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Le propriétaire du 4X4 Porsche Cayenne soupçonné d'être à l'origine du feu qui a dévasté plus de 900 hectares dans les Bouches-du-Rhône le 24 juillet dernier sera déféré vendredi au parquet de Marseille en compagnie de deux complices présumés. Une quatrième personne, qui avait été placée en garde à vue jeudi matin, a été remise en liberté, a-t-on appris de source judiciaire. Aucune charge n'a été retenue contre elle.

Au terme de deux jours de garde à vue, la piste d'une escroquerie à l'assurance s'est affinée, le suspect principal, gérant d'une entreprise de serrurerie en difficulté, ayant passé des aveux mercredi devant les enquêteurs de la Sûreté départementale de Marseille.

La juge d'instruction aixoise Justine Aubriot s'est pour sa part rendue jeudi après-midi dans les locaux de la Sûreté départementale afin de faire le point sur l'état des investigations. Lors de son audition, le propriétaire du véhicule à l'origine des flammes avait reconnu qu'il était en proie à des difficultés financières et qu'il avait organisé le vol fictif de son 4X4, achetée 40.000 euros.

Il s'était dès lors rapproché de "connaissances" qui lui avaient permis de réaliser son projet. Mais une série de "bizarreries" recensées par les enquêteurs ont fini par les faire douter, comme l'absence de délit commis par les prétendus auteurs entre le moment du vol, le 23 juillet, et l'incendie du véhicule le 24, l'absence d'activation du traceur du véhicule ou encore le fait que les propriétaires n'aient pas été réveillés par le bruit des voleurs dans leur villa de Marignane.

Les policiers avaient en outre été intrigués par la nécessité d'aller faire brûler un 4X4 dans une zone aussi isolée et difficile d'accès que le vallon de Valtrède, à Châteauneuf-les-Martigues.

Sur les six personnes interpellées à Marignane et Châteauneuf-les-Martigues et placées en garde à vue mercredi matin, trois avaient été remises en liberté en fin d'après-midi. Il s'agit des épouses respectives des trois protagonistes présumés.

Le feu, survenu dans la nuit du 24 au 25 juillet, a été attisé par un fort mistral de 60 km/h, avec des rafales de 90 km/h. Le sinistre avait détruit plus de 900 hectares de végétation et menacé des habitations, nécessitant l'évacuation de plusieurs quartiers de Carry-le-Rouet et Sausset-les-Pins. Environ 750 pompiers et 130 engins avaient été mobilisés sur le théâtre des opérations.

"On ne peut pas mettre en péril des habitations, un patrimoine forestier et des vies humaines pour une triste affaire de fraude à l'assurance. J'espère que la justice sera exemplaire", a réagi le député-maire UMP de Sausset, Eric Diard. AP

comme l'absence de délit commis par les prétendus auteurs entre le moment du vol, le 23 juillet, et l'incendie du véhicule le 24

tisiphoné a écrit :

malulan a écrit : ça veut dire quoi cette phrase : ? j'ai pas bien saisi.

quoiqu'il en soit, j'espère que ce monsieur aura une peine exemplaire. il suffisait de revendre son véhicule !!!

tisiphoné a écrit : à cause de leurs magouilles, la vie et les habitations de nombreuses personnes ont été mises en danger, qu'ils paient tout !

dinosaure a écrit : il faut qu'ils soient condamnés sévèrement ce qui servira d'exempleà tous les petits magouilleurs.