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En 2011, Sarkozy veut une «année utile» et promet «de défendre de toute ses forces l'euro»
POLITIQUE - Les chef de l'Etat a annoncé aussi que les jurés populaires seraient introduits...

Honneur du chef de l’Etat, c’est le dernier des politiques à adresser ses vœux aux Français. Nicolas Sarkozy a commencé par revenir sur une année 2010 «rude» pour beaucoup de Français, avec «la crise économique» qui «a continué à faire sentir ses effets» et provoquée des «injustices».

Alors en 2011, Nicolas Sarkozy souhaite une «année porteuse d’espérance», une «année utile». Car si 2012 est une année importante, «nous sommes en 2011 nous ne pouvons nous payer le luxe d’une année d’immobilisme pré-électoral». «Mon devoir est de privilégier l’intérêt général. Jusqu’à la dernière minute de mon mandat je n’aurai d’autre règle que celle-là», a assuré le chef de l’Etat.

Alors il va «réformer», lancer des grands chantiers, «parce que c'est la seule façon de préserver notre modèle et notre identité.» Notamment celui de la «dépendance». Et celui de l’harmonisation «de notre fiscalité avec nos voisins allemands» pour «protéger des délocalisations». Enfin, pour «protéger de la violence» de délinquants multirécidivistes, il a annoncé la constitution «de jurés populaires», car «ainsi c’est le peuple qui pourra donner son avis» sur les faits délictueux.
«La fin de l'euro serait la fin de l'Europe»

Son grand chantier, c’est également la défense de l’euro, alors que certains appellent à en sortir vu les turbulences financières qui affectent la zone euro. «La fin de l’euro serait la fin de l’Europe», a-t-il dit, or, «l’Europe est essentielle à notre avenir, à notre identité». Il promet donc de «défendre de toutes ses forces» la monnaie unique. «La France tiendra ses engagements en rééquilibrant ses comptes», a-t-il précisé à cet effet.

Enfin, Nicolas Sarkozy est revenu sur le grand sujet qui va occuper son année: la présidence du G8 et du G20. La France, a-t-il promis, y défendra «l’idée d’un monde moins brutal» et notamment les idées de «multilaréralisme», de «respect des droits de l’Homme» et de «respect» de l’environnement.

A propos c'est lui qui a écrit le discours?

C'est un chef de l'Etat debout devant une projection du perron de l'Elysée qui a adressé ses voeux à la Nation, vendredi soir, à quelques heures du Nouvel An. Dans son allocution pré-enregistrée qui a duré moins de dix minutes, retransmise pour la première fois sur la plateforme Dailymotion, il a promis de poursuivre les réformes «utiles», au bénéfice de la «protection» des Français, une idée répétée huit fois.

«Nous ne pouvons pas, a-t-il affirmé dans un style oral, nous payer le luxe d'une année d'immobilisme préélectoral».

Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy fait de la nouvelle année une année de reconquête, alors que le scrutrin de 2012 est déjà dans tous les esprits. Rentré jeudi d'une semaine de repos au Maroc, il a défendu le bilan de son action et détaillé sa feuille de route pour une année qu'il veut voir comme «porteuse d'espérance».

La crise. Le président de la République a commencé son allocution en évoquant la «rude» année 2010, où les remous de la crise économique ont «exacerbé» chez les Français «le sentiment d'injustice».

«La fin de l'Euro serait la fin de l'Europe». Comme il l'a déjà fait ces dernières semaines, Nicolas Sarkozy a défendu au passage la monnaie européenne, dans la tourmente après les crises grecque et irlandaise. «L'isolement de la France serait une folie», a-t-il lancé, «la fin de l'euro serait la fin de l'Europe». Le chef de l'Etat a également réaffirmé son objectif de réduction des déficits, «sous peine de voir notre indépendance gravement menacée».

Les réformes se poursuivront. «La croissance revient. Les grandes réformes engagées commencent à porter leurs fruits», s'est réjoui le chef de l'Etat en citant l'autonomie des universités, le crédit impôt-recherche et la défiscalisation des heures supplémentaires.

A l'agenda 2011 du gouvernement, il a cité la réforme de la dépendance, «car chacun a le droit à sa dignité face aux souffrances du grand âge». Celle de la fiscalité, avec la suppression du bouclier fiscal très impopulaire, doit «protéger des délocalisations». Comprendre que la réforme n'ira pas dans le sens voulu par l'opinion, l'hyper-taxation des plus riches. Quant à l'introduction de jurés populaires dans les tribunaux correctionnels, elle doit protéger les Français «de la violence chaque jour plus brutale» des délinquants multirécidivistes.

Les retraites. L'hôte de l'Elysée n'a pas manqué de louer sa réforme controversée des retraites. «Ce sont les pensions de nos aînés qui ont été sauvées», a-t-il dit rappelant que la réforme des retraites, dont le principe d'allongement des cotisations a été publié aujourd'hui au journal officiel, a sauvé le système par répartition d'une «faillite inéluctable».

Le chef de l'Etat s'est aussi présenté en garant du respect des «principes républicains les plus chers» comme «la laïcité et le refus du communautarisme», citant la loi interdisant le port de la burqa.

Sans entrer dans le détail, il a enfin évoqué les priorités de «sa» présidence des G8 et G20 en faveur, notamment, d'un «monde plus régulé».

Bien avant 20 heures, plusieurs de ses rivaux potentiels de Nicolas Sarkozy l'avaient devancé dans cet exercice des voeux. Après ce message du 31 décembre, le chef de l'Etat entame mardi à Saint-Dizier (Haute-Marne) son traditionnel marathon des voeux.

Alogos a écrit : L'était nerveux notr' chef des tas : front crispé, mains nouées - il lisait son prompteur avec peine. On sentait que ça ne l'intéressait pas de parler à la télé.
2011, c'est avant 2012 : j'attends rien de particulier - Va y avoir des hausses, et puis après des grèves, des manifs etc.

Alors il va «réformer», lancer des grands chantiers, «parce que c'est la seule façon de préserver notre modèle et notre identité.» Notamment celui de la «dépendance». Et celui de l’harmonisation «de notre fiscalité avec nos voisins allemands» pour «protéger des délocalisations». Enfin, pour «protéger de la violence» de délinquants multirécidivistes, il a annoncé la constitution «de jurés populaires», car «ainsi c’est le peuple qui pourra donner son avis» sur les faits délictueux.
«La fin de l'euro serait la fin de l'Europe»

Barbapoutre a écrit : C'est bien vrai ça!
Il a trébuché au moins une fois et c'était visible qu'il lisait quelque chose!

Fonck1 a écrit :
Pensez vous que pour 2011,les choses vont changer?