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Pour protester contre la fermeture de leurs compagnies, 90 CRS rhodaniens se sont mis en arrêt maladie.


Quatre-vingt-dix CRS de la compagnie de Sainte-Foy-les-Lyon se sont fait porter pâle ce mercredi pour manifester leur colère contre le projet de fermeture de leur compagnie.

Ces policiers, qui représentent 70% des effectifs de la compagnie, ont présenté des arrêts maladie à leur hiérarchie pour justifier leur absence au service, la seule façon pour eux, qui sont interdits de droit de grève et soumis au devoir de réserve, d'exprimer leur mécontentement.

"Ces arrêts maladie sont à mettre directement en relation avec le projet de fermeture de la compagnie qui doit être annoncée officiellement le 2 février, explique Franck Heguilein, secrétaire régional SGP-Police. On nous a dit que nous étions excellents après les émeutes urbaines de Grenoble et de Lyon et puis on nous supprime. On est assommés".

Selon lui, jusqu'à huit compagnies seraient concernées en France par des fermetures similaires, dont celles de Marseille, Bordeaux, Lille, Troyes et Metz.

C'est la première fois depuis la création des CRS, il y a 67 ans, que des compagnies sont menacées par des projets de fermeture.

Une assemblée générale doit se tenir jeudi à Lyon pour décider de la suite à donner au mouvement.

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a confirmé mercredi des "études en cours" sur la fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille alors que, selon des sources proches de l'Intérieur, est aussi programmée celle de sept escadrons de gendarmerie mobile.

Jarod1 a écrit : Ces arrêts maladie de complaisance devraient être lourdement sanctionnés.

Il ne s'agit ni plus ni moins que d'escroquerie aux prestations sociales, passibles de correctionnelle.

coincetabulle a écrit : mdr.
la correctionnelle ! rien que ça
et pour un stationnement sur les clous on brûle la voiture ?

plus sérieusement, avec 3,2 seconde de réflexion, je fais le lien entre impossibilité de faire grève et expression de son mécontentement avec les moyens à sa disposition.

Jarod1 a écrit :
Quand tu deviens CRS avec tous les avantages que ça représente, TU SAIS QUE TU N'A PAS LE DROIT DE FAIRE GREVE ET DONC TU FERMES TA GUEULE OU TU DEMISSIONNES MAIS TU N'ESCROQUES PAS LA COLLECTIVITE AU MOYEN DE CERTIFICATS MEDICAUX DE COMPLAISANCE PARCE QUE MOSSIEUR NE VEUT PAS ETRE MUTE.

doublon a écrit : Zen mec, zen.

Jarod1 a écrit :
Quand tu deviens CRS avec tous les avantages que ça représente, TU SAIS QUE TU N'A PAS LE DROIT DE FAIRE GREVE ET DONC TU FERMES TA GUEULE OU TU DEMISSIONNES MAIS TU N'ESCROQUES PAS LA COLLECTIVITE AU MOYEN DE CERTIFICATS MEDICAUX DE COMPLAISANCE PARCE QUE MOSSIEUR NE VEUT PAS ETRE MUTE.

Fonck1 a écrit : je ne voudrais pas dire de bêtises jarod,mais contrairement aux militaires,les CRS (qui font me semble t-il) parti de la police nationale,ont le droit de grève.
par contre,il est évient que les certificats médicaux,c'est lamentable.

peut etre peut t-on les contrôler le jour des manifs? histoire de voir leur assignation a résidence?

Le ministère de l'Intérieur a annoncé lundi soir avoir renoncé à son projet de fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille, qui avait provoqué une grogne inédite dans leurs rangs, ont indiqué à l'AFP des sources syndicales et l'Intérieur.

Le ministre Brice Hortefeux a "décidé de ne supprimer aucune compagnie" de CRS, mais "de redéployer 280 postes de CRS vers des missions de sécurité publique sur le terrain", a-t-il indiqué à l'issue d'une réunion avec les syndicats.

"C'est donc l'équivalent de deux compagnies qui seront prélevées sur les effectifs globaux de 12.000 CRS pour être réaffectés", a ajouté le ministre.

Dans l'après-midi, les syndicats avaient été reçus par le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, qui leur avait confirmé que "des pistes de fermeture étaient envisagées" pour les compagnies de Marseille et Lyon.

Ce projet avait suscité une grogne inédite dans les rangs des CRS, avec une multiplication des arrêts maladie, des actions symboliques et même un début de grève de la faim.