceca, comparaissent à partir de mercredi et jusqu'au 28 mai, devant le tribunal correctionnel de Paris.

Ils encourent juqu'à dix ans d'emprisonnement pour avoir aidé leur ami présumé innocent nonobstant les affirmations péremptoires du Ministre de l'Intérieur de l'époque à échapper à la battue.

C'est un cas de conscience ...l'amitié avant la loi.
Qui dit que ses amis ne lui ont pas conseillé de se rendre?
Toutefois s'ils ont fait jouer les règles de l'hospitalité et de l'amitié envers une personne recherchée, il est normal qu'ils en assument les conséquences.
C'est celui qui aurait dû se rendre qui porte la responsabilité morale des difficultés où il met ses amis.

Ce procès est une mascarade.
Si on dénonce quelqu'un, c'est de la délation, ne pas le cacher, c'est le livrer aux autorités.
En plus, Colonna est l'ami de tous ces prévenus.
Colonna est présumé innocent et çà se passe en Corse, les Corses n'ont fait que perpétrer la loi du silence, ce en quoi, je les approuve totalement.

L'hospitalité c'est sacrée en corse, tout comme l'honneur.

comme le dit Clint, au moment des faits, Yvan était présumé innocent.
dans les mêmes circonstances, j'aurais fait la même chose, chacun voit avec sa conscience.

Mascarade, vite dit. Il y a des lois et elles vont s'appliquer à ces gens là, qui sans doute recommenceraient si c'était à refaire. Toutefois je considère que c'est à la personne recherchée de se mettre entre les mains de la justice. Colonna était présumé innocent à l'époque et le ministre de l'intérieur de l'époque avait parlé trop vite en regard des fonctions qu'il occupait, mais maintenant Colonna est coupable.

tisiphoné a écrit : L'hospitalité c'est sacrée en corse, tout comme l'honneur.

comme le dit Clint, au moment des faits, Yvan était présumé innocent.
dans les mêmes circonstances, j'aurais fait la même chose, chacun voit avec sa conscience.

Ce qui prouve aussi que ça n'est pas une spécificité insulaire, mais tout simplement une réaction humaine.

Yvan Colonna a-t-il bénéficié d'un réseau d'aide structuré durant sa cavale ou a-t-il juste profité de l'hospitalité corse? C'est la question à laquelle devra répondre le 8 juillet le tribunal correctionnel de Paris, à l'issue du procès de cinq Corses soupçonnés d'avoir caché le fugitif.ils encourent huit mois à cinq ans de prison avec sursis, ce qui semblent "démesurées" à leurs avocats.
Le parquet a "voulu placer ce procès sur un plan politique", a déploré vendredi un avocat de la défense, Me Eric Barbolosi, déçu que le parquet ne puisse envisager un instant qu'Yvan Colonna "ait pu échapper à la justice grâce à une poignée d'hommes et de femmes animés d'un sentiment d'humanité et de charité".