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tisiphoné a écrit : une personne c'est interchangeable ? je précise, si vous sortez d'une rupture, le(la) suivant(te) endosse la place vacante?

tisiphoné a écrit : une personne c'est interchangeable ? je précise, si vous sortez d'une rupture, le(la) suivant(te) endosse la place vacante?

doublon a écrit : Tout ça se résume en fonction de sa propre position : si on pense que l'on n'est pas remplaçable, c'est un gage d'espoir, une issue à une situation qu'on trouve injuste et dont on espère un changement. C'est un espoir presque de fou, qui prouve que nos sentiments sont "inchangés" ou presque et qu'on espère un élan de clairvoyance de la part de l'autre... Dans cette optique, on choisit de renier les raisons de cette séparation... Jusqu'à qu'un jour, notre espoir devienne réalité ou qu'il s'évanouisse dans le passé (parfois, on vit avec toute sa vie).

Mais dans l'autre cas, il n'est pas plus terrible sentiment de se sentir remplacé. On ressent l'idée qu'on n'est pas indispensable, que nous ne fûmes qu'un élément d'un période "accidentelle", le sentiment d'être un objet, d'être comme une vieille paire de chaussette remplacée par des neuves... C'est terrible, car ça détruit (pendant un temps, parfois à vie) une personne, car on n'a plus confiance en soi, on doute de notre jugement, on n'a plus confiance en autrui...

Dans les deux cas, on ressent un sentiment qui témoigne de la colère, de la tristesse, de la nostalgie même... L'important est de pouvoir sauter ce pas, de changer ces deux situations négatives pour les rendre profitables, utile à notre développement personnel...

C'est le triste constat que j'ai eu l'occasion de découvrir récemment. :oops:

tisiphoné a écrit : je crois que personne remplace personne, nous sommes tous consommables et interchangeables.