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C'était une demande unanime des pays de l'Otan : que "les droits de la Femme et de l'Homme soient défendus et soient respectés par le gouvernement afghan", selon les mots du président Sarkozy lors d’une conférence de clôture à l’issu d’un sommet de l’alliance atlantique à Strasbourg en Avril 2009. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que 10 ans après la chute des Talibans, ˝le chemin est encore long avant que les femmes afghanes ne soient vraiment protégées contre la violence et que l'égalité soit réellement respectée ˝ pour reprendre les termes diplomatiques d’un rapport de l’ONU publié le 23 novembre dernier. Dernière illustration en date, l’histoire de Gulnaz, une jeune fille victime d’un viol à l’age de 19 ans et condamnée en 2009 à douze ans de prison pour adultère. Une mobilisation a eu lieu et a fini par arriver aux oreilles du président Karzaï. ˝Le maire de Kaboul˝, son surnom en raison du peu de pouvoir qu’il a en réalité au niveau national, a ordonné la libération de Gulnaz.

Son frère épouse aussi la sœur du violeur
Mais sa libération pourrait être pire que son emprisonnement. En effet, les responsables judiciaires du pays ont décidé d’accompagner la grâce de la prisonnière d’une obligation de se marier avec son violeur, dont elle a eu un enfant en prison, pour lui éviter la stigmatisation dont sont victimes les femmes violées. La jeune femme aurait consenti à cette union à condition que son propre frère épouse la sœur de son agresseur, une exigence visant à s’assurer que son futur époux ne l’agresserait plus à l’avenir.

Une loi existe pourtant, mais elle est peu appliquée
En 2009 une loi a été votée pour éliminer la violence contre les femmes, pénaliser le mariage des enfants, le mariage forcé, l'achat et la vente de femmes sous prétexte de mariage, la tradition de résoudre des conflits par l'échange de femmes (connu sous le nom de "baad"), et 17 autres types de violence contre les femmes, dont le viol. La loi contient également des peines prévues pour les auteurs des crimes. Hélas, ˝les juges, les procureurs et la police dans plusieurs régions d'Afghanistan, ont commencé à appliquer la loi, ce qui est positif. Mais malheureusement seulement dans une petite partie des cas de violence contre les femmes ˝ note la Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay dans ce rapport pré-cité.

gemmill a écrit : "DJEDDAH : Violée par cinq hommes, une femme de 23 ans, célibataire a été condamnée à un an de prison et 100 coups de fouet pour “adultère” et pour avoir tenté d’avorter.
Le tribunal de Djeddah a prononcé le verdict samedi après l’aveu de la victime, qui a reconnu avoir eu des rapports sexuels forcés avec un homme qui lui avait offert de l’accompagner en voiture. L’homme, a avoué la victime, l’a emmenée dans une maison située à l’est de Djeddah. C’est là que lui et quatre de ses amis l’ont violée toute la nuit.
S’apercevant qu’elle était enceinte peu de temps après, elle se rendit à l’hôpital Roi Fahd pour tenter d’effectuer un avortement. Elle était alors enceinte de huit semaines, a confirmé l’hôpital.
Selon l’arrêté du juge, la femme sera incarcérée dans une prison hors de Djeddah où elle purgera sa peine et sera fouettée après l’accouchement de son bébé qui prendra le nom de famille de la mère"

gemmill a écrit : Un universitaire saoudien, Kamal Subhi, a envoyé un document au Conseil de la Choura, qui conseille la monarchie, dans lequel il affirme que le fait d’autoriser les femmes à conduire risquerait d’entraîner la perte de la virginité de celles qui ne sont pas encore mariées.

Le rapport contient également des avertissements selon lesquels permettre aux femme de conduire ferait augmenter la prostitution, la pornographie, l’homosexualité et le divorce.

gemmill a écrit : Un universitaire saoudien, Kamal Subhi, a envoyé un document au Conseil de la Choura, qui conseille la monarchie, dans lequel il affirme que le fait d’autoriser les femmes à conduire risquerait d’entraîner la perte de la virginité de celles qui ne sont pas encore mariées.

Le rapport contient également des avertissements selon lesquels permettre aux femme de conduire ferait augmenter la prostitution, la pornographie, l’homosexualité et le divorce.