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la lutte contre la petite et moyenne délinquance a aussi sa part de réussite. Certes, si l'on s'en tient à une vision superficielle du nombre des crimes et délits constatés, l'on constate une augmentation de ceux-ci. Mais il convient de distinguer la délinquance réelle de la délinquance révélée. Cette dernière a augmenté en raison même de la réforme, car des faits de faible gravité, qui n'étaient jusqu'à présent pas pris en compte, ou seulement enregistrés sous forme de mains courantes, ont fait leur entrée dans les statistiques des plaintes.

Sergent Major a écrit : C'est pourtant le meilleur moyen de noyauter et de contrôler le terrain, tout l'inverse de ce qui est fait actuellement c'est à dire laisser lamentablement la situation se dégrader, alerter l'opinion, puis faire des interventions coup de poing fortement médiatisées. Ce n'est pas une idée de gauche, c'est une idée intelligente, d'ailleurs défendue par les intéressés.

clint a écrit : Le rôle de la police est d'assurer la sécurité des citoyens.


Pas de sa balader en scooter 50 pour dire "bonjour, ça va ?" à chaque coin de rue où ils aperçoivent une bandes de jeun's.

dinosaure a écrit : Mais peut être un peu de tisser des liens avec la population pour avoir des renseignements, de connaître les jeunes pour les recadrer en douceur avant qu'ils dérivent, etc.

Ce qui est marrant c'est que tous les pays où il y aune police de proximité, ont de meilleurs résultats face à la délinquance quue les tous répressifs comme les USA. Et encore je simplifie, parce que les petits bleds des USA où le sherif connait tout le monde sont beaucoup plus tranquille que les grandes villes.

Maintenant on peut continuer la politique "grande gueule, grand coups" inefficace depuis dix ans en espérant qu'elle va se mettre à fonctionner par miracle.

dinosaure a écrit : T'a raison ne changeons rien c'est un tel succès. :roll: :roll: :roll:

clint a écrit : Le rôle de la police est d'assurer la sécurité des citoyens.


Pas de sa balader en scooter 50 pour dire "bonjour, ça va ?" à chaque coin de rue où ils aperçoivent une bandes de jeun's.

Sergent Major a écrit : Nan, j'ai parlé de postes de police situés au sein des cités, réputées difficiles ou pas, réellement au service des habitants, qui accueille les gens sur place pas à trois bornes. Et, entre deux paperasseries, des rondes préventives à pied, à cheval, à vélo, en Solex, comme tu veux, et non pas uniquement des rondes toutes vitres fermées à la tombée de la nuit ... Avoir supprimé cette proximité conduit au même résultat qu'avec les petits commerces, plus rien sur place, plus de vie, on doit prendre la bagnole pour aller à trois bornes dans un hyper déshumanisé qui, outre avoir condamné tous les petits commerces de proximité, est devenu le point de rencontre de tous les glandeurs.

barbara a écrit : Le bilan discutable de la police de proximité

Le PS veut ressusciter cette forme de police qui vit exploser la délinquance sous Jospin.

La police de proximité, remède miracle contre la délinquance ? Jeudi encore, sur Europe 1, Martine Aubry, première secrétaire du PS, faisait l'apologie de ce concept transposé des pays anglo-saxons. Si l'insécurité perdure, a-t-elle expliqué, c'est parce que Nicolas Sarkozy a supprimé « par idéologie, la police de proximité qui fonctionnait bien». L'ex-premier ministre, Lionel Jospin, qui mit en application la police de proximité de 1997 à 2002, finirait presque par regretter d'avoir fait son mea culpa télévisé le 4 mars 2002, lorsqu'il déclarait sur TF1, en pleine campagne présidentielle : «Sur la question de l'insécurité, j'ai péché par naïveté.»
De fait, la période d'expérimentation de la «pol prox» (comme l'appelaient alors les policiers) s'est soldée par un bilan des plus mitigés. En six ans, les crimes et délits ont littéralement explosé, passant la barre historique des 4 millions de faits en 2001 (+ 17 %), les violences grimpant même de 50 %. Avec un taux de réussite policière le plus faible jamais enregistré, la police et la gendarmerie ne résolvaient plus qu'une affaire sur quatre, contre une sur trois aujourd'hui.
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