le 8 janvier 1996 disparaissait F Mitterrand, quel homme était-il ? quelle est sa place dans l'histoire de France ?
a-t-il été un bon président ? quel est son héritage ?
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 10:45
par gemmill
c'etait un vrai grigou , mais tellement moins malfaisant que les socialopes d'aujourd'hui...
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 10:52
par Barbapoutre
gemmill a écrit : c'etait un vrai grigou , mais tellement moins malfaisant que les socialopes d'aujourd'hui...
Tu veux dire qu'il était avare? :roll: :roll: :roll:
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 11:06
par tisiphoné
Barbapoutre a écrit :
Tu veux dire qu'il était avare? :roll: :roll: :roll:
:oops:
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 12:06
par PELINAC
Vichy....Resistance tardive .......Ministre sous Mendes (Algérie...!!!)....attentat de l'observatoire...........pour finir avec l'affaire Pellat , Beregovoy, De Grosouvre !
Un opportuniste avide de pouvoir.....avec une cour de flatteurs autour de lui ..... rien d'autre !
Je ne parle pas de Mazarine .....c'est du domaine privé...rien à dire.
Et dire que j'ai voté pour lui en 81 !
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 12:23
par tisiphoné
PELINAC a écrit : Vichy....Resistance tardive .......Ministre sous Mendes (Algérie...!!!)....attentat de l'observatoire...........pour finir avec l'affaire Pellat , Beregovoy, De Grosouvre !
Un opportuniste avide de pouvoir.....avec une cour de flatteurs autour de lui ..... rien d'autre !
Je ne parle pas de Mazarine .....c'est du domaine privé...rien à dire. Et dire que j'ai voté pour lui en 81 !
tu es un homme de gauche ?
comment tu l''expliques avec le recul ?
aujourd'hui, est-ce la même configuration ?
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 14:00
par PELINAC
tu es un homme de gauche ?
J'étais...mais on peut se tromper.
A l'époque issue d'une famille de "résistants durant la guerre..qui considéraient François comme un usurpateur...." j'étais le seul de la famille a croire a un jour nouveau...après l'ère Giscard.....
Le retournement de veste de Mitterrand a été rapide.....un an plus tard la rose c'est changée en Cactus .
Pour faire le bilan de la première période : "les 7 Mitterand" de Catherine Ney.
Aujourd'hui le manque total de réalité du PS, en particulier sur la mondialisation...,et ces divers courants...me laisse perplexe.
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 14:05
par tisiphoné
PELINAC a écrit :
J'étais...mais on peut se tromper.
A l'époque issue d'une famille de "résistants durant la guerre..qui considéraient François comme un usurpateur...." j'étais le seul de la famille a croire a un jour nouveau...après l'ère Giscard.....
Le retournement de veste de Mitterrand a été rapide.....un an plus tard la rose c'est changée en Cactus .
Pour faire le bilan de la première période : "les 7 Mitterand" de Catherine Ney.
Aujourd'hui le manque total de réalité du PS, en particulier sur la mondialisation...,et ces divers courants...me laisse perplexe.
même Ségolène qui dit son envie de lui succéder ?
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 14:22
par PELINAC
même Ségolène qui dit son envie de lui succéder ?
Ségolène c'est un Sarko en jupon......
Je préfère Martine......mais son passé intransigeant (35h).....me fait peur
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 14:28
par Agatha
PELINAC a écrit : Vichy....Resistance tardive .......Ministre sous Mendes (Algérie...!!!)....attentat de l'observatoire...........pour finir avec l'affaire Pellat , Beregovoy, De Grosouvre !
Un opportuniste avide de pouvoir.....avec une cour de flatteurs autour de lui ..... rien d'autre !
Je ne parle pas de Mazarine .....c'est du domaine privé...rien à dire.
Et dire que j'ai voté pour lui en 81 !
Idem, j'ai voté pour "ça" !
Mais bon je n'ai pas envie d'une piqûre de rappel, surtout quand je vois le PS qui se rapproche du bonimenteur Mélenchon.
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 14:32
par tisiphoné
Agatha a écrit :
Idem, j'ai voté pour "ça" !
Mais bon je n'ai pas envie d'une piqûre de rappel, surtout quand je vois le PS qui se rapproche du bonimenteur Mélenchon.
je croyais que c'était le PC qui lui ouvrait les bras
Ce que Mitterrand a légué à l'économie française
Posté : 08 janvier 2011 16:23
par tisiphoné
La retraite à 60 ans appartient désormais au passé. Mais d'autres réformes adoptées sous François Mitterrand façonnent aujourd'hui encore l'économie et la société hexagonales.
Ce 8 janvier 2011, le PS commémore les quinze ans de la mort de François Mitterrand. L'héritage laissé par le premier - et jusqu'à présent unique - président de gauche de la Ve République a récemment été décrié par notre actuel chef d'Etat, Nicolas Sarkozy, à propos de la retraite à 60 ans. Ce symbole appartient désormais au passé, la réforme des retraites votée en 2010 ayant repoussé ce curseur de deux ans. Mais de nombreuses réformes économiques et sociales adoptées pendant les deux septennats de "Tonton" - surnom utilisé par les services de sécurité des voyages officiels - sont toujours en vigueur aujourd'hui. Quitte à susciter encore des débats. Inventaire.
La 5e semaine de congés payés
L'arrivée au pouvoir d'une majorité socialo-communiste devait être couronnée de symboles: en 1936, le Front populaire instaura la semaine de travail de 40 heures et deux semaines de congés payés; en 1981, Mitterrand créa la cinquième semaine de congés payés et la semaine de 39 heures, intégralement compensée au niveau des salaires. Le programme électoral du candidat PS prévoyait d'aller encore plus loin dans la réduction du temps travail, avec une semaine de... 35 heures. L'hostilité du patronat et le tournant de la rigueur en 1982 enterra ce projet. C'est Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry qui le déterrèrent en 1997. Depuis 2000, la durée légale du travail hebdomadaire est de 35 heures. Aujourd'hui, le débat sur un réaménagement de la durée légale du travail agite de nouveau la majorité et l'opposition. Pourtant, les diverses réformes votées par la droite depuis 2002 ont considérablement réduit la portée de cette réforme phare du gouvernement Jospin.
Le RMI
Les années Mitterrand resteront marquées par l'explosion du chômage et l'accroissement des inégalités sociales. En 1988, Mitterrand est réélu. Après deux années de cohabitation, la gauche retrouve le pouvoir. Si le chômage a légèrement reflué, le nombre de chômeurs en fin de droits prend des proportions inquiétantes. Un grand nombre d'entre eux se retrouvent sans ressources. C'est pour répondre à cette urgence sociale que Michel Rocard crée le revenu minimum d'insertion. La réforme sera votée en 1988 par l'Assemblée à la quasi-unanimité. S'il n'a pas réduit la fracture sociale - c'est sur ce thème que Jacques Chirac a remporté la présidentielle de 1995, ce filet de sécurité pour les plus démunis aura permis à des milliers de Français de ne pas sombrer dans la déchéance. Le seuil du million de bénéficiaires a été franchi en 1995. Le RMI a été remplacé en juillet 2009 par le revenu de solidarité active (RSA), censé favoriser le retour à l'emploi. Le RMI a en effet pêché par son manque d'accompagnement des bénéficiaires. Le volet "insertion" prévu par la loi de 1988 n'a jamais été mis en place. Aujourd'hui, près de 1,3 million de personnes touchent toujours le "RSA" socle, l'équivalent du RMI.
L'ISF
Elu sur un programme social de relance par la consommation, Mitterrand augmente massivement en 1981 les prestations sociales (allocations familiales, chômage, revalorisation du minimum vieillesse, du SMIC, etc.). Pour faire face à cette hausse de la dépense publique, le gouvernement doit trouver de nouvelles recettes. En 1982, il crée l'impôt sur les grandes fortunes (IGF). Jacques Chirac le supprimera lors de la première cohabitation du quinquennat de Mitterrand, en 1987. Mais la gauche persiste et signe. Fraîchement réélu, en 1989, François Mitterrand le rétablit en 1989, sous l'appellation ISF, impôt de solidarité sur la fortune, car ses recettes sont gagées pour financer le RMI. La droite, qui n'a jamais manqué une occasion de critiquer cet impôt, censé faire "fuir" les riches hors du pays, ne l'a jamais supprimé. Pas encore. Cette hypothèse est envisagée dans le cadre de la grande réforme de la fiscalité du patrimoine annoncée pour la mi-2011. La suppression de l'ISF serait la contrepartie de celle du bouclier fiscal, instauré par Nicolas Sarkozy en 2007 et devenu symbole d'injustice sociale.
La CSG
La contribution sociale généralisée a été créée par Michel Rocard lors du second septennat de Mitterrand, en 1991, pour diversifier le financement de la protection sociale. La CSG est assise sur l'ensemble des revenus (activité, placements, épargne) des personnes domiciliées en France ainsi que sur les revenus tirés des jeux. Son taux est fixe et non progressif. L'idée était que les allocations familiales qui ne bénéficient pas aux salariés ne soient pas financées par les seuls revenus du travail. La création de la CSG a profondément modifié le système de financement de la Sécurité sociale. La droite ne l'a jamais supprimée: son taux a même été augmenté. Aujourd'hui, ses recettes sont largement supérieures à celles de l'impôt sur le revenu.
Les lois Auroux
Il s'agit d'un ensemble de quatre lois modifiant profondément le droit du travail, votées en 1982. Parmi les principales innovations qu'elles introduisaient, citons l'encadrement du pouvoir disciplinaire du chef d'entreprise, la création d'un droit d'expression des salariés, le financement du comité d'entreprise, l'obligation de négociations annuelles sur les salaires et l'organisation du travail ou encore la création du CHSCT. Ces lois ont profondément modernisé le dialogue social et l'organisation du travail en entreprises.²
L'euro
Un an à peine après son arrivée au pouvoir, la gauche doit se rendre à l'évidence: la France est largement dépendante de l'économie mondiale, et plus particulièrement de son voisin allemand. La dispendieuse politique de relance par la consommation mise en place en 1981 est totalement à contre-courant de la politique restrictive menée par Paul Volcker (directeur de la Fed de 1979 à 1987) aux Etats-Unis et par la Bundesbank outre-Rhin. Résultat : les prix flambent et minent la compétitivité des produits français à l'export. Entre 1981 et 1983, le franc sera dévalué trois fois par rapport au mark. S'opposent alors deux idéologies au sein du PS: la ligne Delors-Fabius, qui prône une adaptation à l'économie de marché et la ligne Chevènement, qui plaide pour une fermeture de l'économie française et une sortie du contraignant système monétaire européen. Mitterrand tranche: il choisit l'Europe et a désormais pour objectif un franc fort. C'est le tournant de la rigueur avec comme priorité la lutte contre l'inflation. Fin de l'indexation des salaires sur les prix. De 13% en 1981, l'inflation décline à moins de 3% en 1986. C'est grâce à cette politique de désinflation et du franc fort que la France a pu recoller à l'économie allemande et convaincre son puissant voisin de signer le Traité de Maastricht en 1992, socle fondateur de la zone euro.
Le marché de la dette publique
Cette adaptation de la France à l'économie de marché se traduit par une libéralisation du marché des capitaux. En 1985, Pierre Bérégovoy, alors ministre des Finances, crée trois instruments aux noms un peu barbares : les "obligations assimilables au Trésor" (OAT), les "bons du Trésor à taux fixe à intérêt précompté" (BTF) et les "bons du Trésor à taux fixe à intérêt annuel" (BTAN). En clair: des véhicules financiers correspondant à des obligations de l'Etat, destinés aux investisseurs institutionnels, notamment étrangers. Une véritable révolution de la gestion de la dette publique. Depuis le début, le succès des obligations de l'Etat français, notées "AAA", ne se dément pas. A tel point que la dette de l'Etat vole de record en record. Aujourd'hui encore, la France continue d'emprunter massivement sur les marchés : elle prévoit d'émettre pour 184 milliards d'euros de dette en 2011.
L'audiovisuel privé
TF1 peut dire merci à Mitterrand. Si la chaîne de télévision du groupe Bouygues caracole aujourd'hui en tête des audiences du PAF et réalise de juteux bénéfices publicitaires, c'est grâce à la libéralisation de l'audiovisuel en 1984. Cette réforme fait suite à l'autorisation des radios libres privées en 1981. Mitterrand aura mis fin au monopole des médias publics. Il aura aussi permis à la France, en obligeant les chaînes à contribuer au financement de la production cinématographique, de se doter d'une puissance industrielle culturelle et audiovisuelle.
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 16:50
par PELINAC
La seule chose positive :.....le serrage de pogne avec Helmut......
Re: Il y 15 ans disparaissait F Mitterrand
Posté : 08 janvier 2011 16:56
par Agatha
En tout cas le nom est bien choisi en mémoire du vieux roublard : j'arnaque ; un bon coup...de pub !
Mitterrand et ses "héritiers"
Posté : 08 janvier 2011 17:06
par tisiphoné
«Aujourd’hui, Mitterrand est une icône», juge Gérard Grunberg, politologue au Cévipof, spécialiste du PS. Et indépassable, puisque c’est le seul président socialiste de la Ve République. Pas étonnant que pour le 15e anniversaire de la mort de Mitterrand, au moment où le PS s’apprête à désigner son champion à la présidentielle, on passe.les candidats au «mitterrandomètre». «Ils sont tous des enfants de Mitterrand», assure le politologue. «Notamment parce qu’il a réconcilié les socialistes avec le pouvoir, il a fait du PS un parti de gouvernement». 20minutes.fr les a passé au crible.
Ségolène Royal
Un Mitterrand en jupon? A un moment, la rumeur courait même qu’elle était la fille cachée de Mitterrand… Sa filiation avec Tonton est la plus évidente, notamment parce qu’elle s’y réfère très régulièrement. Encore dans sa dernière fête de la fraternité, elle a parlé de la «force tranquille». Niveau famille d’ailleurs, ils ont été élevés dans le même milieu: plutôt bourgeois, conservateur et catholique. La présidente de la région Poitou-Charentes a été longtemps au cabinet de Mitterrand puis ministre. C’est même lui qui lui a trouvé son ex-circonscription. «C’est celle qui ressemble le plus à Mitterrand dans sa volonté inébranlable d’arriver au pouvoir», analyse Gérard Grunberg.
Celle qui croit à sa bonne étoile malgré les défaites - Mitterrand n’a-t-il pas été élu à sa 3e tentative? - «a retenu de lui une capacité à nouer un lien direct avec les Français, que la politique est relation personnelle avec le peuple, ajoute Rémi Lefebvre, prof de sciences politiques à Reims. Mais elle oublie un peu vite que Mitterrand était un homme de parti, elle préfère l’évacuer».
Martine Aubry
Au contraire de Royal, époque Mitterrand à la conquête du pouvoir, la maire de Lille s’approcherait plus de l’homme du parti d’Epinay. Elle a pris le parti en 2008 au congrès de Reims au prix d’alliances contre nature, les «carpes et les lapins», comme Mitterrand au congrès d’Epinay en 1971. «Minoritaire, il a gagné en faisant les alliances qu’il fallait, car pour lui, l’important était d’avoir les rênes du parti», rappelle Gérard Grunberg. Sauf qu’il manque une chose essentielle à Aubry, sa détermination pour prendre le pouvoir. En témoigne ses atermoiements actuels sur une éventuelle candidature et sa déclaration à la dernière minute à Reims, le bras tordu par ses alliés.
François Hollande
Lui se serait incarné en Mitterrand tendance Epinay lors de sa décennie à la tête du PS. «Comme Mitterrand, il a été l’homme de la synthèse, celui qui a su trouver les alliances lors des élections» avec les partis partenaires, note Gérard Grunberg. «C’est un homme très intelligent et finalement, il lui manquait la détermination, un défaut qu’il a désormais gommé», ajoute-t-il.
Arnaud Montebourg
Pas facile de voir un lien direct entre les deux si ce n’est la Nièvre, terre de naissance du candidat aux primaires et de députation pour l’ancien président. «C’est un héritier de Mitterrand via Pierre Joxe», note Gérard Grunberg. Mais ça manque un peu de cohérence du côté du «jeune lion». «Il veut être l’homme du coup d’éclat permanent, avec sa critique de la Ve République mais, dans le même temps, il lance les primaires au PS qui sont une grosse patente du parti aux institutions de la Ve République», analyse le politologue. Mitterrand, lui, était l’homme du coup d’éclat permanent lorsqu’il était dans l’opposition mais a peu à peu converti le PS à la Ve, en se faisant élire deux fois à l’Elysée. Et puis, c’est un détail, mais «comme Mitterrand, Montebourg est un avocat à l’art oratoire dans la tradition parlementaire de la IIIe ou Ive République». Et comme Mitterrand avait son pèlerinage à la roche de Solutré, Montebourg a le sien au Mont Beuvray.
Manuel Valls
Comme Mitterrand, il a dans son ADN la conquête du pouvoir. Et comme Mitterrand en son temps, certains se demandent aujourd’hui si Valls est vraiment socialiste voire de gauche. Mais c’est bien tout. Et pour cause, le député-maire d’Evry était un jeune rocardien, ennemi intime de François Mitterrand. «Valls a ce côté très rocardien du ‘parler vrai’, de dire les choses qui dérange en se disant ‘tant pis si je suis minoritaire si je suis dans le vrai’», relève Grunberg.
Dominique Strauss-Kahn
C’est peut-être le moins mitterrandien de tous. Il n’a jamais démontré une «envie» de pouvoir, même s’il s’est déjà présenté aux primaires en 2006. Le parti et ses manœuvres ne l’intéressent pas plus. Esprit brillant, il a été nommé ministre de l’Industrie par Mitterrand en 1991, ministre star des Finances en 1997 sous Jospin. Mais «Tonton» avait avant tout «une grande culture littéraire», il ne «comprenait rien à l’économie», relève Rémi Lefebvre. A la différence de Strauss-Kahn, génie de l’économie. Pas très mitterrandien donc mais c’est celui qui, s’il y va, a le plus de chance d’être élu contre Nicolas Sarkozy.