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Entre tes bras s'endore mon âme. Un répis sans fin, hors du temps, pour mon corps fatigué. Tes longs silences, ta patience sans fin, ton affection si proche, bercent ma conscience dans cette tranquilité, cette quiétude, si rassurante, ce claire obscure qui m'attire. Tes caresses éveillent en moi cette envie de te rejoindre dans un voyage unic vers des horizons dégagés de toutes encombres. C'est bien la vie qui me pése, cette vie qui m'éprouve. Fatigué de lutter contre moi même et les autres. Ces autres qui s'attachent à que tu t'attache à eux comme des nécéssiteux. Cette vie passée à vivre pour les autres sans la moindre reconaissance. Oui, la mort est bien plus juste que cette vie qui t' abandonne au moment où que tu en as le plus besoin. La mort, un fois faite ta compagne, ne t'abandonne jamais. Tel est le mystère que la vie fait autour de la mort, mais la mort, elle au contraire, est très claire avec la vie : après la vie c'est la mort qui pour l'éternité s'habille d'espoire. Le paradis c'est la mort et la vie c'est l'enfer je te dirais le plus religieusement possible. Ce que la vie nous fait redouter par dessus tout c'est de se passer d'elle, alors que la mort, elle, elle te laisse tout ton temps si tu préfère jouir de la vie le plus longtemps possible avant de venir te reposer dans ses bras. Comme une femme jalouse, la vie te désir par dessus tout alors que la mort, tel une bonne mère, ne te souhaite que du bien, d'ailleurs c'est la vie qui te fait souffrir et la mort qui te soulage. Pourquoi alors la mort nous est toujours présentée comme le soulagment finale?

Non, détrompe toi, je ne souhaite pas te faire l'apologie de ce qui de toute façon arrivera autant à toi qu'à moi, c'est à dire le moment de mourrir. C'est dans l'ordre des choses : la vie nous arrive avec violence sans que rien ne nous soit demandé et la mort nous acceuil par des caresses à un moment que l'on peut choisir ou laisser tranquilement arrivé. Parfois la mort laissse sur le visage de ceux qui ont bien voulus la rejoindre, une expression de bonheur, comme si leur âme était plongée dans un doux rêve ou comme emportée dans voyage délicieux. Mais qu'a donc d'aussi cruelle la mort que la vie ne saurait avoir? J'ai toujours entendu dire que la vie est un combat et la mort une délivrance, alors quoi? La vie est -elle juste une anti-mort ou la mort est-elle une anti-vie?

Ma foi je ne sais rien de tout ça.

Toutefois, je subodore que le dernier quart d'heure ... doit être en quelque sorte assez dur à vivre. Quant à ce qui arrive après hormis les vers ou les flammes du crématoire, personne n'est revenu pour le raconter.
Alors selon que l'on est optimiste ou non chacun peut se rêver un avenir serein ou agité dans l'au-delà.
J'ai même entendu parler de kamikases auxquels Allah promet un certain nombre de vierges et un paysage de verdures, et avant de faire le grand saut ou se faire exploser qui prennent la précaution d'enfiler une bonne dizaine de slip afin de ne pas endommager leur partie pensante (pendante,? remontante? ... je ne sais) de leur personne. tant pis pour leur visage s'ils ne sont pas reconnus, mais *****modéré en état de marche bien sûr.

Personnellement,et Dieu sait si je ne suis pas pressé, tout ce que je souhaite est de mourir avant un certain nombre de personnes.

Sinon, c'est sûr, on meurt généralement malades, souvent ça dure depuis un moment, c'est pas très marrant.

En fait, il n'y a rien de cool là-dedans, sauf à être vraiment au bout du rouleau.

C'est fou comme on oublie que la vie va s'arrêter tellement c'est bon.

bah,mourrir avec 1000 vierges,je comprends qu'on veuilles pas revenir,ca doit occuper!

A choisir, j'en préfère moins que ça mais pas vierges.

Vas lire "Ovide et la mort" , tu auras ta dose ---- et qqs vierges ???

Sanz, j'ai trouvé ton texte trés beau, trés personnel...

Tant qu'à mourir d'ennui, on peut fixer la mort à l'horizon de la vie : c'est déjà mourir beaucoup sans vivre pour autant.
Ben on n'a qu'une vie, sauf si l'on croit à la métempsycose par exemple, ou à l'Académie française, 40 immortels dans un mausolée, ....
Les caresses de la mort ne chatoient pas à mes yeux ; chaque chose en son temps - le mien est matérialiste.
Quant à la mort délivrance, c'est une vision trop religieuse pour ne pas être suspecte (j'ajoute que j'ai aussi une maladie chronique et que je ne me sens pas mourant ni dolent).
Les caresses de la mort me font moins d'effet que celles de ma mie.

La mort, n'est qu'un manque de savoir vivre...

mum401 a écrit : Sanz, j'ai trouvé ton texte trés beau, trés personnel...

Merci

GECKO a écrit : La mort, n'est qu'un manque de savoir vivre...

La vie ne te demande pas ton avis, avant de te quitter. La vie ne demande pas de savoir vivre car bien des personnes vivent sans avoir la moindre idée d'un quelconque savoir vivre. Non la vie et le savoir non rien à voir, quant à la mort, elle n'exige aucun savoir.

Le sujet de la mort a ceci d'exceptionnel qu'il transmute les idées les plus niaises en révélation poétique.

Contente-toi de savoir que tout est mystère :
La création du monde et la tienne,
La destinée du monde et la tienne.
Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais.
Ne crois pas que tu sauras quelque chose
Quand tu auras franchi la porte de la Mort.
Paix à l'homme dans le noir silence de l'Au-Delà !

Ca me fait penser à une phrase de Desproge: "La mort, personne n'en ai jamais revenu, c'est que ça ne doit pas être si terrible que ça..."

La mort, c'est une fin en soi...