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Je pense aux personnes souffrant de maladies incurables et invalidantes, de douleurs chroniques.
faut-il légaliser l'euthanasie comme dans certains pays voisins?

Je pense qu'il faut être très prudent, l'euthanasie est un mot trop fort et rébarbatif, il faut développer plus les services de soins palliatifs pour être à l'écoute des malades, soulager les souffrances des malades cela fait déjà et on donne aux malades en phase terminale des cocktails pour que le malade s'endort en douceur et définitivement et le personnel soignant respecte le secret professionnel avec aussi en accord avec la famille....!

Je ne sais pas si le terme légaliser est approprié, il tendrait à faire penser que l'acte est déjà couramment pratiqué hors-la-loi comme la consommation de cannabis, ou jadis l'avortement ... ce qui en fait n'est pas si faux lorsque un toubib compréhensif laisse faire la nature sans acharnement thérapeutique.

Comme pour un don d'organe posthume ou la déclaration de ses dernières volontés, l'intéressé devrait pouvoir se prononcer officiellement à l'avance sur ce sujet et préciser dans quels cas l'appliquer s'il n'est plus en mesure de décider une fois la maladie trop avancée. Sinon, il y a forcément un risque de dérive.

tant que les lobbies de la médecine seront enracinés a l'Élysée comme a l'heure actuelle,l'euthanasie ne sera pas légalisé.ca fait tourner le bizness sur le dos du con-tribuable français.

Fonck1 a écrit : tant que les lobbies de la médecine seront enracinés a l'Élysée comme a l'heure actuelle,l'euthanasie ne sera pas légalisé.ca fait tourner le bizness sur le dos du con-tribuable français.

Quel rapport ?

Sergent Major a écrit : Je ne sais pas si le terme légaliser est approprié, il tendrait à faire penser que l'acte est déjà couramment pratiqué hors-la-loi comme la consommation de cannabis, ou jadis l'avortement ... ce qui en fait n'est pas si faux lorsque un toubib compréhensif laisse faire la nature sans acharnement thérapeutique.

Comme pour un don d'organe posthume ou la déclaration de ses dernières volontés, l'intéressé devrait pouvoir se prononcer officiellement à l'avance sur ce sujet et préciser dans quels cas l'appliquer s'il n'est plus en mesure de décider une fois la maladie trop avancée. Sinon, il y a forcément un risque de dérive.

Le fait de ne pas faire d'acharnement thérapeutique est déjà prévu dans la loi, sauf erreur de ma part. L'euthanasie, c'est différent, puisqu'il s'agit d'administré un produit létal, c'est une assistance au suicide.

Docteur Jekill et Mister Hyde

Je suis contre l"'acharnement thérapeutique ; mais je crains que cela ne donne des idées aux "cerveaux félés ", comme une certaine infirmière qui euthanasiait tous ses patients qui se plaignaient

VERNON a écrit : Docteur Jekill et Mister Hyde

Je suis contre l"'acharnement thérapeutique ; mais je crains que cela ne donne des idées aux "cerveaux félés ", comme une certaine infirmière qui euthanasiait tous ses patients qui se plaignaient

Là, ce n'est plus de l'euthanasie, c'est de l'assassinat !

J'ai du mal à voir un avis tranché sur cette question. S'agissant d'une assistance au suicide, la question fondamentale me semble être celui du consentement du malade.

Jarod1 a écrit : Là, ce n'est plus de l'euthanasie, c'est de l'assassinat !

J'ai du mal à voir un avis tranché sur cette question. S'agissant d'une assistance au suicide, la question fondamentale me semble être celui du consentement du malade.

D'accord , mais dans sa tête , c'était tout simplement un acte charitable. Heureusement , c'est une exception.

VERNON a écrit :
D'accord , mais dans sa tête , c'était tout simplement un acte charitable. Heureusement , c'est une exception.

Oui, dans sa tête malade !

Jarod1 a écrit : Quel rapport ?

je crois qu'il veut parler des traitements miracles qu'on soumet aux malades, et que les laboratoires se font un plaisir de tester sur eux de plus

mais je pense plus aux bizness des personnes maintenues en vie dans des hôpitaux ou cliniques, alors que les protocoles contre la douleur ne suffisent pas à leur rendre un peu de confort et de dignité et qui aimeraient partir, seulement, elles sont "rentables" quelque part

L'euthanasie est une option lorsque le malade est dans une phase avec une mort imminente.

Jarod a absolument raison sur la question : cela ne peut être décidé que par le malade, dans une situation ou la mort de ce dernier est imminente. Il y a déjà des mesures prévues par la loi et les services hospitaliers en la matière : l'euthanasie "passive", qui consiste à stopper tout traitement et de diminuer la douleur au maximum pour que le malade puisse partir "naturellement", sans forcer les choses, mais avec le moins de douleur possible.

Mais sur un autre plan, l'euthanasie "active" serait (peut-être, on peut le penser) contre le serment d’Hippocrate, en ce qui concerne les médecins eux-mêmes...

Même si je suis favorable à une euthanasie "active", cela doit se faire dans des conditions précises et sous-contrôle. Il faut éviter à la fois que les proches du malade portent plainte contre les services hospitaliers alors que le malade lui-même souhaite partir en paix, mais aussi que les médecins et le personnel soignant soit respectueux de la loi et n'appliquer que cette mesure que quand la situation est appropriée. C'est difficile de déterminer un cadre légal pour éviter tout abus des parties. Il faut être très prudent.

Et j'en reviens à ma réflexion première : quelle est le degré d'éclairage du consentement d'une personne dont tu dis à juste titre "que la mort est imminente" ? Au crépuscule de nos vies, sommes-nous dans un état mental adapté à une telle prise de décision ? Très complexe.

Jarod1 a écrit : Et j'en reviens à ma réflexion première : quelle est le degré d'éclairage du consentement d'une personne dont tu dis à juste titre "que la mort est imminente" ? Au crépuscule de nos vies, sommes-nous dans un état mental adapté à une telle prise de décision ? Très complexe.

D'accord sur ce point. Un avis médical semble nécessaire, mais en aucun cas, la décision peut venir du personnel soignant. Prenons pour exemple une personne dont la mort ne semble pas imminente, mais que la douleur et l'état psychologique le pousse à en finir : que faire ? L'euthanasier ou insister et peut-être le sauver ?

Difficile à évaluer, c'est clair ! C'est pourquoi la notion "moribond" en droit importe. Il faut à la fois que la situation évaluée médicalement soit claire et que l'accord du patient et/ou de sa famille soient les deux éléments constitutifs d'une décision de ce genre.

doublon a écrit : D'accord sur ce point. Un avis médical semble nécessaire, mais en aucun cas, la décision peut venir du personnel soignant. Prenons pour exemple une personne dont la mort ne semble pas imminente, mais que la douleur et l'état psychologique le pousse à en finir : que faire ? L'euthanasier ou insister et peut-être le sauver ?

Difficile à évaluer, c'est clair ! C'est pourquoi la notion "moribond" en droit importe. Il faut à la fois que la situation évaluée médicalement soit claire et que l'accord du patient et/ou de sa famille soient les deux éléments constitutifs d'une décision de ce genre.

Je ne pense pas que la décision puisse provenir de la famille, elle ne peut venir que du patient lui-même. Y a des capteurs d'héritage, et pas que chez Mamie Zinzin !