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Emotion et raison.

Posté : 09 octobre 2009 20:02
par sanz
L'émotion est la respiration du coeur. Ce souffle qui sort de l'intérieur et qui soulage l'esprit. La nature impose des maux sans guérisons et condamne à souffrir, parfois même toute une vie. Loin de sa propre nature, le fond de l'être humain demeure coupable, coupable de mensonge et de vanité. Le chemin du juste passe par celui de la pitié et ne croise que rarement celui de l'innocence. C'est éloigné et préservé de lui même que l'humain se retrouve après s'être perdu dans les méandres de ses pensées.

L'émotion c'est la substance vitale de l'esprit sauf que la raison la repousse au fond de ses limites, l'abandonnant à ses propres excés. Débordant dans son enthousiasme, l'émotion se perd et se brise sur le mur de la raison.

Re: Emition et raison.

Posté : 09 octobre 2009 21:39
par Olga
Au cours de notre vie on a le temps d'appréhender nos émotions. Même si nous les ressentons de la même manière à chacun des stimuli qui les provoquent ça n'empêche pas l'esprit d'avoir un regard sur celles-ci et d'en prévoir les conséquences. Personnellement, si je ne peux pas vraiment empêcher une émotion de se produire, je peux l'atténuer et la relativiser. Physiquement je la ressens, mais mentalement il faut batailler pour comprendre qu'on peut choisir une autre voie que ce que l'émotion m'impose par le mal ou le bien qu'elle procure. Et comme à chaque émotion s'ajoute un sentiment, il faut savoir créer son propre tableau des sentiments, ne pas choisir de coller à telle émotion un sentiment qu'on connait par la poésie dépassée ou l'éducation. Improvisez-vous poète de vos émotions, trouvez leur de nouveaux sens.

Re: Emition et raison.

Posté : 10 octobre 2009 15:57
par sanz
Olga a écrit : Au cours de notre vie on a le temps d'appréhender nos émotions. Même si nous les ressentons de la même manière à chacun des stimuli qui les provoquent ça n'empêche pas l'esprit d'avoir un regard sur celles-ci et d'en prévoir les conséquences. Personnellement, si je ne peux pas vraiment empêcher une émotion de se produire, je peux l'atténuer et la relativiser. Physiquement je la ressens, mais mentalement il faut batailler pour comprendre qu'on peut choisir une autre voie que ce que l'émotion m'impose par le mal ou le bien qu'elle procure. Et comme à chaque émotion s'ajoute un sentiment, il faut savoir créer son propre tableau des sentiments, ne pas choisir de coller à telle émotion un sentiment qu'on connait par la poésie dépassée ou l'éducation. Improvisez-vous poète de vos émotions, trouvez leur de nouveaux sens.
Le temps absorbe tout et survie à tout et les émotions ne sont que des éphémères moments qui alimentent la passion. Quant nous appréhendons nos émotions, elles nous apprènnent le bon comme le mauvais qui se trouve en nous mais les appréhender ne nous permet pas toujours de les contrôler ni parfois de les comprendre. Les émotions et le temps nous domine.

L'esprit, à l'image de la raison, porte bien plus qu'un regard sur les émotions, il les jugent. Quant à leurs conséquences, l'esprit fait leur constat et ne pourra anticiper sur elles que quand la mémoire fera son travail sur les émotions à venir.

Attenuer et relativiser une émotion revient à la contrôler, c'est à dire que la raison en prendrait le dessus.

Quand l'émotion s'impose, c'est forcément que la raison est dominée.

le sens à donner à une émotion, revient à lui donner une raison et raison et émotion s'opposent.

Re: Emition et raison.

Posté : 10 octobre 2009 16:12
par Olga
Je ne crois pas qu'émotion et raison s'opposent. Quand quelqu'un te quitte, tu ressens une forte émotion que tu traduiras par la raison comme un sentiment de tristesse. Je veux justement abolir cette idée qu'une émotion désagréable se rattache à un quelconque sentiment qui induira par la suite des choix pervertis par le "nom"du sentiment qu'on a donné à cette émotion. Si tu prônes avoir un sentiment de tristesse parce que ton émotion te fait ressentir quelque chose de désagréable dans ton corps, alors en conséquence ton auto-suggestion du terme "sentiment de tristesse" te mènera à divers choix minables comme "tirer une tronche de con" "faire mine d'être préoccupé" je dis ça en regardant mon entourage. Bien sûr les sentiments sont intimement liés aux émotions et on ne saurait dire qu'une émotion désagréable induise un sentiment de bonheur. En tout cas dans les nuances qu'on reconnait à ces sentiments nous pouvons aller plus loin que ce que la littérature ou les termes communs nous disent.

Re: Emition et raison.

Posté : 10 octobre 2009 16:32
par sanz
Olga a écrit : Je ne crois pas qu'émotion et raison s'opposent. Quand quelqu'un te quitte, tu ressens une forte émotion que tu traduiras par la raison comme un sentiment de tristesse. Je veux justement abolir cette idée qu'une émotion désagréable se rattache à un quelconque sentiment qui induira par la suite des choix pervertis par le "nom"du sentiment qu'on a donné à cette émotion. Si tu prônes avoir un sentiment de tristesse parce que ton émotion te fait ressentir quelque chose de désagréable dans ton corps, alors en conséquence ton auto-suggestion du terme "sentiment de tristesse" te mènera à divers choix minables comme "tirer une tronche de con" "faire mine d'être préoccupé" je dis ça en regardant mon entourage. Bien sûr les sentiments sont intimement liés aux émotions et on ne saurait dire qu'une émotion désagréable induise un sentiment de bonheur. En tout cas dans les nuances qu'on reconnait à ces sentiments nous pouvons aller plus loin que ce que la littérature ou les termes communs nous disent.
Le ressenti est une émotion et celle-ci passe par un sentiment quant à la raison c'est un compris et elle passe par une réflexion. Je vois mal comment émotion et raison ne peuvent s'opposer ou alors peut-être qu'elles peuvent se compléter?.

Je ne vois pas comment une émotion peut se traduire en une raison.

Une émotion est forcément attacher à un sentiment ou un ressenti.

Quand on fait appel à un choix on fait appel à la raison.

Le rapport entre des choix faits et des émotions ressentis est une interaction entre émotion et raison. Une passion entraînne un choix mais les deux sont liés par une réflexion plus près de la raison que de l'émotion.

La littérature, ce ne sont que des mots, c'est à dire du vent.

Re: Emition et raison.

Posté : 10 octobre 2009 18:10
par Olga
Je te laisse le choix de prendre un exemple pour y visualiser chaque terme, qu'en dis-tu ? Genre émotion forte à l'idée d'aller à la piscine parc'que traumatisé par une réflexion sur mes nibards qui s'exprime par un mal-être, et sentiment d'infériorité qui en découle. Mais prends donc un exemple qui te parle.

Re: Emition et raison.

Posté : 10 octobre 2009 18:10
par capitaine
"Il y a une félure en chacun de nous, mais c'est de là que vient la lumière.." Cohen
La raison et l’émotion : Partenaires ou Adversaires

Issus de 5 à 10000 reproducteurs de la préhistoire, l’être humain d’où qu’il vienne agit entre raison et émotion

1/ Emotion :
L’émotion est un trouble souvent causé par la surprise. Parfois on imagine que l’on va être ému par une situation ce qui amplifie la déstabilisation agréable ou désagréable comme une grosse peur ou une grande joie. Cette agitation qu’est l’émotion est un désordre organique. Comment cela fonctionne- t- il ? En fait, il y a émotion lorsqu’il y a une incapacité à s’adapter à la situation. L’émotion désorganise les synthèses mentales. Pour s’adapter le temps et la force sont nécessaires. On dit d’ailleurs : laissez-moi reprendre mes esprits.
Si nous essayons de décomposer les étapes de l’émotion. J’y vois tout d’abord la perception du déclencheur qui est par exemple un bruit, une petite phrase, un touché agréable ou désagréable. Cette perception arrive par les sens. Ensuite vient une tentative d’analyse de la situation. Le déclencheur a une signification une valeur qui est en prise directe avec l’expérience du receveur. Arrive ensuite l’expression corporelle. Cela peut se manifester par le rire, les pleurs, la fuite, la paralysie ou encore une bonne montée d’adrénaline. L’émotion, cette dépense nerveuse, peut conduire à l’épuisement. Ce n’est pas par hasard que l’on dit « Mourir de rire » sans parler des accidents cardiaques. En fait l’émotion est le composé humain dans sa globalité physiologique (le corps) et psychologique (l’esprit).
L’émotion n’est pas sans valeur, elle permet une communication immédiate en dehors de toute relation intellectuelle. Maîtriser son comportement sous le coup de l’émotion est très difficile. D’ailleurs l’émotion est utilisée rituellement dans certaines sociétés dites primitives ou dans les rassemblements religieux. Elle donne de la force aux réalisations et aux transports collectifs. Dans une foule bien chauffée l’émotion se propage souvent par contagion plus que par sympathie. J’ai moi même enfant été très émue lorsque, dans les manifestations du PC, je devais agiter le portrait de Mao et celui de Staline. Mise à part la facile manipulation des jeunes, il y a aussi l’effet du groupe. Les émotions sont à considérer comme un système d’alerte. Elles font parties du fonctionnement de notre cortex préfrontal. Nos neurones mémoire permettent de nous remémorer ce que nous avons vécu et ce que les autres ont vécu. Il faut constater qu’on se souvient mal sans une charge émotionnelle.
L’émotion est une des préoccupations des neurosciences. Car notre comportement dépend de nos émotions et le contrôle social des émotions posent vite un problème d’éthique. Il est difficile de jauger où commence la souffrance morale et le moment où elle devient insupportable pour vivre en société ce qui est le lot de chaque être humain. La pharmacologie moderne propose toutes sortes de cocktail neuropsychoaméliorant ! SSRIS pour baisser la violence, les anti androgènes pour les déséquilibrés sexuels et toute autre médecine pour calmer le comportement des jeunes ou encore améliorer les performances. Que penser d’un bien être chimiquement induit. C’est le soma du meilleur des mondes !

Certaines réactions sont purement émotionnelles d’autres toutes dans la raison. On peut fuir sans être effrayé par une décision réfléchie. Mais dans la plupart des situations émotion et raison sont liés


2/ Raison
La raison distingue l’homme de l’animal. Avec sa raison l’humain connaît juge et détermine sa conduite. Il a la faculté d’agir, de juger par raisonnement et non par simples évocations associatives ou par instinct. Notre cerveau a besoin de classer, de créer des catégories, de s’appuyer sur son histoire, sur son environnement , son éducation etc.. Prendre une décision c’est peser le pour et le contre en fonction des conséquences et son éthique personnelle. L’esprit s’appuie sur certains principes qu’il juge évidents et incontestables. Pour un humaniste il s’agit de rechercher ce qui est conforme au droit à la justice et au devoir et pour un citoyen français ce qui est conforme aux valeurs de la République. La raison, c’est la possibilité de comprendre et de là découlent par exemple les sciences, la morale et l’analyse des relations humaines. L’approche scientifique des fonctions cognitives modifie la vision de notre comportement raisonné.
L’imagerie cérébrale deviendra-t-elle un moyen ultime de lire au fond de chacun d’entre nous. On sait que l’expression « Perdre la raison signifie tenir des propos absurdes ou agir sans logique ». Sans aller jusqu’à l’extrême, est-ce que perdre la raison à savoir faire des erreurs de jugement ne permet pas de progresser pour affronter d’autres situations ?
La raison est l’intelligence élémentaire avec la capacité d’association des idées.
Car sentir sous le coup de l’émotion ne signifie pas analyser et connaître avec son esprit.
Cette faculté de raisonner permet à l’homme de distinguer ce qui est pour lui le vrai du faux, le bien du mal, et de déterminer ensuite sa conduite C’est aussi l’explication d’un fait. Il y a la raison pure et la raison pratique. L’intelligence commence par une faculté d’analyse et de création devant une situation donnée et la fabrication d’outils personnels réutilisables.
(le culte de la raison des Hébertistes 1793/1794).

3/ L’interaction de l’émotion et de la raison (Harmonie et Ethique)
Ce qui fait notre réactivité c’est l’interaction de nos émotions. Ce système d’alerte et notre raison siège dans notre cortex préfrontal et permet la résolution des problèmes. L’un ou l’autre prenant le dessus selon la situation et notre état psychologique du moment. Pour moi, Emotion et Raison sont partenaires. C’est l’équilibre de notre personnalité, un travail de toute une vie pour aller vers l’harmonie. Cet équilibre est bien vite remis en question si la situation est trop nouvelle.
J’aimerai aborder un autre aspect de la modification de nos comportements. L’arrivée de médications à l’excès m’inquiète. Je prendrai quelques chiffres trouvés dans le livre de Hervé Chneiweiss «Neurosciences et Neuroéthique: des cerveaux libres et heureux » : 2,5 millions d’enfants américains soit 4,7% de la population d’âge scolaire sont traités pour leur impulsivité, leur hyperactivité leur inattention à savoir le syndrome de Thada. (Ritaline).
Les antidépresseurs sont actuellement au 3e rang mondial des ventes de médicaments. Les produits dopants contraires à l’éthique médicale sont bien utilisés dans le monde politique sportif le milieu des affaires ou des étudiants (amphétamines et dérivés).
Voici un exemple qui m’a bousculée. Thomas Murray (Centre de recherche éthique le Hastings Center USA) fut l’un des conférenciers d’un colloque sur l’amélioration des performances et la neurobiologie. Après avoir présenté son sujet, ce chercheur parla des progrès thérapeutiques et du soulagement des souffrances dûes à l’émotion. Puis il s’appuya sur une exemple concret en livrant au public sa terrible expérience. Cinq ans plus tôt sa femme et lui avaient refusé un traitement médical pour soulager leur désespoir. Ils venaient de vivre un drame l’assassinat de leur fille par son compagnon. « Atténuer sa souffrance et sa mémoire leur avait semblé un nouveau crime contre leur fille, contre l’image vivante qu’ils gardaient chaque jour en eux, allant jusqu’à un atteinte impardonnable à sa capacité même à être heureux ensemble avec leurs autres enfants ». La douleur même la plus cruelle est aussi une composante d’une vie heureuse. L’homme n’est d’abord rien et sera tel qu’il se sera fait mais cela pose le problème de la responsabilité humaine et de l’existence d’une forme particulière que l’on appelle la nature humaine (p 101). Je terminerai avec une phrase du chanteur A.Cohen « Il y a une fêlure en chacun d’entre nous mais c’est de là que vient la lumière ».
Même s’il nous faut raison garder, elle plaide en faveur de notre devoir d’accepter nos émotions si douloureuses soient-elles.
Françoise Meaudre de Sugny

Re: Emition et raison.

Posté : 10 octobre 2009 18:48
par sanz
Olga a écrit : Je te laisse le choix de prendre un exemple pour y visualiser chaque terme, qu'en dis-tu ? Genre émotion forte à l'idée d'aller à la piscine parc'que traumatisé par une réflexion sur mes nibards qui s'exprime par un mal-être, et sentiment d'infériorité qui en découle. Mais prends donc un exemple qui te parle.

Restons sur ton exemple.

Emotion forte : C'est la preuve que tu existe

Une réflexion sur tes nibards : C'est qu'ils interrèssent.

Expression d'un mal être qui découle sur un sentiment d'infériorité : Ce n'est qu'une culpabilisation non fondée.


Voilà ce que me dirait ma raison.

Emotion forte : Ton coeur bat très fort.

Une réfléxion sur tes nibards : montée de libido.

Expression d'un mal... ... infériorité : coulée de larmes dans les yeux

Voilà ce que me dirait mon émotion.

Re: Emotion et raison.

Posté : 29 octobre 2009 16:19
par Alogos
émotion :
Quelqu'un me marche sur le pied, je crie,
à la limite, je l'apostrophe avec véhémence (contre-douleur) : dans le fantasme, je lui fais encore
plus mal
raison : ce type-là ne l'a pas fait exprés, il ne me visait pas, alors....

Par l'émotion on existe, c'est ta thèse ?
mais par la raison, on existe aussi.
Le pied : se donner des émotions par la raison .....

Re: Emotion et raison.

Posté : 31 octobre 2009 08:40
par bister
tu m'excusera Sanz, mais je ne capte pas, je ne suis même pas du tout d'accord avec ça... ça arrive un?
L'émotion est la respiration du coeur.
Heeuuuu... le coeur bat plus ou moins vite suivant les émotions, ça fait parti du processus qui adapte le corps à la situation donnée, les hormones qui se déversent, mais le coeur n'est quand même qu'un muscle sollicité plus ou moins inconsciemment, il n'a pas de nature et conscience propre... si tu parle libido va plutôt chercher tout ça, du côté de l'organe du sexe en bas tout ça remonte le long de la colonne vertébrale jusqu'au cerveau en haut avec les stimulis tactiles, courant-stimuli-hormone c'est l'alchimie des émotions charnelles... de là à faire respirer le coeur. :icon_surprise:

Ce souffle qui sort de l'intérieur et qui soulage l'esprit.
un souffle qui vient soulager l'esprit? c'est l'esprit qui se soulage? .. ou autre chose?.. ce serait pas un peu plus hormonal?

La nature impose des maux sans guérisons et condamne à souffrir, parfois même toute une vie.
la nature? :icon_hmm: je ne sais pas si elle impose ou condamne grand chose.. des maux sans guérison?, des condamnations à souffrir? je crois que quand tu n'as plus tu as faim, c'est comme une famine un peu, mais d'un autre niveau.
Loin de sa propre nature, le fond de l'être humain demeure coupable, coupable de mensonge et de vanité.
l'être humain est coupable de rien du tout...
Le chemin du juste passe par celui de la pitié et ne croise que rarement celui de l'innocence.
je crois, enfin je ne suis pas non plus... je crois que c'est plutôt le pardon, la miséricorde,.. que la pitié, mais bon... quand à l'innocence, va savoir si le "juste" parfait, extraordinaire, connaît vraiment tout sur tout.

C'est éloigné et préservé de lui même que l'humain se retrouve après s'être perdu dans les méandres de ses pensées.
ouai, il doit savoir redescendre, quand il est monté un peu trop haut dans ses conceptualisations et ses recherches, il lui faut savoir revenir un peu les pieds sur la terre ferme, on ne peut pas rester à des niveaux intenses étheriques, longtemps, un peu comme un coureur un moment donné, il s'arrête ou comme une journée il y a un moment pour bouger et un autre pour dormir.


pour le reste.. ma foi.. m'ouai..
L'émotion c'est la substance vitale de l'esprit sauf que la raison la repousse au fond de ses limites, l'abandonnant à ses propres excés. Débordant dans son enthousiasme, l'émotion se perd et se brise sur le mur de la raison.
de là, à se briser sur le mur de la raison :icon_hmm: ... je crois que le tout "cohabite" et se tient, la raison s'est un peu comme éviter que l'émotion tourne en folie.

Re: Emotion et raison.

Posté : 01 novembre 2009 15:11
par sanz
bister a écrit : tu m'excusera Sanz, mais je ne capte pas, je ne suis même pas du tout d'accord avec ça... ça arrive un?
Heeuuuu... le coeur bat plus ou moins vite suivant les émotions, ça fait parti du processus qui adapte le corps à la situation donnée, les hormones qui se déversent, mais le coeur n'est quand même qu'un muscle sollicité plus ou moins inconsciemment, il n'a pas de nature et conscience propre... si tu parle libido va plutôt chercher tout ça, du côté de l'organe du sexe en bas tout ça remonte le long de la colonne vertébrale jusqu'au cerveau en haut avec les stimulis tactiles, courant-stimuli-hormone c'est l'alchimie des émotions charnelles... de là à faire respirer le coeur. :icon_surprise:

un souffle qui vient soulager l'esprit? c'est l'esprit qui se soulage? .. ou autre chose?.. ce serait pas un peu plus hormonal?

la nature? :icon_hmm: je ne sais pas si elle impose ou condamne grand chose.. des maux sans guérison?, des condamnations à souffrir? je crois que quand tu n'as plus tu as faim, c'est comme une famine un peu, mais d'un autre niveau.
l'être humain est coupable de rien du tout...
je crois, enfin je ne suis pas non plus... je crois que c'est plutôt le pardon, la miséricorde,.. que la pitié, mais bon... quand à l'innocence, va savoir si le "juste" parfait, extraordinaire, connaît vraiment tout sur tout.

ouai, il doit savoir redescendre, quand il est monté un peu trop haut dans ses conceptualisations et ses recherches, il lui faut savoir revenir un peu les pieds sur la terre ferme, on ne peut pas rester à des niveaux intenses étheriques, longtemps, un peu comme un coureur un moment donné, il s'arrête ou comme une journée il y a un moment pour bouger et un autre pour dormir.


pour le reste.. ma foi.. m'ouai..
de là, à se briser sur le mur de la raison :icon_hmm: ... je crois que le tout "cohabite" et se tient, la raison s'est un peu comme éviter que l'émotion tourne en folie.
Entre ne pas comprendre et ne pas être d'accord il y a un monde. Il va de sois que l'on ne peut pas être dans la capacité de tout comprendre et de toujours être d'accord sur tout. C'est bien celà qui nous enrichie: nos différences. De même que l'émotion est un sentiment que chacun ressent d'une façon très personnelle et unique. Chaque émotion est unique et demeure ephémère.

Quant au coeur, il est bien plus qu'un simple organe, il est la vie et la mort à la fois. Qu'est-ce qui lui commande de commencer à battre et qu'est-ce qui lui commande de s'arrêter? Je pense que ce sont les émotions. Le coeur et les émotions ne font qu'un.

L'esprit a besoin d'être soulager et c'est le rôle de l'émotion.

La nature n'a pas besoin d'imposer quoi que ce soit car elle est dejà tout par elle même. Interroge toi, qu'est ce qui pourrait se passer de la nature?


L'être humain est coupable de ce qu'il est.

Le juste c'est la raison et l'injuste l'émotion.

Re: Emotion et raison.

Posté : 01 novembre 2009 20:19
par capitaine
sanz a écrit : L'être humain est coupable de ce qu'il est.

Le juste c'est la raison et l'injuste l'émotion.
-l'être humain est coupable de ce qu'il est par rapport à QUOI :roll: ? forcément une référence qui lui est distincte..JE N'EN VOIS AUCUNE ..

-pourquoi encore séparer raison et émotion ? ce sont les mêmes circuits neuronaux..
quand en plus vous rajoutez le coeur..ca devient compliqué... :content116

Re: Emotion et raison.

Posté : 01 novembre 2009 23:03
par mum401
Sanz ? La notion de culpabilité de l'humain que tu évoques est de référence judéo-chrétienne. Demande à d'autres personnes de cultures différentes, ils n'ont pas cette notion que je trouve lourde, pesante, réductrice.

Faisons abstraction de nos religions, imaginons-nous vierge à ce niveau là....crois-tu que l'Homme se sentirait coupable de quelque chose ? A part le fait de pas ramener la bouffe à la maison, l'Homme n'a pas de culpabilité autre que celles qu'on lui a imposé. Enfin je crois..

Re: Emotion et raison.

Posté : 02 novembre 2009 10:11
par Olga
Tu m'ôtes les mots de la bouche Mum.

Re: Emotion et raison.

Posté : 02 novembre 2009 17:08
par tisiphoné
sanz a écrit :

L'émotion c'est la substance vitale de l'esprit sauf que la raison la repousse au fond de ses limites, l'abandonnant à ses propres excés. Débordant dans son enthousiasme, l'émotion se perd et se brise sur le mur de la raison.
on contient son émotion , on la maitrise , on agit sous le coup de l"émotion , donc on arrive à la positiver , à la canaliser , c'est un plus
en revanche on dit "perdre" la raison !

je pense sincèrement que pour tendre à l'harmonie ,nous devons trouver un équilibre entre ces deux "partenaires " .