Le fondement de l'opinion légitime
Posté : 05 janvier 2014 00:12
L'affaire de la quenelle (dont la pénalisation est envisagée) nous invite à nous poser une question :
Est-ce à l'état de nous dire comment penser ?
Le pouvoir politique doit-il être le référent chargé d'interpréter notre réalité. L'opinion se devrait de fonder le pouvoir, or il apparait plutôt que le pouvoir fonde l'opinion. L'on parle ici de pouvoirs politique, médiatique (même si celui-ci ne semble être qu'un accessoire de domination aux mains du pouvoir politique) et "culturel" (j'entends par-là les intellectuels qui font la pluie et le bon temps dans le catalogues des opinions).
L'effondrement de la morale religieuse a laissé place à une fragile morale fluctuante étatique. Plus rien n'est acquis d'avance, le faux aujourd'hui peut se muer en vrai demain et vice et versa. L'état est désormais garant de la légitimité des opinions et des actes. C'est ainsi que le citoyen lambda, à l'instar du militaire, n'a plus à se préoccuper de la définition du bon et du néfaste. Il possède désormais un tuteur qui interprète pour lui les actes et les opinions qu'il sera amené à avoir et obéi en conséquence aux injonctions qui lui viendront d'en haut.
Situation préoccupante, d'autant plus qu'elle n'est pas vécue comme telle par l'ensemble des gens. Ce qui parait comme allant de soi est en réalité ce qui est le plus construit socialement. Cette situation issue d'un combat séculaire pour asseoir, entre autres, la prédominance de l'état dans les affaires d'opinions et de moralité est en réalité totalement inconsciente (des fleurs sur des chaines). Or ce qui n'est pas perçu ne peut être combattu.
Quels seraient les leviers d'action permettant de s'extirper de cette prison mentale et d'aspirer à une réelle liberté d'opinion et une marge de manoeuvre suffisamment souple et non néfaste pour les autres ? S'engager politiquement, faire preuve de désobéissance civile, participer à des débats d'opinion etc.... ?
Est-ce à l'état de nous dire comment penser ?
Le pouvoir politique doit-il être le référent chargé d'interpréter notre réalité. L'opinion se devrait de fonder le pouvoir, or il apparait plutôt que le pouvoir fonde l'opinion. L'on parle ici de pouvoirs politique, médiatique (même si celui-ci ne semble être qu'un accessoire de domination aux mains du pouvoir politique) et "culturel" (j'entends par-là les intellectuels qui font la pluie et le bon temps dans le catalogues des opinions).
L'effondrement de la morale religieuse a laissé place à une fragile morale fluctuante étatique. Plus rien n'est acquis d'avance, le faux aujourd'hui peut se muer en vrai demain et vice et versa. L'état est désormais garant de la légitimité des opinions et des actes. C'est ainsi que le citoyen lambda, à l'instar du militaire, n'a plus à se préoccuper de la définition du bon et du néfaste. Il possède désormais un tuteur qui interprète pour lui les actes et les opinions qu'il sera amené à avoir et obéi en conséquence aux injonctions qui lui viendront d'en haut.
Situation préoccupante, d'autant plus qu'elle n'est pas vécue comme telle par l'ensemble des gens. Ce qui parait comme allant de soi est en réalité ce qui est le plus construit socialement. Cette situation issue d'un combat séculaire pour asseoir, entre autres, la prédominance de l'état dans les affaires d'opinions et de moralité est en réalité totalement inconsciente (des fleurs sur des chaines). Or ce qui n'est pas perçu ne peut être combattu.
Quels seraient les leviers d'action permettant de s'extirper de cette prison mentale et d'aspirer à une réelle liberté d'opinion et une marge de manoeuvre suffisamment souple et non néfaste pour les autres ? S'engager politiquement, faire preuve de désobéissance civile, participer à des débats d'opinion etc.... ?