BEAUVAIS Le calvaire des Villerelle n'est pas fini
Posté : 18 août 2010 10:33
C'est étonnant ce deux poids, deux mesures:
BEAUVAIS Le calvaire des Villerelle n'est pas fini
Odile et Estelle Villerelle ne sont toujours pas remises de l'agression qu'elles ont subie il y a maintenant plus de trois semaines. L'une est en rééducation, l'autre a été réopérée.
Vingt-quatre jours après, Estelle Villerelle et sa mère Odile, sauvagement agressées lundi 19 juillet à Beauvais par un délinquant sexuel multirécidiviste, sont toujours hospitalisées.
Rouée de coups, Estelle était restée cinq jours dans le coma à l'hôpital d'Amiens. Et elle n'a pu reparler que deux jours après son réveil.
Grièvement touchée à la colonne vertébrale (et au poumon), elle subit maintenant une rééducation fonctionnelle. « Elle tient sur ses jambes, mais les médecins sont réservés », confie un proche.
Quant à sa mère, Odile, elle a été réopérée à la main. Une véritable lutte s'était engagée entre elle et Malik Adjout, l'auteur présumé, qui était armé d'un couteau.
Ce 19 juillet, Estelle Villerelle, professeur des écoles à Sarreguemines (Moselle) est en vacances chez ses parents, rue des Capucins, à Beauvais. Sa mère, cadre infirmière au foyer social rural de Marseille-en-Beauvaisis, est sortie faire des courses.
Il fait chaud, la porte-fenêtre de la cuisine est ouverte. Malik Adjout, 30 ans, déjà condamné à six reprises pour des vols avec violences et des agressions sexuelles, ne peut donc ignorer que quelqu'un se trouve dans la maison.
En outre, la voiture d'Estelle est garée dans la cour. C'est donc plus sûrement pour une agression sexuelle que pour un cambriolage que le jeune homme a surpris Estelle.
Celle-ci n'a été sauvée que par l'arrivée subite de sa mère qui s'est opposée de toutes ses forces, se blessant grièvement la main en tentant de s'emparer du couteau.
Arrêté le vendredi suivant à Songeons, Malik Adjout était sous le coup d'un contrôle judiciaire pour une autre affaire d'atteinte sexuelle qui lui avait valu une mise en examen. Une affaire survenue en octobre 2009... quelques jours après avoir été libéré de prison pour une précédente agression.
Chose étonnante, le juge d'instruction avait accepté sa remise en liberté, en mai dernier, contre l'avis du parquet.
BEAUVAIS Le calvaire des Villerelle n'est pas fini
Odile et Estelle Villerelle ne sont toujours pas remises de l'agression qu'elles ont subie il y a maintenant plus de trois semaines. L'une est en rééducation, l'autre a été réopérée.
Vingt-quatre jours après, Estelle Villerelle et sa mère Odile, sauvagement agressées lundi 19 juillet à Beauvais par un délinquant sexuel multirécidiviste, sont toujours hospitalisées.
Rouée de coups, Estelle était restée cinq jours dans le coma à l'hôpital d'Amiens. Et elle n'a pu reparler que deux jours après son réveil.
Grièvement touchée à la colonne vertébrale (et au poumon), elle subit maintenant une rééducation fonctionnelle. « Elle tient sur ses jambes, mais les médecins sont réservés », confie un proche.
Quant à sa mère, Odile, elle a été réopérée à la main. Une véritable lutte s'était engagée entre elle et Malik Adjout, l'auteur présumé, qui était armé d'un couteau.
Ce 19 juillet, Estelle Villerelle, professeur des écoles à Sarreguemines (Moselle) est en vacances chez ses parents, rue des Capucins, à Beauvais. Sa mère, cadre infirmière au foyer social rural de Marseille-en-Beauvaisis, est sortie faire des courses.
Il fait chaud, la porte-fenêtre de la cuisine est ouverte. Malik Adjout, 30 ans, déjà condamné à six reprises pour des vols avec violences et des agressions sexuelles, ne peut donc ignorer que quelqu'un se trouve dans la maison.
En outre, la voiture d'Estelle est garée dans la cour. C'est donc plus sûrement pour une agression sexuelle que pour un cambriolage que le jeune homme a surpris Estelle.
Celle-ci n'a été sauvée que par l'arrivée subite de sa mère qui s'est opposée de toutes ses forces, se blessant grièvement la main en tentant de s'emparer du couteau.
Arrêté le vendredi suivant à Songeons, Malik Adjout était sous le coup d'un contrôle judiciaire pour une autre affaire d'atteinte sexuelle qui lui avait valu une mise en examen. Une affaire survenue en octobre 2009... quelques jours après avoir été libéré de prison pour une précédente agression.
Chose étonnante, le juge d'instruction avait accepté sa remise en liberté, en mai dernier, contre l'avis du parquet.