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Lu dans "l'Express" n°3435 du 3 mai 2017 page 35 : à la question, Régis Debray irez-vous voter : "je me le demande quand je regarde la sociologie du vote. Le clivage gauche-droite est peut-être dépassé, mais le clivage de classes rarement aussi net.
Le Pen : petites villes désindustrialisées et zones rurales, les paumés.
Fillon : la bourgeoisie tradi, à Paris, le XVIème, le XVIIème, les satisfaits, vieux patrimoine.
Mélenchon : les mécontents qui ont raison de l'ètre.
Macron : le haut de gamme aisé, diplomé et heureux.
J'estime que l'analyse sociologique de l'électorat français par Régis Debray est assez pertinente.
Cela dit, on peut ètre haut de gamme aisé, diplomé et heureux, et voter Mélenchon parce qu'on est mécontent avec raison de la situation sociale et économique de son pays.

Le profil que tu décris dans ta dernière phrase est minoritaire. Assez d'accord avec Debray sur le reste.

Il faut quand même nuancer ces remarques, même si elles sont en partie vraies : Macron ou Le Pen arrivent en tête dans certaines classes sociales, ou dans certaines zones géographiques, ce qui ne veut pas dire qu'ils séduisent TOUS les électeurs ayant le même profil. On a tendance à trop vite généraliser en parlant des "ouvriers" qui voteraient FN, alors qu'ils sont malgré tout majoritaires à ne... pas le faire, même s'il exact que leur score est plus élevé qu'ailleurs. De la même façon, les électeurs de Mélenchon ou Macron ont des profils assez variés. L'électorat de Fillon est sans doute le plus homogène, car comme à chaque élection le candidat de la droite est le seul à pouvoir atteindre des scores soviétiques (parfois plus de 70 ou 80% !) dans certaines villes -les plus riches, comme par "hasard"...

hornby a écrit : Lu dans "l'Express" n°3435 du 3 mai 2017 page 35 : à la question, Régis Debray irez-vous voter : "je me le demande quand je regarde la sociologie du vote. Le clivage gauche-droite est peut-être dépassé, mais le clivage de classes rarement aussi net.
Le Pen : petites villes désindustrialisées et zones rurales, les paumés.
Fillon : la bourgeoisie tradi, à Paris, le XVIème, le XVIIème, les satisfaits, vieux patrimoine.
Mélenchon : les mécontents qui ont raison de l'ètre.
Macron : le haut de gamme aisé, diplomé et heureux.
J'estime que l'analyse sociologique de l'électorat français par Régis Debray est assez pertinente.
Cela dit, on peut ètre haut de gamme aisé, diplomé et heureux, et voter Mélenchon parce qu'on est mécontent avec raison de la situation sociale et économique de son pays.

Mélenchon c'est le degré zéro de la politique. C'est le summum du baratinage. Pour voter mélenchon, il faut avoir perdu ses dernières capacités intellectuelles. Un électeur de mélenchon ne mérite pas d'être appelé être humain. On est dans une sous-espèce dégénérée de l'espèce humaine.

Debray, c'est pas mieux. Appeler les français vivant en zone rurale ou en zone désindustrialisée des paumés. Qu'est-ce que cela mérite ? D'être pendu par les pieds et saigné comme un cochon ? En tout cas ne comptez pas sur moi pour aller le décrocher si il lui arrivait de mériter son sort.

Victor a écrit :

hornby a écrit : Lu dans "l'Express" n°3435 du 3 mai 2017 page 35 : à la question, Régis Debray irez-vous voter : "je me le demande quand je regarde la sociologie du vote. Le clivage gauche-droite est peut-être dépassé, mais le clivage de classes rarement aussi net.
Le Pen : petites villes désindustrialisées et zones rurales, les paumés.
Fillon : la bourgeoisie tradi, à Paris, le XVIème, le XVIIème, les satisfaits, vieux patrimoine.
Mélenchon : les mécontents qui ont raison de l'ètre.
Macron : le haut de gamme aisé, diplomé et heureux.
J'estime que l'analyse sociologique de l'électorat français par Régis Debray est assez pertinente.
Cela dit, on peut ètre haut de gamme aisé, diplomé et heureux, et voter Mélenchon parce qu'on est mécontent avec raison de la situation sociale et économique de son pays.

Mélenchon c'est le degré zéro de la politique. C'est le summum du baratinage. Pour voter mélenchon, il faut avoir perdu ses dernières capacités intellectuelles. Un électeur de mélenchon ne mérite pas d'être appelé être humain. On est dans une sous-espèce dégénérée de l'espèce humaine.

Debray, c'est pas mieux. Appeler les français vivant en zone rurale ou en zone désindustrialisée des paumés. Qu'est-ce que cela mérite ? D'être pendu par les pieds et saigné comme un cochon ? En tout cas ne comptez pas sur moi pour aller le décrocher si il lui arrivait de mériter son sort.

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Dans votre cas vous n'avez rien perdu, pour la simple raison que vous n'en avez jamais eu accès aux capacités intellectuelles.
Vous ne pouvez donc avoir des regrets, car c'est un domaine qui vous a toujours échappé.
C'est pour cela que vous êtes heureux.

Victor se sentirait-il visé ?
Des "paumés", ils sont légions dans la campagne française là ou il y a encore un bar pour les soutenir, et des vieux bourgeois incontinents qui votent contre vents et marées pour Fillon, tout autant !
Il est très pertinent ce Régis Debray.

Debray a raison de parler de clivage de classes.

J'ai entendu Zemmour l'autre jour, qu'on ne peut pas tellement accusé d'être un marxiste dans l'âme, dire que nous assistons à une lutte de classes d'une violence comme nous n'en aurions pas vu depuis le 19ème siècle.