15 ans de rétention pour avoir voyagé entre USA et Europe
Posté : 28 mai 2011 16:04
La peine est tombée, 15 ans de rétention juste par ce que vous avez voyagé entre les États-Unis et l’Europe! Mais rassurez-vous, ce n’est pas vous qui allez être gardé durant cette période mais vos données personnelles. Un accord entre Washington et Bruxelles permet donc aux USA de garder vos données personnelles pour une durée de 15 ans dont les détails de carte de crédit, les numéros de téléphone et l’adresses de domicile, les USA pouvant ensuite à loisir éplucher ces informations, dès fois que vous soyez de gros terroristes…
Les données personnelles de millions de passagers qui voyagent entre les États-Unis et l’Europe, y compris les détails de carte de crédit, numéros de téléphone et adresses de domicile, peuvent être conservés par le département américain de la sécurité intérieure pendant 15 ans, selon un projet d’accord entre Washington et Bruxelles suivant une fuite auprès du journal le Guardian.
La «diffusion restreinte» de ce projet qui a émergé des négociations entre les États-Unis et l’UE, ouvre la voie pour stocker les données des passagers des compagnies aériennes afin d’être analysés par des États-Unis de manière automatisée, l’exploitation de ces données sera assurée par des programmes de profilage pour lutter contre le terrorisme, la lutte contre la criminalité et l’immigration clandestine. Les Américains veulent imposer aux compagnies aériennes de fournir des listes de passagers le plus rapidement possible et complètes, 96 heures avant le décollage.
L’accord reconnaît qu’il y aura des occasions où les gens pourrons être retardés ou empêchés de voler parce qu’ils seront mal identifiées et donc considérés comme une menace, et leur donnera le droit de déposer une requête en révision judiciaire devant la Cour fédérale des États-Unis. Il décrit également les procédures en cas de pertes de données prévue ou toute autre divulgation non autorisée. Le texte comporte des dispositions en vertu desquelles « des données personnelles sensibles» – comme l’origine ethnique, les opinions politiques, et les détails de la santé ou la vie sexuelle – peuvent être utilisés dans des circonstances exceptionnelles si la vie d’un individu pouvait être mise en péril.
La période de rétention de 15 ans est susceptible de se révéler très controversée car elle est trois fois plus grande que les cinq années prévus dans les PNR de l’UE (Passenger Name Record), en provenance et au sein de l’Europe. Une période de cinq ans et demi vient d’être négocié dans un accord similaire avec l’Australie. L’Allemagne et la France ont sont préoccupés par cet accord et doutent de la nécessité de la mesure.
Suite et source en anglais sur guardian.co.uk
Les données personnelles de millions de passagers qui voyagent entre les États-Unis et l’Europe, y compris les détails de carte de crédit, numéros de téléphone et adresses de domicile, peuvent être conservés par le département américain de la sécurité intérieure pendant 15 ans, selon un projet d’accord entre Washington et Bruxelles suivant une fuite auprès du journal le Guardian.
La «diffusion restreinte» de ce projet qui a émergé des négociations entre les États-Unis et l’UE, ouvre la voie pour stocker les données des passagers des compagnies aériennes afin d’être analysés par des États-Unis de manière automatisée, l’exploitation de ces données sera assurée par des programmes de profilage pour lutter contre le terrorisme, la lutte contre la criminalité et l’immigration clandestine. Les Américains veulent imposer aux compagnies aériennes de fournir des listes de passagers le plus rapidement possible et complètes, 96 heures avant le décollage.
L’accord reconnaît qu’il y aura des occasions où les gens pourrons être retardés ou empêchés de voler parce qu’ils seront mal identifiées et donc considérés comme une menace, et leur donnera le droit de déposer une requête en révision judiciaire devant la Cour fédérale des États-Unis. Il décrit également les procédures en cas de pertes de données prévue ou toute autre divulgation non autorisée. Le texte comporte des dispositions en vertu desquelles « des données personnelles sensibles» – comme l’origine ethnique, les opinions politiques, et les détails de la santé ou la vie sexuelle – peuvent être utilisés dans des circonstances exceptionnelles si la vie d’un individu pouvait être mise en péril.
La période de rétention de 15 ans est susceptible de se révéler très controversée car elle est trois fois plus grande que les cinq années prévus dans les PNR de l’UE (Passenger Name Record), en provenance et au sein de l’Europe. Une période de cinq ans et demi vient d’être négocié dans un accord similaire avec l’Australie. L’Allemagne et la France ont sont préoccupés par cet accord et doutent de la nécessité de la mesure.
Suite et source en anglais sur guardian.co.uk