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Anne-Lorraine Schmitt, cette étudiante de 23 ans avait été tuée dans une rame du RER D en novembre 2007. Le procès de son meurtrier présumé, un violeur récidiviste, s'ouvre ce lundi.


Tentative de viol et meurtre par 34 coups de couteau: voilà les accusations auxquelles devra répondre Thierry Devé-Oglou lors de son procès, qui s'ouvre ce lundi aux assises de Pontoise (Val-d'Oise) sur fond de débat sur la récidive.

Le dimanche 25 novembre 2007, Anne-Lorraine Schmitt, 23 ans, était retrouvée en fin de matinée ensanglantée et inconsciente en gare de Creil (Oise) dans une rame du RER D en provenance de Paris. Elle meurt sur place quelques minutes plus tard et le drame connaît alors un très fort retentissement médiatique et politique en France.

L'enquête conduit à un manutentionnaire, Thierry Devé-Oglou, retrouvé blessé et qui assure avoir été agressé dans le RER entre Louvres et Fosses (Val d'Oise). Mais les enquêteurs retrouvent sur lui des traces d'ADN de l'étudiante.


Son casier judiciaire révèle aux gendarmes que Devé-Oglou, âgé aujourd'hui de 43 ans, a été condamné en février 1996 par la cour d'assises de l'Oise à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour un viol commis en janvier 1995 dans un RER sous la menace d'un couteau. Il avait été remis en liberté en février 1997. En garde à vue dix ans plus tard, l'homme avoue "avoir pété un câble" en tentant de violer Anne-Lorraine Schmitt avant de la poignarder.

Le meurtre d'Anne-Lorraine Schmitt avait été commis, alors qu'un projet de loi contre la récidive était justement examiné par l'Assemblée nationale. Nicolas Sarkozy avait alors demandé que l'accusé "jugé et condamné" et surtout qu'il ne soit pas "remis en liberté une fois sa peine de prison effectuée".

Le père d'Anne-Lorraine, le général Philippe Schmitt, s'est lancé dans un combat pour "changer la justice". Mais l'avocat de l'accusé, Me Mahieddine Bendaoud, "ne veu(t) pas que (son) client soit le bouc émissaire d'un système social".

dinosaure a écrit : Il est inadmissible que la peine pour le premier viol ait été si faible et qu'un suivi psychiatrique n'ai pas été imposé.
C'est là qu'il y a eu dysfonctionnement.

En revanche, le "combat contre la récidive" c'est de la couille en barre. C'est trop facile de faire l'éloge de la trouille sachant qu'il n'y a AUCUN moyen de savoir à l'avance s'il y aura ou non récidive.

Jarod1 a écrit : D'où la question de l'utilité réelle du "suivi psychiatrique" qui n'aboutit sur aucune certitude scientifique, ça n'est pas l'idéal, mais il faut commencer par des peines beaucoup plus sévères.

Fonck1 a écrit : ben yen a eu un,puisque quelqu'un la "laissé sortir" stipulant "qu'il y ai peu de chances de récidives.... :roll:

dinosaure a écrit : Trouve toi un dico et relis la définition de "suivi psychiatrique" ou même de "suivi". Ca dérive du mot "suite" et ça se passe après la prison.

Fonck1 a écrit : ah après d'accord.

mais la question,c'est POURQUOI l'a t-on laissé sortir sur cet avis:"il y a peu de chances qu'il récidive"....

véra a écrit : Et bien maintenant qu'il a tué et que c'est un cinglé pathologique qu'il pourrisse en prison.......!

dinosaure a écrit : De toute façon il aurait fini par sortir à l'expiration de sa peine.
On ne peut pas traiter un délinquant sexuel (violeur, pédophile) c'est à dire un malade comme un cambrioleur.
On peut raisonnablement penser que la prison amène un cambrioleur à ne pas récidiver et à s'amender et retrouver sa place dans la société.
Dans le cas d'un délinquant sexuel pathologique (*) c'est totalement aléatoire. Ce genre d'individu DOIT être suivi médicalement.


(*)c.a.d. pas le gars fin bourré qui a participé à un viol entrainé par ses copains.