les propositions du PS en matière de sécurité
Posté : 18 novembre 2010 12:32
1. Donner la priorité à la sécurité publique et accroître la présence des gendarmes et des policiers dans la rue. L’investissement devra d’abord porter là où l’Etat est défaillant. Les efforts viseront évidemment à restaurer la capacité d’action de la police nationale, mais aussi celle de la gendarmerie, tant les deux forces sont souvent aujourd’hui pareillement confrontées à un processus de quasi-clochardisation de leurs services.
2. Sanctuariser le budget « sécurité intérieure » du ministère de l’Intérieur. L’objectif est de revenir sur les milliers de suppressions d’emplois programmées tout en poursuivant la nécessaire démarche visant à concentrer gendarmes et policiers sur leur cœur de métier. L’effectif total des gendarmes sera porté à 100 000 et celui du corps d’encadrement et d’application à 105 000.
3. Faire de la protection des plus vulnérables notre première ambition. C’est donc d’abord la baisse du nombre de victimes qui sera recherchée en mettant l’accent sur la lutte contre les violences faites aux personnes.
4. Permettre à chaque territoire, par une concertation étroite entre les responsables des forces de sécurité, le parquet et les élus locaux, de définir son schéma de sécurité publique, qui définisse des priorités et fixe des objectifs (...) Les moyens mis en œuvre pour garantir la tranquillité publique doivent donc s’adapter aux spécificités des situations locales et donner naissance à de véritables « stratégies locales de sécurité ».
5. Redonner toute sa place à l’esprit de responsabilité et d’ »initiative chez l’ensemble des fonctionnaires, en restaurant leur capacité d’engagement pour la résolution des conflits et l’aplanissement des difficultés entre citoyens.
6. Abandonner la « politique du chiffre » au profit d’une évaluation fondée sur la qualité du service public. L’efficacité des forces de sécurité sera mesurée qualitativement à partir du service rendu à la population (efficacité, rapidité, dialogue) et non basée sur une culture du rendement.
7. Voter une loi de programmation et de coordination sur la sécurité et la justice pénale. Elle marquera la cohérence de la nouvelle politique de sécurité et permettra de relancer l’indispensable et urgent effort d’équipement aujourd’hui sacrifié par les choix de la droite.
8. Définir les « zones de sécurité prioritaires » dans lesquelles un traitement curatif préalable sera engagé et qui mobilisera, durant le temps nécessaire, les services de répression et de renseignement concernés par la lutte contre l’économie souterraine et les violences urbaines.
9. Déployer, dans ces zones, une « police des quartiers » placée sous la responsabilité opérationnelle des commissaires de police ayant pleine autorité pour coordonner l’ensemble des effectifs de toutes origines employés dans leur ressort territorial. Elle aura pour mission de témoigner de l’engagement durable de l’Etat, de restaurer un climat de confiance avec la population et d’appuyer l’action quotidienne des différents services publics en reprenant la philosophie de la doctrine de la « police de proximité ».
10. Doter l’exécutif local d’un droit d’évocation par le biais de l’ouverture des conseils municipaux ou intercommunaux aux questions de sécurité. Chaque semestre le responsable territorial des forces de sécurité rapportera, aux côtés du maire ou du président de la communauté de communes, devant le conseil municipal ou communautaire sur l’état de la situation sécuritaire du territoire ainsi que les résultats obtenus par les services de police et de gendarmerie.
2. Sanctuariser le budget « sécurité intérieure » du ministère de l’Intérieur. L’objectif est de revenir sur les milliers de suppressions d’emplois programmées tout en poursuivant la nécessaire démarche visant à concentrer gendarmes et policiers sur leur cœur de métier. L’effectif total des gendarmes sera porté à 100 000 et celui du corps d’encadrement et d’application à 105 000.
3. Faire de la protection des plus vulnérables notre première ambition. C’est donc d’abord la baisse du nombre de victimes qui sera recherchée en mettant l’accent sur la lutte contre les violences faites aux personnes.
4. Permettre à chaque territoire, par une concertation étroite entre les responsables des forces de sécurité, le parquet et les élus locaux, de définir son schéma de sécurité publique, qui définisse des priorités et fixe des objectifs (...) Les moyens mis en œuvre pour garantir la tranquillité publique doivent donc s’adapter aux spécificités des situations locales et donner naissance à de véritables « stratégies locales de sécurité ».
5. Redonner toute sa place à l’esprit de responsabilité et d’ »initiative chez l’ensemble des fonctionnaires, en restaurant leur capacité d’engagement pour la résolution des conflits et l’aplanissement des difficultés entre citoyens.
6. Abandonner la « politique du chiffre » au profit d’une évaluation fondée sur la qualité du service public. L’efficacité des forces de sécurité sera mesurée qualitativement à partir du service rendu à la population (efficacité, rapidité, dialogue) et non basée sur une culture du rendement.
7. Voter une loi de programmation et de coordination sur la sécurité et la justice pénale. Elle marquera la cohérence de la nouvelle politique de sécurité et permettra de relancer l’indispensable et urgent effort d’équipement aujourd’hui sacrifié par les choix de la droite.
8. Définir les « zones de sécurité prioritaires » dans lesquelles un traitement curatif préalable sera engagé et qui mobilisera, durant le temps nécessaire, les services de répression et de renseignement concernés par la lutte contre l’économie souterraine et les violences urbaines.
9. Déployer, dans ces zones, une « police des quartiers » placée sous la responsabilité opérationnelle des commissaires de police ayant pleine autorité pour coordonner l’ensemble des effectifs de toutes origines employés dans leur ressort territorial. Elle aura pour mission de témoigner de l’engagement durable de l’Etat, de restaurer un climat de confiance avec la population et d’appuyer l’action quotidienne des différents services publics en reprenant la philosophie de la doctrine de la « police de proximité ».
10. Doter l’exécutif local d’un droit d’évocation par le biais de l’ouverture des conseils municipaux ou intercommunaux aux questions de sécurité. Chaque semestre le responsable territorial des forces de sécurité rapportera, aux côtés du maire ou du président de la communauté de communes, devant le conseil municipal ou communautaire sur l’état de la situation sécuritaire du territoire ainsi que les résultats obtenus par les services de police et de gendarmerie.