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La Fondation pour l'innovation politique (Fondapol) organise ce jeudi un colloque sur le thème «A quoi rêvent les classes moyennes». Pour l'occasion et pour nourrir les échanges lors du colloque, l'Ifop a réalisé une «Enquête sur la France des classes moyennes». De quoi dresser le portrait-type du Français appartenant à la classe moyenne, ce qui fait quand même 52% de la population.

Son revenu moyen est de 3.762 euros par mois (par foyer), et il estime vivre correctement de ses revenus. La preuve: il considère que son niveau d'endettement est réduit, est satisfait de son statut social, pensant qu'il y a des situations pires que la sienne. Effectivement, il bénéficie moins des aides sociales, que la moyenne des Français, que ce soit la prime pour l'emploi, le RSA, les allocations familiales, ou les bourses d'études pour ses enfants.

Loisirs et études supérieures pour ses enfants

Le Français appartenant à la classe moyenne vit en maison individuelle, est propriétaire de son logement principal, et est satisfait de l'endroit où il vit. Il possède deux voitures, part en vacances chaque année, et se passe rarement de soins médicaux (soins dentaires, optiques, ou généraux).

Il est satisfait de l'établissement fréquenté par ses enfants, et s'ils sont en âge de le faire, ces derniers poursuivent des études supérieures.

Le Français appartenant à la classe moyenne fréquente moins les hards-discounts que la moyenne des Français (43% contre 39%), réussit à économiser quelque 307 euros par mois sur un livret A, et possède une assurance-vie.

je suis un peu surprise concernant le français moyen surtout pour deux affirmations .
La première: ses enfants font des études supérieures
la seconde: il va moins dans les hard discounts .
et encore plus surprise quand je vois qu'il peut mettre plus de 300€ de côté par mois .
Je me demande si cette enquète ne date pas des années 80, c'est à dire à la fin des 30 glorieuses .

miragen a écrit : je suis un peu surprise concernant le français moyen surtout pour deux affirmations .
La première: ses enfants font des études supérieures
la seconde: il va moins dans les hard discounts .
et encore plus surprise quand je vois qu'il peut mettre plus de 300€ de côté par mois .
Je me demande si cette enquète ne date pas des années 80, c'est à dire à la fin des 30 glorieuses .

Il y a au moins 70 % de réussite au bac, non ? Donc de personnes qui accèdent aux études supérieures. Cela me semble cohérent.

Jarod,
Je ne crois pas car,qui dit grandes études ne dit pas forcément travail au bout, loin de là, et puis on peut être bachelier et se ramasser à l'université .
Justement j'ai lu quelque part, que c'est la première fois qu'on voit çà, les générations à venir de classe moyenne auront un train de vie infèreieur à celui de leurs ainés .
Le chomage et la cherté de la vie sont passés par là .

miragen a écrit : Jarod,
Je ne crois pas car,qui dit grandes études ne dit pas forcément travail au bout, loin de là, et puis on peut être bachelier et se ramasser à l'université .
Justement j'ai lu quelque part, que c'est la première fois qu'on voit çà, les générations à venir de classe moyenne auront un train de vie infèreieur à celui de leurs ainés .
Le chomage et la cherté de la vie sont passés par là .

Je pense qu'il y a une incompréhension, il n'a jamais été question de dire qu'accéder aux études supérieures consistait nécessairement à les réussir et à obtenir un emploi conforme à l'issue.

Mais c'est toujours un plaisir de converser avec vous.

miragen a écrit : je suis un peu surprise concernant le français moyen surtout pour deux affirmations .
La première: ses enfants font des études supérieures la seconde: il va moins dans les hard discounts .
et encore plus surprise quand je vois qu'il peut mettre plus de 300€ de côté par mois Je me demande si cette enquète ne date pas des années 80, c'est à dire à la fin des 30 glorieuses .

J'ai eu 3 enfants = les3 ont fait des études supérieures


Non , ce n'est pas une surprise ; j'en faisais autant

Il faut dire que je sortais d'un milieu non favorisé et que j'ai appris à mes enfants à ne pas y retourner