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Une partie des éboueurs marseillais est une nouvelle fois en grève depuis le 12 octobre. Les rues de la cité phocéenne regorgent une nouvelle fois de poubelles éventrées et de détritus à tel point que des commerçants ont décidé de prendre les choses… et plus précisément les poubelles en main.

Regroupant les associations de commerçants des Bouches-du-Rhône, et la fédération Marseille centre, la fédération "Terre de Commerces" s’est organisé en mobilisant une vingtaine de commerçants et d’employés et 5 camions-bennes pour organiser une « Opération Ville Propre » et ramasser elle-même les ordures rue Paradis, une rue commerçante de Marseille. « Le ramassage effectué n'a pour but que de rendre aux commerçants des rues propres et donc praticables par les consommateurs » ont expliqué les commerçants dans un communiqué, qui souligne que « cette opération se veut citoyenne et non partisane ».

Depuis mercredi, 12 arrondissements sur 16 sont concernés par la grève des éboueurs du secteur public, à l'appel du syndicat Force Ouvrière qui demande le retrait du projet de réforme des retraites. Depuis ce matin, les grévistes bloquent la gare de stockage des déchets située aux Aygalades à Marseille, à l'appel de l'intersyndicale (FSU, SDU, CGT, Unsa et CFDT), durcissant encore un peu plus un mouvement social déjà très handicapant pour la cité phocéenne.

paris16 a écrit : un commerçant a des charges fixes, du personnel à payer, des échéances fournisseurs etc....donc il se doit de travailler et pour attirer le chaland il faut une ville propre....mais j'oubliais, certains bien planqués s'en contrefichent des autres et ne pensent qu'à eux. et après ils vont sans doute venir en fin d'année vous offrir leurs voeux et bien moi à la place de ces marseillais et vis à vis de ces éboueurs rien à Noël, ce serait ma façon aussi de faire grève et d'emmerder les emmerdeurs

Jarod1 a écrit : Ce qui se passe est aussi récurrant que scandaleux. Ils pleurent parce qu'ils craignent, un jour, de voir leur départ à la retraite passer de 55 à 57 ans...Etant préciser qu'ils ne travaillent - enfin, quand ils travaillent...- que le matin ce qui leur permet notamment de s'occuper de leur commerce le reste de la journée - de manière occulte bien entendu. Il n'y a pas de ville plus sale que Marseille à ma connaissance.

tisiphoné a écrit : ils font les 35 heures les éboueurs ?

Jarod1 a écrit : Ce qui se passe est aussi récurrant que scandaleux. Ils pleurent parce qu'ils craignent, un jour, de voir leur départ à la retraite passer de 55 à 57 ans...Etant préciser qu'ils ne travaillent - enfin, quand ils travaillent...- que le matin ce qui leur permet notamment de s'occuper de leur commerce le reste de la journée - de manière occulte bien entendu. Il n'y a pas de ville plus sale que Marseille à ma connaissance.

Fonck1 a écrit : sont sales les habitants la bas

Jarod1 a écrit : Je n'y ai jamais vécu mais force est de constater que c'est toujours très sale quand je m'y rends, et il va de soi que quel soit la responsabilité des service de nettoiement, les habitants n'y sont pas pour rien. Et ce pour une raison simple : si une personne jette sa poubelle n'importe où, dix vont l'imiter. C'est sur cette première poubelle qu'il faut agir fermement, tolérance zéro, tu te fais choper, tu bouffes le contenu de la poubelle.

Fonck1 a écrit : Planqué derrière un camion poubelle,qu'elle cachette!

Face aux ordures qui s'entassent à Marseille pour cause de grève des éboueurs du public, le préfet a choisi mercredi de réquisitionner les hommes de la Sécurité civile, une première qui a hérissé les syndicats et reçu un accueil mitigé parmi la population.

"Je vous annonce qu'à partir de cet après-midi (mercredi), nous nous attaquons à l'amoncellement d'ordures", avec 150 personnels de la Sécurité civile de Brignoles (Var), a annoncé le préfet des Bouches-du-Rhône Michel Sappin au cours d'une conférence de presse.

Peu après 15H00, des militaires en combinaison blanche, masques et gants de protection, sont entrés en action dans les rues commerçantes du centre, sous les regards curieux des passants, nombreux à sortir l'appareil photo pour immortaliser le moment.

Leur mission: déblayer en 48 heures les détritus en tous genres empilés sur le sol (7.000 à 8.000 tonnes, selon la préfecture) depuis le lancement du mouvement le 12 octobre, à l'appel de Force Ouvrière, pour protester contre la réforme des retraites.