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Un jour, l' âne d' un fermier est tombé dans un puits.
L' animal gémissait pitoyablement pendant des heures,
et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il
a décidé que l' animal était vieux et le puits devait
disparaître de toute façon, ce n' était pas rentable
pour lui de récupérer l' âne.

Il a invité tous ses voisins à venir et à l' aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à
enterrer l' âne dans le puits.

Au début, l' âne a réalisé ce qui se produisait et se
mit à crier terriblement.
Puis à la stupéfaction de chacun, il s' est tu.

Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement
regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce
qu' il a vu.

Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,
l' âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se
secouait pour enlever la terre de son dos et montait
dessus.

Pendant que les voisins du fermier continuaient à
pelleter sur l' animal, il se secouait et montait dessus.

Bientôt, chacun a été stupéfié que l' âne soit hors du
puits et se mit à trotter !



Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n' arrêtant jamais. Il ne faut jamais abandonner !

La vraie liberté, c'est de pouvoir abandonner.

Sov Strochnis a écrit : La vraie liberté, c'est de pouvoir abandonner.

La liberté c est de baisser les bras ?

C'est la liberté qui le permet, tout comme elle permet de se battre.

Bien sûr, pour être positif et continuer à vivre, le mieux c'est de ne pas abandonner

Enfin, tout ça pour dire: mais quelle est la raison absolue pour ne pas abandonner ? Pourquoi on force les gens à ne pas abandonner ?

Sov Strochnis a écrit : Enfin, tout ça pour dire: mais quelle est la raison absolue pour ne pas abandonner ? Pourquoi on force les gens à ne pas abandonner ?

Je prendrais un seul exemple.

L Occupation en 1940. On a bien fait de ne pas abandonner la lutte, et pourtant le pays était dans les Ténèbres.
oui, la liberté nous fait interdire parfois d abandonner.

Non, mais au fond, ya pas vraiment plus de raison de continuer que d'abandonner. Quand t'es pas bien, qu'est-ce qui te pousse vraiment à te redresser ? Pour quoi faire ?

Sov Strochnis a écrit : Non, mais au fond, ya pas vraiment plus de raison de continuer que d'abandonner. Quand t'es pas bien, qu'est-ce qui te pousse vraiment à te redresser ? Pour quoi faire ?

en tant que mère, pour mes gamins, mon boulot, parce que à la fin du mois, c est pas ma dépression qui va payer mon loyer.

Résultats des courses: ya toujours une raison de s'accrocher...

Sov Strochnis a écrit : Résultats des courses: ya toujours une raison de s'accrocher...

Oui, et l âne c était le son...

Y s'passe quoi si personne vient ? Que l'âne reste seul ?

Sov Strochnis a écrit : Y s'passe quoi si personne vient ? Que l'âne reste seul ?

Il essaiera de s en sortir tout seul.
Il ne baissera pas les bras.

Mais quand il verra qu'il est comme Sisyphe que sa tâche n'aboutira à rien d'autre que retomber dans le puits, dans ce cas seulement pourquoi l'abandon serait un problème ? Si de toute manière il ne peut plus remonter du puits.

Sov Strochnis a écrit : Résultats des courses: ya toujours une raison de s'accrocher...

l'instinct de survie
c'est animal

Et l'adaptation aux conditions environnantes, ça ne compte pas ?
Si notre âne a vite compris, c'est qu'il a saisi l'occasion de s'adapter à un environnement hostile. Il est très humain notre âne et pourrait s'appeler Ulysse.
Mais c'est vrai qu'il est possible de ne rien faire, par choix - en l'espèce, l'éventail des choix est comme qui dirait plutot réduit, et ressemble bien à un déterminisme binaire invisible. Nous en sommes souvent là, persuadés de mettre en pratique notre liberté plénière. La Boétie écrivait des trucs sur la servitude volontaire.
Là, on a le choix : soit on lit le bouquin, soit on ne le lit pas. Ainsi on exerce sa volonté. smile
Notre âne avait sans doute encore des choses à faire, dont l'une était d'aller donner sa démission à son propriétaire, qui sait ?