Michel Rocard, un destin, une vie politique gâchée ?
Posté : 28 octobre 2010 19:45
ce soir au Grand Journal, sur Canal, Michel Rocard est invité.
il sort un livre de mémoires: Si ça vous amuse
En 2010, Michel Rocard pense certainement qu’il est plus que temps pour lui de publier ses mémoires. Vous pourrez donc retrouver ces dernières sous le titre ironique de Si ça vous amuse, avec en sous-titre, Chronique de mes faits et méfaits (décidément, tout est ironique…) à partir du 3 novembre en librairie.
Celui qui fut premier ministre de François Mitterrand au début de son second mandat de président de la République a une longue carrière politique à son actif. Né en 1930, cet énarque s’engage dès sa plus tendre jeunesse aux côtés des socialistes. Il est de tous les combats, de toutes les transformations que subira le courant socialiste en France.
C’est par jeu qu’il reprend, en forme de titre, une phrase que lui assénait souvent François Mitterrand lorsqu’en tant que premier ministre Michel Rocard s’engageait dans un domaine que le président considérait comme étant sa chasse gardée. C’est là aussi une forme de clin d’œil à toutes les tensions qui ont émaillé les rapports forcément proches que les deux hommes ont longtemps entretenus.
Michel Rocard, fervent européen (il n’a abandonné sa fonction de député européen qu’en janvier 2009), revient au sein de ses mémoires sur les différents jalons qui ont balisé son parcours et son engagement politique. Et, si, à l’heure actuelle, on le taxe parfois de traitre au Parti socialiste, il s’en moque bien fortement.
S’il est bien vrai qu’il a accepté les missions que lui a proposées Nicolas Sarkozy depuis 2007, l’ancien premier ministre n’y voit aucune contradiction avec ses positions profondément socialistes. Bien au contraire. Il s’agit de favoriser le dialogue, l’échange sur de nombreuses problématiques de grande importance, où l’on a besoin précisément des lumières, de l’expertise de chacun.
un des journalistes présents sur le plateau a dit que c'est lui qui aurait du être président à la place de Mitterrand
qu' a représenté cet homme pour la France, lui a-t-on volé sa destinée?
il a parlé en termes choisis de Georges Frèche, il n'est pas tombé dans les louanges exagérés.
Quand on l'écoute, on a le sentiment que cette race de politiciens commencent à être rare.
enfin, je me trompe peut-être
il sort un livre de mémoires: Si ça vous amuse
En 2010, Michel Rocard pense certainement qu’il est plus que temps pour lui de publier ses mémoires. Vous pourrez donc retrouver ces dernières sous le titre ironique de Si ça vous amuse, avec en sous-titre, Chronique de mes faits et méfaits (décidément, tout est ironique…) à partir du 3 novembre en librairie.
Celui qui fut premier ministre de François Mitterrand au début de son second mandat de président de la République a une longue carrière politique à son actif. Né en 1930, cet énarque s’engage dès sa plus tendre jeunesse aux côtés des socialistes. Il est de tous les combats, de toutes les transformations que subira le courant socialiste en France.
C’est par jeu qu’il reprend, en forme de titre, une phrase que lui assénait souvent François Mitterrand lorsqu’en tant que premier ministre Michel Rocard s’engageait dans un domaine que le président considérait comme étant sa chasse gardée. C’est là aussi une forme de clin d’œil à toutes les tensions qui ont émaillé les rapports forcément proches que les deux hommes ont longtemps entretenus.
Michel Rocard, fervent européen (il n’a abandonné sa fonction de député européen qu’en janvier 2009), revient au sein de ses mémoires sur les différents jalons qui ont balisé son parcours et son engagement politique. Et, si, à l’heure actuelle, on le taxe parfois de traitre au Parti socialiste, il s’en moque bien fortement.
S’il est bien vrai qu’il a accepté les missions que lui a proposées Nicolas Sarkozy depuis 2007, l’ancien premier ministre n’y voit aucune contradiction avec ses positions profondément socialistes. Bien au contraire. Il s’agit de favoriser le dialogue, l’échange sur de nombreuses problématiques de grande importance, où l’on a besoin précisément des lumières, de l’expertise de chacun.
un des journalistes présents sur le plateau a dit que c'est lui qui aurait du être président à la place de Mitterrand
qu' a représenté cet homme pour la France, lui a-t-on volé sa destinée?
il a parlé en termes choisis de Georges Frèche, il n'est pas tombé dans les louanges exagérés.
Quand on l'écoute, on a le sentiment que cette race de politiciens commencent à être rare.
enfin, je me trompe peut-être
