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Elle était donnée partante depuis plus d'un an. Son départ est désormais officiel : l'Etat a décidé de ne pas reconduire Anne Lauvergeon à la tête d'Areva, qu'elle présidait depuis 11 ans. C'est ce qu'ont annoncé les services du Premier ministre, jeudi, dans un communiqué. La présidente du groupe nucléaire, dont le second mandat s'achève à la fin du mois de juin, a été reçue jeudi par François Fillon.

Il «lui a été confirmé», indique le texte, que «l’Etat soutiendrait la candidature de Luc Oursel à la présidence du directoire d’Areva». Luc Oursel est l'actuel directeur général délégué du groupe dont l'Etat est «actionnaire majoritaire», à hauteur de 90%, comme le rappelle le communiqué de Matignon.

Le communiqué ajoute que ce choix a été pris «en accord» avec la ministre de l'Economie Christine Lagarde et qu'il «sera prochainement soumis à l’approbation du conseil de surveillance du groupe en application des statuts d’Areva».
Cette décision intervient alors que la mobilisation en faveur d'Anne Lauvergeon s'était intensifiée, face à la volonté prêtée à Nicolas Sarkozy de ne pas reconduire la seule patronne du CAC 40 avec laquelle il entretient des relations notoirement mauvaises. «Elle n'en fera pas un de plus», aurait déclaré le président à la mi janvier.

«Volonté de l’Etat de privilégier l’expérience industrielle et la connaissance du nucléaire»

A 51 ans, «Atomic Anne» souhaitait pourtant poursuivre son action à la tête d'un groupe né de la fusion en 2001 de Framatome et de la Cogema, un rapprochement qu'elle a supervisé. «Je connais bien cette industrie et mon énergie est entièrement dédiée à Areva, à ses équipes et à ses clients», déclarait elle en janvier dans un entretien au quotidien Le Progrès.

Jeudi, La Tribune affirmait que le chef de l'Etat avait pris sa décision d'écarter Anne Lauvergeon et qu'à la date de mercredi, «le choix était arrêté sur Luc Oursel». Le directeur général délégué d'Areva faisait partie d'une liste de candidats présentée au président de la République en avril sur laquelle figuraient Hervé Guillou ou Marwan Lahoud, tous deux cadres dirigeants d'EADS.

Le choix de Luc Oursel, ingénieur des Mines déjà bien ancré au sein du groupe, marque la volonté d'écarter Anne Lauvergeon sans heurter les salariés, inquiets à la perspective qu'un «outsider» prenne la tête du groupe dans le contexte difficile de l'après-Fukushima. Il «témoigne d’une volonté de l’Etat actionnaire de privilégier (...) l’expérience industrielle et la connaissance du nucléaire, acquises par Luc Oursel chez Areva», souligne Matignon. «L’Etat renouvelle toute sa confiance aux personnels du groupe Areva», conclut le communiqué.

Rananen a écrit : on savait que le petit Nicolas avait une dent contre elle ... le monarque a donc préférez encore une fois prendre en compte son petit plaisir plutôt que l intérêt du pays ...

GEORGES a écrit : Le vrai départ des hostilités de la privatisation et du démantèlement d'Areva et de la filière nucléaire vont pouvoir commencer.
C'est déjà bien avancé chez EDF avec la sous traitance de toutes les opérations de maintenance par des entreprises dont les compétences sont plus que légères.
Fukujima n'a pas servit de leçon, malgré toutes les conneries racontées par les pseudo spécialistes habituels aux ordres des pingouins qui dirigent.

Jarod1 a écrit : En plus, on dirait un travelo.

dinosaure a écrit : Nous attendons toujours ta photo, Apollon.

tisiphoné a écrit :
il est moins beau que ce qu'il pense mais bien bien mieux que tu le crois

dinosaure a écrit : Un gros macho à deux balles oui...

tisiphoné a écrit : jaloux

Jarod1 a écrit : Il était temps de déboulonner cette ancienne conseillère de Mitterand.

Je ne vais pas la plaindre.

En plus, on dirait un travelo.

NSC a écrit : Rassembler EDF et Areva est pertinent, se sont deux compagnies complémentaire et de poids mondial. Les deux entreprises ont tout a y gagner. Cette mégère la refusait par ce qu'elle était sure de perdre son poste et c'est la seule vrai raison de son opposition.