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Il y eut une réforme des Universités en 2007 ; à l'époque , on avait bien ricané de Valérie Pécresse . Or il apparaît que la réforme est sur la voie de la réussite

Entre autre , les Universités emploient maintenant des professeurs prestigieux .

Une réforme ne porte ses fruits qu'après un certain temps.

Et si c'était là , la peur de la Gauche et des Syndicats = que la réforme des retraites , commencée pas la Droite , portent rapidement ses fruits.

" Il faut polémiquer sur tout , c'est une maladie française " ( qui a dit cela ? )

Je ne sais pas mais tu vas nous le dire?

Barbapoutre a écrit : Je ne sais pas mais tu vas nous le dire?

Nicolas Sarkozy , lui-même , à Lascaux

le nouveau système est pas mal pour certaines raisons,mais pas bien pour d'autres.
le fait de bouger les lignes,a mis en évidence la perte de beaucoup de budgets pour certains labos ou composantes.

Nous sommes en train de nous battre,nous, école ingénieur,pour avoir les même budgets,qui maintenant vont en plus comprendre la masse salariale.

en fait,l'autonomie c'est bien,a condition de pouvoir la financer.la réforme de la blonde c'est un gros sac de noeud,et c'est du grand n'importe quoi.

Fonck1 a écrit : le nouveau système est pas mal pour certaines raisons,mais pas bien pour d'autres.
le fait de bouger les lignes,a mis en évidence la perte de beaucoup de budgets pour certains labos ou composantes.

Nous sommes en train de nous battre,nous, école ingénieur,pour avoir les même budgets,qui maintenant vont en plus comprendre la masse salariale.

en fait,l'autonomie c'est bien,a condition de pouvoir la financer.la réforme de la blonde c'est un gros sac de noeud,et c'est du grand n'importe quoi.

Je n'ai jamais dit qu'il était parfait; cependant ,je remarque que :

- l'investissement de la France est passé de 6800 € à 9000 € par étudiants de fac.
- la plupart des universités sont désormais dotées d'un bureau d'aide à l'insertion professionnelle.
- les tutorats se développent partout
- les Universités ont une com plus soignée
- On compte 3 universités dans le top 100 du palmarès 2010 de Shanghai ; ce n'est qu'un début , peu mieux faire.

C,est au moins le commencement d'une réforme qui va dans le bon sens . Qui avait osé y toucher depuis le " il faut dégraisser le mammouth ?"

QUESTION : toujours le même poncif envers les blondes?

VERNON a écrit :

Je n'ai jamais dit qu'il était parfait; cependant ,je remarque que :

- l'investissement de la France est passé de 6800 € à 9000 € par étudiants de fac.
- la plupart des universités sont désormais dotées d'un bureau d'aide à l'insertion professionnelle.
- les tutorats se développent partout
- les Universités ont une com plus soignée
- On compte 3 universités dans le top 100 du palmarès 2010 de Shanghai ; ce n'est qu'un début , peu mieux faire.

C,est au moins le commencement d'une réforme qui va dans le bon sens . Qui avait osé y toucher depuis le " il faut dégraisser le mammouth ?"

QUESTION : toujours le même poncif envers les blondes?

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bon il ne faut pas confondre toutes les fac,et c'est la ou il y a un hic.
nous on a grosso modo pas eu trop de pertes de budget,c'est en fait le même qu'avant l'autonomie,la ou il y a un problème,c'est que dans le budget inchangé aujourd'hui,il faut y rajouter la masse salariale (2/3 des couts d'une boite en général) et aussi a compenser la perte de la taxe professionnelle,rien que nous,ils nous manque 60 000 euros cette année cause taxe pro,et encore,il y a eu des promesses qui n'ont pas forcément encore été honorées,ca devrait être pire.

l'insertion professionnelle existait déjà et depuis longtemps.elle fait partie de toutes les facs.
la com' universitaire c'est vrai a fait des efforts,mais c'est pas encore pro,et tout dépends du type de fac.
pour nous qui sommes en réseau,pas de problème ca suit.mais nous sommes une école dans une fac.
la fac elle a pas forcément les moyens pour cela.
Bon le classement de shangaï est un monopole,faut pas non plus y pretter trop attention^^,de la a dire que l'on est au niveau,probablement que non.

crois moi,le mamouth est loin d'être dégraissé,et pas grand chose ne change.
ce que je remarque:des bâtiments moins entretenus car moins de personnels.on embauche plus de "petits" (faut dire qu'ils sont mal gérés) par contre,ils viennent d'embaucher chez moi 6 nouveau directeurs cat A pour diriger d'autres directeurs CAT A,avec secrétaire de direction.la il y a du monde et du fric.en fait,l'état graissent les pontes,comme ca les syndicats ne bougent pas.
d'ailleurs aucun possibilité d'évolution sans syndicat.

très très loin du compte vernon.
le mamouth bouge pas,parce que tout le monde sans fout.
je me démène pour bouger des projets,peu chers,très bon en terme de com',et environnementaux (exemple changer les lampes du bâtiment a moindre frais par des leds,il faut remuer ciel et terre,et tout le monde s'en tamponne.sauf moi)

crois moi,sans bosser dedans,c'est difficile de se faire un aprioris du truc.
mais ca avance,à force de volonté...

La réforme est plutôt correcte. Il n'y a pas que du bon, mais pas que du mauvais.

Etant étudiant, il y a eu quand même du changement : offre de paiement en 3 fois des frais d'inscriptions (Sécu, frais de scolarité, matériel pédagogique, etc...) ce qui permet aux familles ayant des soucis financiers de pouvoir payer malgré l'absence de la Bourse, ce qui est un progrès plutôt de poids dans notre faculté. Autre chose de constatée, c'est le soutien aux étudiants un peu plus important et le recrutement d'un nouveau personnel (plutôt âgé d'ailleurs en partie au niveau administratif).

Après, les désagréments sont les suivants : la désorganisation accrue du pôle administratif (déjà ressentie l'année dernière), ou il y avait des erreurs dans l'emploi du temps, des classes, etc... Erreurs qui viennent mettre à mal le bon déroulement des TD particulièrement. Cependant, c'est logique qu'il y ait ce désordre (en partie), car les changements d'une certaine envergure engendre toujours du désordre. Donc là, on peut s'attendre à un retour à la normale d'ici un ou deux ans (j'espère ).

Autre point négatif, l'une des universités de Lyon commence à en pâtir, et du coup l'écart entre Lyon 2 et Lyon 3 (déjà existant par le passé) se creuse : Lyon 2 se voit plus en difficulté d'avoir de bons enseignants par rapport à Lyon 3 dans des filières plus ou mois similaires, car le prestige de base de Lyon 3 fait déjà qu'elle a un avantage par rapport à Lyon 2. Donc il y a un déséquilibre.

Il me semble tout à fait sain que les universités soient en quelque sorte dans une situation de concurrence.

Jarod a écrit : Il me semble tout à fait sain que les universités soient en quelque sorte dans une situation de concurrence.

Dans la limite d'un contrôle pertinent ministériel, donc pas de totale liberté et de concurrence non plus.

Jarod a écrit : Il me semble tout à fait sain que les universités soient en quelque sorte dans une situation de concurrence.

Cela ne veux absolument rien dire. Comment une fac de lettre pourrait être en concurrence avec un IUT ?
Les budgets et les enjeux ne sont pas les mêmes.

Je ne comprends pas votre remarqueaux étudiants de choisir les filières en fonction de critères aussi simples que la qualité de l'enseignement ou la reconnaissance des milieux patronaux. Dans ce cas, la concurrence peut me semble t-il être partout, quelque soit la structure de l'établissement.

Jarod a écrit : Je ne comprends pas votre remarqueaux étudiants de choisir les filières en fonction de critères aussi simples que la qualité de l'enseignement ou la reconnaissance des milieux patronaux. Dans ce cas, la concurrence peut me semble t-il être partout, quelque soit la structure de l'établissement.

Sauf que là, on détruit l'autre fonction de l'université qu'est de construire des connaissances et d'être des pôles de recherches. Si on met en concurrences les universités dans le but qu'elles paraissent être les meilleures en matière de recrutement vers le privé, on va construire seulement des travailleurs...

Et puis, comment mettre en concurrence des universités dont les objectifs sont clairement différents ? Je veux dire par là qu'entre une Fac de sciences humaines (archéo, socio, anthropo, etc...) et une Fac de Droit, peut-on vraiment faire de la concurrence ? Ça me semble absurde car c'est pas du tout le même objectif, sachant que l'une aura pour employeur principal l'Etat et l'autre le domaine privé...

Quand je parlais de "milieux" patronaux, j'incluais l'Etat dedans, ce qui, j'en conviens, n'était pas évident.

Jarod a écrit : Je ne comprends pas votre remarqueaux étudiants de choisir les filières en fonction de critères aussi simples

On ne choisi pas une filière en fonction de la qualité de l'enseignement, mais en fonction de ce que l'on a
choisi de faire comme carrière. A l'étudiant de voir qu'elle faculté lui correspondrait le mieux dans sa filière.
Cela dit, l'autonomie des universités est intéressante pour ce qui concerne le même type de Fac.
Doit on miser plus sur la recherche d'enseignants reconnus (puisque Fonck a précisé que l'ensemble du personnel était payé par la fac), ou investir plutôt dans du nouveau matos ? ect

Cette liberté là est vertueuse et force les administrations à être plus efficaces et rapides, etc...

Mais à contrario, les facultés les plus modestes seront encore plus effacés par les plus puissantes, et ça peut engendrer une baisse de la qualité d'enseignement dans certaines, voir une fermeture (dans le pire des cas, etc...)... Ce qui réduirait le nombre places disponibles. Ce n'est pas une fatalité, mais un risque.