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Pourquoi faudrait-il toujours situer les politiques dans un clivage gauche/droite ?
Leurs idées peuvent être étiquetées plus de droite et d'autres plus de gauche.
Est-ce que ce clivage droite/gauche n'est pas une manière d'orienter le vote de certains électeurs qui se réclament toujours appartenir à l'un ou l'autre de ces clivages ?

S'ils se réfèrent à ces étiquettes, vont-ils s'intéresser aux idées des politiques qui n'appartiennent pas au clivage qu'ils ont choisi, mêmes si ces dernières sont intéressantes ?

Et vous, tenez-vous compte de l'étiquette du politique que vous soutenez ?

Nicolas Dupont-Aignan, que l'on situe généralement à droite a dit :

"Je ne renie pas d'ailleurs que je suis un homme de droite par certains côtés.
Pour autant, je pense être beaucoup plus à gauche que Dominique Strauss-Kahn ou Ségolène Royal sur d'autres points."

Ducon-Gnangnan est un populiste à deux balles. Effectivement il n'est ni de droite, ni de gauche. Il est à côté de la plaque.

dinosaure a écrit : Ducon-Gnangnan est un populiste à deux balles. Effectivement il n'est ni de droite, ni de gauche. Il est à côté de la plaque.

Moi je le trouve excellent ; je vais d'ailleurs voter pour lui s'il obtient les 500 signatures exigées.
C'est un souverainiste nullement populiste, bien au contraire.

Dupont Aignan est proche, me semble-t-il, de DSK, de M Vals, de M LePen , bref de tous ceux qui n'osent pas applaudir la réaction des deux mains.
Son idée de protectionnisme franco-européen rejoint une tendance actuelle - mais son coeur va au capital, à la mondialisation heureuse et au dumping social.
Le 'tout libéral ' allié au retour à l'ordre moral me parait suspect -
D'autre part, il me semble aussi que les gros appareils que sont les partis politiques sont arrivés en fin de vie : ça tourne sur soi et il n'en sort rien de bien pour l'intéret général dont on nous rebat les oreilles.
Marre aussi de la consanguinité entre le politique et les médias. On a besoin d'air pour respirer.

moi je trouve qu'il a des idées intéressantes qui sont des alternative a la droite de sarkozy.
il a des couilles.

je ne sais pas si je voterais pour lui,son programme n'est pas toujours tout rose.
je le trouve pertinent sur certains points.

dinosaure a écrit : Effectivement il n'est ni de droite, ni de gauche. Il est à côté de la plaque.

Ben qu'est ce tu fous au Modem ?

Ce qui me dérange chez lui, c'est qu'il veux retourner au franc. D'un point de vue économique, c'est suicidaire.

Steph a écrit : Ben qu'est ce tu fous au Modem ?

Ce qui me dérange chez lui, c'est qu'il veux retourner au franc. D'un point de vue économique, c'est suicidaire.

+1 steph.quand est ce qu'on monte un parti?

il est aussi partisan de l'identité nationale : un Marine LePen en costard

Dupont Aignan flirte avec des idées d'une France "légèrement" dépassée : se revendiquer du gaullisme, c'est bien gentil, mais c'est regarder en arrière à mon sens...

Il n'est guère surprenant qu'il ait des idées allant d'une gauche "radicale" au idées d'une droite prônant une souveraineté nationale très forte, car de Gaulle faisait souvent appel à la gauche... C'est typique du gaullisme de s'effacer de tout clivage. Mais certains idées sont néanmoins discutables... Rappelons un peu ce qu'est le gaullisme (ce n'est pas vraiment une doctrine d'ailleurs...) :

- L'indépendance de la France, par le refus de sa « vassalisation » à des organismes supranationaux, à des superpuissances ou aux puissances économiques et financières. Cette indépendance est défendue dans les domaines politiques, économiques, culturels, diplomatiques et militaires.
- Par extension, le respect à travers le monde des nations, entités culturelles façonnées par l'histoire et rempart des peuples contre les impérialismes.
- Un pouvoir exécutif fort et stable qui donne au président de la république un rôle primordial.
- Un lien direct entre le chef et le peuple passant au-dessus des corps intermédiaires (élection du chef de l'État au suffrage universel direct, recours fréquent au référendum).
- Le rassemblement de tous les Français, au-delà du clivage gauche / droite, source de division et donc de déclin, via le lien direct du chef et du peuple et la politique sociale.
- Le refus du libéralisme économique classique au profit d'une économie orientée par l'État en vue d'un développement volontariste (la planification, l'aménagement du territoire, les grands projets publics, le keynésianisme. etc.).
- Le double refus du capitalisme et des socialismes révolutionnaires au profit d'une « troisième voie » sociale. Au-delà d'une protection sociale avancée, la participation (aux bénéfices, aux décisions, à la propriété de l'entreprise), aussi appelée l'association capital-travail, doit réconcilier les Français entre eux et aboutir à la fois à la justice et à l'efficacité.
- Sur la méthode : le pragmatisme et le refus des carcans idéologiques en vue d'atteindre les objectifs fixés : indépendance et rayonnement de la France dans le monde, unité intérieure de la France au service du projet patriotique.

Alogos a écrit : il est aussi partisan de l'identité nationale : un Marine LePen en costard

je ne suis pas contre l'idée d'une "identité nationale".

pour moi,la france,c'est pas l'islamisme,pas plus les cathos,que les autres.
c'est pas non plus le communisme.
c'est pas non plus lepen,il n'a pas a s'octroyer une identité nationale.

certes,les racines de ce pays ont des dominances chrétiennes.on a botté le cul aux curés,c'est pas pour s'en taper d'autres.
mais, nous avons quand même "une certaine" façon de vivre,on a pas envie de se faire emmerder par des religions,ni même un parti politique.

on aspire a la liberté?

on aimerait un peu de fraternité,ou aussi d'égalité.

mais ces maximes,c'est ni par la politique et ses courants,ni par les religions qu'on les atteins.

c'est par le rassemblement du peuple.

en cela,il se revendique du gaullisme (personne est vraiment gaulliste) et a une ligne de conduite assez définie.

je peu comprendre son "identité nationale" a LUI.

c'est pas un gros mot....