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Trois semaines après son départ du gouvernement, Jean-Louis Borloo est sorti de son silence. L'occasion pour lui de promettre d'utiliser "pleinement" sa "liberté de parole", lors d'un "dîner de la République" qui a réuni de nombreuses personnalités politiques et de la société civile ce jeudi.

Après son échec dans la course pour Matignon face à François Fillon, le président du Parti radical (associé à l'UMP), a "fait le choix sans amertume de renoncer aux responsabilités ministérielles". "J'ai retrouvé mon indépendance, ma liberté de pensée et de parole. Je les utiliserai pleinement", a promis celui qui retrouvera son siège de député au sein du groupe UMP mardi.

La République en plat principal

Jean-Louis Borloo n'a pu s'empêcher au cours d'un plaidoyer pour une "refondation du pacte républicain", de viser les "conservateurs qui ont l'air raisonnable, sérieux, bien coiffé", une claire allusion au Premier ministre. "Mais en réalité, ce sont eux qui ne sont pas raisonnables. Ce sont eux qui ne sont pas professionnels, car un professionnel s'adapte toujours au progès et au mouvement", a-t-il encore asséné.

Et de pointer ensuite les dysfonctionnements de la République: "Est-ce encore la République quand on a les écoles de riches et les écoles de pauvres? Est-ce encore la République quand il y a tant d'écart entre les communes pauvres et les communes riches?". "Est-ce encore la République quand on laisse la ficalité aux seuls techniciens?", a-t-il dit, lui qui plaidait récemment pour un "Grenelle de la fiscalité".

Pas (encore?) de candidature

Il a également engagé des discussions avec ses amis centristes de la majorité, dans la perspective de la présidentielle de 2012. Mais il se refuse pour l'heure d'évoquer son éventuelle candidature: "(...) j'ai simplement décidé, un nouvelle fois de m'engager dans le combat républicain, pour le progrès, la justice, l'égalité, la fraternité".

Parmi les convives figuraient Laurence Parisot, Charles Beigbeder, Jean-Pierre Chevènement, Bernard Tapie, Malek Boutih, Jean-Michel Baylet, Xavier Bertrand, Gérard Larcher, Rama Yade, et deux proches de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino et Alain Bauer.

miragen a écrit : Cà me fait penser à la Cène, célèbre dernier repas de Jésus avant la trahison de Judas qui était à table avec les 12 autres .
Seule différence, c'est qu'il y a plusieurs Judas dans le repas de Borloo, Je ne vois pas très bien ce que viennent faire X Bertrand et M Boutih à la même table .

miragen a écrit : Tisi,
Tu as peut être raison, mais dans ce cas, je ne vois pas trop l'intérêt de la présence de JM Baylet qui est plus de gauche et encore moins celle de Fadela Amara, ni celle de Jégo, tous deux, éjectés comme des malpropres .
Sarkozy est trop à droite et en complet désaccord avec tous ces "cocus" dont Borloo est le chef .

Dans un entretien au Parisien partiellement publié samedi sur le site internet du quotidien, Bernard Tapie s'est dit prêt à aider Jean-Louis Borloo dans une éventuelle candidature centriste à la présidentielle, "s’il veut réunir les deux familles radicales". L'homme d'affaires a affirmé notamment que l'ex-ministre de l'Ecologie avait été "profondément meurtri" par "l’attitude de certains membres du gouvernement et de l’UMP pour le discréditer". "Jean-Louis connaît ses adversaires et il ne se couchera pas", a ajouté Bernard Tapie.

Dans un entretien au Parisien partiellement publié samedi sur le site internet du quotidien, Bernard Tapie s'est dit prêt à aider Jean-Louis Borloo dans une éventuelle candidature centriste à la présidentielle, "s’il veut réunir les deux familles radicales". L'homme d'affaires a affirmé notamment que l'ex-ministre de l'Ecologie avait été "profondément meurtri" par "l’attitude de certains membres du gouvernement et de l’UMP pour le discréditer". "Jean-Louis connaît ses adversaires et il ne se couchera pas", a ajouté Bernard Tapie.

Fonck1 a écrit : il a une liberté de penser au commissariat pour ne pas déranger ,comme le gars de sud

Parmi les convives figuraient Laurence Parisot, Charles Beigbeder, Jean-Pierre Chevènement, Bernard Tapie, Malek Boutih, Jean-Michel Baylet, Xavier Bertrand, Gérard Larcher,Rama Yade, et deux proches de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino et Alain Bauer.

Evincée du gouvernement lors du remaniement ministériel, Rama Yade vient de rejoindre le Parti radical de Jean-Louis Borloo. Selon une information du Parisien.fr confirmé par l'AFP, l'ex-secrétaire d'Etat aux Sports dit espérer apporter de nouvelles idées au parti centriste par sa sensibilité "humaniste et progressiste".

L'ex-secrétaire d'Etat au Sports devait rencontrer la semaine dernière le nouveau patron de l'UMP, Jean-François Copé, pour discuter d'une mission sur la cohésion sociale au sein du parti présidentiel. Mais n'ayant pu trouver un accord avec la nouvelle direction de l'UMP sur les conditions de cette mission, elle a décidé de rejoindre les radicaux, alliés de l'UMP, a-t-on souligné dans l'entourage de Mme Yade.

Elle reste néanmoins liée à l'UMP, puisque le Parti radical a un contrat d'association avec le parti de Nicolas Sarkozy.