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Cinq personnes sont jugées ces jeudi et vendredi pour avoir déployé "Pédophiles chômeurs consanguins: bienvenue chez les Ch'tis" lors d'une finale de coupe de la Ligue entre le PSG et Lens.


Bienvenue au palais de justice. Pour "provocation à la haine ou à la violence dans une enceinte sportive", quatre hommes et une femme comparaissent ces jeudi et vendredi devant le tribunal correctionnel de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Ils sont accusés d'avoir jouer un rôle dans la banderole injurieuse de la finale de la coupe de la Ligue entre le PSG et Lens. Ils risquent jusqu'à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.

Ce 29 mars 2008, à la 55e minute du match, des supporters ultras parisiens liés à la tribune Boulogne déploient pendant quelques minutes sur l'un des virages du Stade de France une banderole sur laquelle est écrit "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les ch'tis". Une référence insultante au film de Dany Boon, qui vient de connaître un immense succès en salles.

Quelques jours plus tard, l'enquête de la police judiciaire aboutit à la mise en examen de plusieurs supporters parisiens liés à la tribune Boulogne, à partir d'enregistrements vidéo. Elle révèle que la banderole a été réalisée la veille de la finale et que des supporters se sont partagés les lettres pour les introduire subrepticement dans le Stade de France. Cinq d'entre eux, qui ont assuré ignorer la signification du message, ont bénéficié d'un non-lieu.

Moins d'un mois après ce match, la ministre de l'Intérieur d'alors, Michèle Alliot-Marie, dissout les "Boulogne Boys", l'association qui avait places réservées dans les tribunes où la banderole a été déployée. Depuis, la mort d'un supporter de Boulogne dans des affrontements avec des membres de la tribune Auteuil en février dernier a abouti à la dissolution de toutes les associations ultra du PSG. Trois personnes sont à ce jour mises en examen pour "homicide volontaire" dans ce dossier, le prochain procès qui concerne des supporters parisiens.

Crapulax a écrit : 1 an aprés,les révélations fracassantes! Qu'ils se donnent meme pas la peine de détailler,on le sait,encore les vilains supporteur Parisiens,les B.B en tete bien sur!Encore une fois,je pisse sur la Ligue et ses merdes de repésentants!


NB:On en revient aux tensions entretenues avant la dissolution,toujours la meme chose!

Fonck1 a écrit : le football,c'est quoi,un sport,ou des insultes?

dinosaure a écrit : Tu veux une réponse polie ou une réponse honnête ?

miragen a écrit : Un an ferme, c'est ridicule, ce n'est pas la sanction appropriée, surtout .
Le pognon, il n'y a que çà qui marche !
Ils n'ont pas de pognon ces crétins des Alpes, euh de Paris ?
Obligation de manger des fricandelles jusqu'à ce que leur panse en éclate ! et du maroilles trempé dans le café au lait, çà, c'est de la punition !

tisiphoné a écrit : je trouve tout ça très exagéré, bien sur c'est de mauvais goût , mais pourquoi lfaire tant de cas de cette banderole, alors qu'on en voit de bien similaire dans tous les stades et que les chants sont assez fumeux aussi

Alors que le PSG reçoit Lens demain pour le compte des 32e de finale de la Coupe de France, le Tribunal correctionnel de Bobigny a rendu aujourd'hui son verdict concernant la fameuse banderole anti-Ch'tis déployée en mars 2008 lors de la finale de la Coupe de la Ligue, PSG-Lens. Le parquet avait demandé de la prison avec sursis contre trois des prévenus dans cette affaire, mais les peines sont finalement bien en-deça des réquisitions. Cinq supporters du PSG ont été condamnés à un an d'interdiction de stade et à des amendes de 300 à 600 euros pour avoir déployé la banderole.