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Le rapport à l'objet.
Posté : 21 novembre 2009 15:56
par sanz
Il est devenu, par notre propre volonté, la cause de notre addiction à lui. Le pouvoir et l'influence de l'objet sur nous est arrivée bien audelà de ce que l'on pourrait appeler les limites du raisonnable. L'objet est arrivée à dominer nos désir, même voir les devancer. L'objet a été élévé au rang de véritable Dieu, tout puissant dans les sociétés consuméristes. Il est vrais que l'objet a l'atout d'exister, de pouvoir être toucher, de pouvoir nous faire exister par son intermédiaire, de pouvoir nous faire rêver, de pouvoir nous faire tout puissant et dominant . Le pouvoir que l'on a donner à l'objet est la suite logique du pouvoir qui a été donné à l'individu car avant tout l'objet est attaché à l'individu.
La préservation du droit de propriété, objectif de toutes sociétés, n'a fait qu'accroître le pouvoir de l'objet. Aujourd'hui c'est à ses côtés que l'homme recherche sa puissance et sa protection et quand on croit dominer l'objet, c'est en faite lui qui nous domine.
Tout pouvoir spirituel invisible et inmatériel peut être renverser par un pouvoir matériel, par le simple fait d'être visible et palpable. Le rapport entre l'objet et l'homme c'est qu'ils peuvent se sentir, qu'ils peuvent se toucher et c'est l'homme lui même qui met une vie illusoire à un objet qui en faite n' en n'a aucune de vie.
Re: Le rapport à l'objet.
Posté : 21 novembre 2009 17:37
par tisiphoné
l'objet n'a de valeur que celle que nous lui donnons .
Re: Le rapport à l'objet.
Posté : 21 novembre 2009 20:08
par capitaine
L'objet est surtout le prolongement de notre pensée, il n'existe que parce que l'on pense..
Si, il disparait, c'est que nous l'aurons fait avant lui.
Ce n'est pas un ennemi, mais un complément à notre vie.
Si, il devient addiction, c'est qu'il est inutile, mais tant de ses congénères compensent ces dérives.
Le clavier ...

Re: Le rapport à l'objet.
Posté : 22 novembre 2009 10:26
par sanz
GECKO a écrit : L'objet est surtout le prolongement de notre pensée, il n'existe que parce que l'on pense..
Si, il disparait, c'est que nous l'aurons fait avant lui.
Ce n'est pas un ennemi, mais un complément à notre vie.
Si, il devient addiction, c'est qu'il est inutile, mais tant de ses congénères compensent ces dérives.
Le clavier ...

L'addiction à l'objet empêche de penser, seul un état de libérté permet d'avoir des pensées libres.
Le prolongement de notre pensée est une autre pensée qui elle même est liée à d'autres pensées et l'objet n'est pas un prolongement mais une réalisation ou un aboutissement voué à rester inerte de toutes vies.
L'existence de l'objet n'est pas le fait de nos pensée mais celui de nos désirs.
Le premier de l'homme et de l'objet est la pensée qui peut venir d'ailleurs que du seul esprit des hommes.
Appartir du moment que l'homme dépend de l'objet, ce dernier devient son ennemi.
Un objet qui nous rend addicte est loin d'être inutile.
Re: Le rapport à l'objet.
Posté : 22 novembre 2009 20:12
par capitaine
sanz a écrit :
Appartir du moment que l'homme dépend de l'objet, ce dernier devient son ennemi.
ceux qui ont une prothèse ne doivent pas voir les choses comme cela
sanz a écrit :
Un objet qui nous rend addicte est loin d'être inutile.
ben oui, il est utile à l'addiction...

Re: Le rapport à l'objet.
Posté : 23 novembre 2009 02:56
par Olga
Il y a une dépendance à l'objet en effet. Et bon, sans cet objet où en serait-on ? L'outil par exemple est l'objet par excellence sans lequel notre espèce n'aurait pas évolué. Mais alors qu'à une époque lointaine l'homme utilisait le silex pour découper, gratter, percer, créer d'autres objets, est arrivé un temps où l'objet a fait le travail de l'homme. Aujourd'hui plus personne ne sait faire du feu sans briquet, plus personne ne saurait chasser(avec une arme) sans aller au supermarket, plus personne ne saurait fabriquer sa maison (comme cela se faisait il n'y a pas si longtemps pourtant). Et il suffit de voir ce qu'a provoqué l'inutilité des objets avec la coupure électrique aux états unis qui a laissé une ville entière au désarroi pour se rendre compte à quel point les gens étaient perdus. Sans l'objet on est tous réduit à recommencer à zéro en somme. Quand on perd n'importe quel objet, on revient à l'état où on ne l'avait pas.
Re: Le rapport à l'objet.
Posté : 23 novembre 2009 08:07
par tisiphoné
l'objet aurait enlevé l' idée , pourtant il a bien fallu l'homme pour le créer cet objet , c'est une création de notre esprit .
Re: Le rapport à l'objet.
Posté : 23 novembre 2009 17:12
par Alogos
sanz a écrit : Il est devenu, par notre propre volonté, la cause de notre addiction à lui. Le pouvoir et l'influence de l'objet sur nous est arrivée bien audelà de ce que l'on pourrait appeler les limites du raisonnable. L'objet est arrivée à dominer nos désir, même voir les devancer. L'objet a été élévé au rang de véritable Dieu, tout puissant dans les sociétés consuméristes. Il est vrais que l'objet a l'atout d'exister, de pouvoir être toucher, de pouvoir nous faire exister par son intermédiaire, de pouvoir nous faire rêver, de pouvoir nous faire tout puissant et dominant . Le pouvoir que l'on a donner à l'objet est la suite logique du pouvoir qui a été donné à l'individu car avant tout l'objet est attaché à l'individu.
La préservation du droit de propriété, objectif de toutes sociétés, n'a fait qu'accroître le pouvoir de l'objet. Aujourd'hui c'est à ses côtés que l'homme recherche sa puissance et sa protection et quand on croit dominer l'objet, c'est en faite lui qui nous domine.
Tout pouvoir spirituel invisible et inmatériel peut être renverser par un pouvoir matériel, par le simple fait d'être visible et palpable. Le rapport entre l'objet et l'homme c'est qu'ils peuvent se sentir, qu'ils peuvent se toucher et c'est l'homme lui même qui met une vie illusoire à un objet qui en faite n' en n'a aucune de vie.
Un consommateur du XIX° siècle, Lamartine : " Objets inanimés, avez-vous donc une âme
qui s'attache à notre âme et la force d'aimer"?