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15.000 jeunes en mission de service civique en 2011, c'est ce que souhaite la secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative, Jeannette Bougrab, ce vendredi dans un entretien au Figaro.
«C'est déjà un succès»

«Le dispositif est encore à ses débuts, mais je crois pouvoir dire que c'est déjà un succès», a-t-elle indiqué en précisant que «depuis septembre plus de 5.000 jeunes ont commencé une mission et 32.000 se sont inscrits sur le site Internet du service civique».

Jeannette Bougrab a ajouté que «de nouvelles campagnes de sensibilisation» seront lancées. «Un effort particulier sera porté en Seine-Saint-Denis, qui est le département le plus jeune de métropole», a-t-elle dit. La secrétaire d'Etat a exprimé le voeu qu'«un nombre plus important de missions se déroule à l'étranger».
Un décret en préparation

Evoquant «l'après service civique», Jeannette Bougrab veut inciter les entreprises à «intégrer, à l'avenir, cet engagement dans leur politique de ressources humaines». «Un décret est par ailleurs en préparation pour que l'expérience du service civique soit prise en compte pendant les études supérieures», a-t-elle expliqué.

Le service civique, créé en mars 2010, permet aux jeunes âgés de 16 à 25 ans d'accomplir une mission d'intérêt général indemnisée (entre 542 à 641 euros par mois) auprès d'établissements agréés (associations, secteur public...) pendant six à douze mois.

papirenard a écrit : Lorsque en 1996 Jacques Chirac décide de supprimer le service national, il pense prendre une mesure populaire (voire électoraliste) sans mesurer les dégâts que cela allait causer sur notre jeunesse, et particulièrement ceux qui se retrouvaient sans diplômes. Comme toujours nos politiques cherchent à savoir quel impact telle ou telle mesure aura sur l'opinion sans vérifier le bien fondé ou non de cette mesure, c'est évident dans ce cas.

Non seulement la professionnalisation de nos armées a entrainé une réduction drastique de leurs effectifs mettant en péril la possibilité de remplir ses missions, mais en plus le lien social et éducatif indéniable du service national a disparu à tel point qu'aujourd'hui ils cherchent à rattraper le coup en voulant créer ce service civique mais comme toutes choses cette réalisation n'aboutira à rien de bon, faute de réels moyens que maintenant nous n'avons plus!

Il aurait été tellement plus simple de simplement réformer le service national, de mieux lui préciser ses missions, mais là, nos politiques et Chirac en particulier auraient dû faire preuve de clairvoyance, ne rêvons pas!!!