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L'accélération et l'intensification des écheanges entre continents ont mondialisé l'économie. Une voiture est assemblée en plusieurs endroits avec des piéces détachées elles même fabriquées en plusieurs endroits différents. Ce n'est pas par hazard que les zones où les coups de maind'oeuvre les moins élevés ont le plus progréssé. Beaucoups d'industriels européens ont fait ce choix, au nom de la compétitivité, de délocaliser vers ces pays à la main d'oeuvre bon marchés. Souvent au bout du compte, la compétitivité n'y est pas et au final la maind'ouvre bon marché n'est pas assez qualifiée et l'encadrement locale pas assez efficace sans parler d'infranstructures pas toujours au top. Les industriels européens victime du fantasme de l'ouvrier payé avec un bol de riz ou une poignée de figues, voir de dattes, reviennent sur leur choix de la délocalisation et cherche une alternative économique.

Produire, distribuer et consommer localement reste une alternative viable. Réduire les distances au minimun entre la production et la consommation, limiter le nombre d'intermédiares et faire correspondre une demande avec une offre locale ce n'est pas du proteccionnsme ni un replis sur soi-même, mais une alternative pleine de bon sens.

Plein de bon sens, pas forcément pour pas mal d'économistes.

Mais reprenons un peu tout ça avec quelques infos supplémentaires.
Il faut savoir qu'une production dans des pays ou la main-d'oeuvre est moins qualifiée, il apparaît ce qu'on appelle des coups cachés.
Les coups cachés sont les coups supplémentaires dû à une mauvaise qualité du produit : service après-vente, garanties, réparations, etc...

Prenons un ordinateur : ce dernier tombe ne panne, sous la garantie. Le fabriquant devra donc le réparer, ou alors vous l'échanger selon les conditions de la garantie. En terme de coût, vous ne payez rien, mais l'entreprise, elle, perd de l'argent à cause de ces défauts. Et ce n'est qu'un bout du problème.

Ce qui fait qu'elle perd la rentabilité de son produit. Donc, certaines entreprises françaises décident de se revenir s'installer en France (exemple : Jourdan revient dans la Drôme 10 ans après un départ en Asie).

De plus, la productivité horaire, le meilleur indicateur pour évaluer l'efficacité d'un ouvrier, indique que les français sont les troisièmes au monde à être les plus productifs, après les luxembourgeois et les anglais (les français produisant 40% de plus que les japonnais, et 60% de plus que les américains, et sachant que globalement, la productivité anglaise baisse sur le long terme, alors que celle française augmente par rapport au niveau US).

Mais, globalement, la productivité globale française est équivalente aux Etats-Unis, le leader du genre. Donc, industriellement, les français sont de bon travailleurs, donc investir en France peut être une bonne stratégie.

sanz a écrit :
Produire, distribuer et consommer localement reste une alternative viable. Réduire les distances au minimun entre la production et la consommation, limiter le nombre d'intermédiares et faire correspondre une demande avec une offre locale ce n'est pas du proteccionnsme ni un replis sur soi-même, mais une alternative pleine de bon sens.

dans ce registre il faut louer les mesures prises concernant un savoir faire ancestral :
comme la reprise de certains matériaux ou techniques traditionnels.

C’est le cas de certaines techniques du bâtiment et notamment celles qui utilisent la terre crue. Ainsi, en Picardie et en Normandie, l’association Maisons paysannes de France a pu, tout en organisant des stages de formation à la fabrication et l’utilisation du torchis, participer à la mise au point d’une méthode semi-industrielle de production de ce matériau.

Dans le nord du département de l’Isère, la construction de maisons d’habitation avec différents procédés qui mettent en œuvre la terre crue (pisé, blocs comprimés…) a fait preuve des qualités de ce matériau.

sanz a écrit :

Produire, distribuer et consommer localement reste une alternative viable. Réduire les distances au minimun entre la production et la consommation, limiter le nombre d'intermédiares et faire correspondre une demande avec une offre locale ce n'est pas du proteccionnsme ni un replis sur soi-même, mais une alternative pleine de bon sens.

c'est vrai,mais aussi faux: tout dépends de ce que l'on produit !

Fonck1 a écrit : c'est vrai,mais aussi faux: tout dépends de ce que l'on produit !

Il y a plusieurs types de produits : produits de luxe (vêtements, chaussures, joaillerie...), produits de précision (lunette, micro-technologie, informatique...), pharmaceutiques et médical, militaire (armement, aéronautique).

Ce sont des domaines nécessitant des formations toujours plus pointues, car toujours forcées de progresser (R&D).

L'agriculture peut aussi transformer ses méthodes de production comme l'a dit Tisi.

On a même su que des usines qui avaient délocalisé par économie sont revenues en France tellement le travail était mal fait dans les pays où la main d'oeuvre est bon marché.
De plus, la France est surtout connue pour ses producitons de luxe, et possède un savoir faire inégalé, c'est très cher, mais précisément, c'est celà que veulent les riches étrangers, un produit de luxe Français fabriqué dans les règles de l'art.
En revanche, je ne suis pas sure que nous soyons à la fin de l'ère de l'ordi ou de la TV qu'on achète en Chine et dont on se débarasse à la première panne.
Quant au textile fripe,pas cher, qui bouloche à peine sorti de son emballage made in india, il a encore de bons jours devant lui. Vu la crise .

sanz a écrit : Produire, distribuer et consommer localement reste une alternative viable. Réduire les distances au minimun entre la production et la consommation, limiter le nombre d'intermédiares et faire correspondre une demande avec une offre locale ce n'est pas du proteccionnsme ni un replis sur soi-même, mais une alternative pleine de bon sens.

Si cette alternative est pleine de bon sens, alors il n'y a pas besoin d'en parler ni de la pousser par des politiques quelconques... Elle se mettre en place naturellement !!! De la même manière que les délocalisations vers le tiers-monde à une époque passée !!!

miragen a écrit : On a même su que des usines qui avaient délocalisé par économie sont revenues en France tellement le travail était mal fait dans les pays où la main d'oeuvre est bon marché.
De plus, la France est surtout connue pour ses producitons de luxe, et possède un savoir faire inégalé, c'est très cher, mais précisément, c'est celà que veulent les riches étrangers, un produit de luxe Français fabriqué dans les règles de l'art.En revanche, je ne suis pas sure que nous soyons à la fin de l'ère de l'ordi ou de la TV qu'on achète en Chine et dont on se débarasse à la première panne.
Quant au textile fripe,pas cher, qui bouloche à peine sorti de son emballage made in india, il a encore de bons jours devant lui. Vu la crise .

Cela s'appelle du France made, (comme le font si bien nos voisins Suisses) c'est en effet ce que veulent les les riches étrangers.
Seul problème c'est que nos patrons du luxe préfèrent délocaliser pour augmenter leurs marges et après ils viennent pleurer à cause de la contre façon