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Vendredi, l'allocation transitoire de solidarité (ATS) entrera en vigueur pour certains seniors.
L'ATS est destinée aux demandeurs d'emploi de 60 ans ayant suffisamment cotisé pour la retraite sans en avoir l'âge légal.

Cette allocation se substitue partiellement à l'allocation équivalent retraite (AER) supprimée en janvier. Elle doit être "versée aux demandeurs d'emploi nés entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1953 pour lesquels les mesures de report de l'âge légal de départ à la retraite ont pu créer, de manière imprévue, un défaut d'allocation, entre leur période d'indemnisation chômage et la liquidation de leurs droits à la retraite", selon le décret publié jeudi.

Les demandeurs d'emploi de 60 ans nés entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1953 pourront donc demander l'ATS pour faire la jonction entre la fin de leurs indemnités chômage et le début de leur pension de retraite, alors que depuis le 1er juillet, l'âge légal de départ à la retraite recule de quatre mois par an. L'octroi de l'ATS dépend de certaines conditions, de ressources notamment. Les bénéficiaires doivent aussi avoir été indemnisés au titre de l'assurance chômage à la date du 10 novembre 2010.

Ce dispositif, annoncé le 3 octobre par le ministre du Travail Xavier Bertrand, permettra aux allocataires de toucher environ 1.000 euros par mois (soit 33,18 euros journaliers maximum).

Le ministère du Travail a estimé que l'ATS coûterait quelque 40 millions d'euros. L'ancienne AER -de quelque 1000 euros- bénéficiait aux demandeurs d'emploi de moins de 60 ans ayant leurs trimestres de cotisation à l'assurance retraite. Elle a été supprimée début 2011, sauf pour ceux qui la touchaient déjà, laissant des milliers de seniors avec au mieux l'Allocation spécifique de solidarité (467 euros mensuels maximum).

Les syndicats réclamaient son rétablissement. Plusieurs ont jugé l'ATS insuffisante, dénonçant l'injustice faite aux moins de 60 ans ayant suffisamment cotisé, donc ayant commencé à travailler jeunes.

coincetabulle a écrit : jarod1, un commentaire ?

moi j'en ai un. comment se fait il que des travailleurs, ayant leur cotas de cotisation retraite, se trouve au chômage, et dans l'impossibilité légale de toucher ce qui leur revient de droit ?

le hasard de l'actualité et de nos participations respectives font qu'on se croise souvent, rien de personnel hein

Jarod1 a écrit : Pas de souci, des fois ça chauffe un peu, c'est bien, c'est même sain, mais il faut y mettre le recul qui s'impose.

Sur ce thème, en plus, je pense te suivre totalement, à mes yeux la durée de cotisations est bien plus importante que l'âge légal, critère au combien artificiel quand on sait que des gens commencent à travailler à 16 ans et d'autres à 26.

coincetabulle a écrit : oui, personnellement je vais me faire enfler de plusieurs années pour avoir droit à une retraite à 100 %. et pas de passe droit pour les gens comme moi qui ont bossé tôt, mais pas dans la bonne génération.
du coup vous m'excuserez de ne pas être toujours très diplomate avec les électeurs responsable de cet enfumage.

tient petit rappel concernant la retraite allemande puisqu'elle est souvent cité par l'UMP qui nous jure que les allemand travaillent plus que les français. mensonge éhonté et parfaitement assumé puisque les allemand bossent pour 35 ans de cotisations. si je calquais mon cas sur le leur, je partirais en retraite pleine à 52 ans. manque juste 8 + 2 + ?? années pendant lesquelles je vais bosser pour payer la retraite d'un chômeur longue durée et / ou d'un cadre supérieur qui se sera coltiné 7 ou 8 ans d'étude. et je ne parle pas du fait que j'ai un travail physiquement éprouvant et un salaire de merde qui correspondra sans aucun doute à une pension de merde.