Je suis allée moins vite que ma pensée: je voulais dire que tu n'es pas comme ceux qui sautent sur tout ce qui bouge, a un trou...
Mon opinion? Justement, je ne sais pas!!! quand j'étais en cours moyen, mon père m'a fait voir des psys (je n'ai jamais su, après, la vraie raison. Il est resté évasif. Il voulait que je dise aux psys les souvenirs que j'avais, chercher à me rappeler tjs +, mes cauchemars. Mais moi, je ne voyais pas pourquoi et préfèrais raconter l'école, les copines, ma mère et ma soeur... J'ai eu + tard conscience de cauchemars, mais l à , on m'a dit d'oublier, que c'était mon propre désir.
Et, finalement, je ne me suis libérée de ce cauchemar et de la terreur qui me prenait (quand sans voiture, quand bruit de pas dans l'escalier qui réveillait un je ne sais quoi, radio parlant d'un viol et je me revoyait petite, environ 6 ans, cachée dans un immeuble en construction (je pense aujourd'hui que c'était mon collège: j'y trainais bcp, petite, quand il était en pleine cstruction), avec ma peluche serrée contre moi, cheveux longs, blonds, retenus en queue de cheval, collée contre une poutre, qu'il faisait sombre. J'étais terrorisée, j'étais à l'aguet et pleurais en silence. J'avais peur qu'il (???) me trouve. Et àça s'arrêtait l à . Et une autre où un gars nous a suivi ma soeur, notre baby-sitter et moi dans l'immeuble, un peu après que nous soyons rentrées. Et qu'il avait essayé d'enfoncer la porte, que ma soeur m'avait cachée, parce que, perso, je m'étais cachée... dans la baignoire! (quelle cachette, tu ne trouves pas?!) Et trou noir puis la porte grande ouverte, moi un peu sonnée, et des policiers qui interrogent la voisinne, vont sonner à tous les étages, et qu'on fait signer quelque chose à mon père tandis qu'un policier regarde la porte. Et la voisinne qui me voit et dit "pauvre petite! viens boire un chocolat! après tu pourras jouer avec les poupées!" me tendant les bras en ma direction et le rêve s'arrête l à . Ma soeur est restée contreversée, ambig à ¼e, a dit avoir besoin d'y réfléchir, voir si àça lui rappelait quelque chose, puis, elle m'avait écrit que c'était juste un cauchemar, n'avait aucun souvenir. Et que si notre père nous a fait tenir un journal toutes deux quand j'entrais au collège et qu'il voulait pouvoir lire (payant pour àça), c'était juste comme àça, pour s'assurer qu'on allait bien. Mon père, silencieux la 1ère fois et ayant raccroché accidentellement, m'a dit que j'avais rêvé, rien de la réalité. Les gendarmes m'ont dit ne pas pouvoir me répondre comme àça, qu'ils allaient cherché: et ils m'ont retéléphoné 1 mois après pour me dire qu'il ne s'est rien produit à notre nom à cette adresse-l à . (J'avais vers 6 ans à cette époque l à ). Ptêt l'oedipe. Possible vu que...) Tjs est-il que ce qui m'a libéré de ces cauchemars, c'est un jour où j'ai pris le dessus de mes crises de tétanie et terreur, et pensé que si un jour ce ? revenait, je le tuerais, que je n'avais plus à le craindre car j'étais une femme aujourd'hui, et déterminée, et assez rusée pour le tuer.
Un des psys vu petite à qui je racontais les copines, école etc. m'a sorti que j'étais amoureuse de ma meilleure amie et lesbienne. Le choc! Aussi pour mon père qu'un psy balance àça à une gamine qui n'a pas 10 ans!
Je me suis dit qu'il était fou mais suis restée marquée. Un de mes copains de lycée (pas Lylian), qlques années après son mariage et paternité, a été sollicité par un homme. Il s'est découvert homo...
Une fille, un jour, qui ressemblait bcp de visage à un ex qui me plaisait +++, m'a troublée. Donc je me suis demandée si juste la ressemblance frapante et le désir conservé par ce gars (qui prenait et jetait depuis que sa fiancée s'était faite avorter et l'avait quitté suite à son accident et son comas durant quelques mois) ou si j'étais bi à à à à à àççççç à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à àôêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêç à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à. Gênée...
Et ma meilleure amie: je n'aime personne autant qu'elle. Je donnerais ma vie pour elle. Aucun homme n'a jamais été avec moi comme elle, jamais partagé ce que nous avons partagé et surmonté en 34 ans qu'on se connait. (Depuis la maternelle, on est inséparable. Elle m'a vue isolée et rejetée par ma soeur et elle m'a prise sous son aile. Elle mordait quiconque tentait de m'approcher avec une attention pas très... Et même quand je m'opposais violemment à elle alors que personne ne s'y risquait car tous la craignaient (même les garà çons. Parait-il qu'elle tapait bien et avec les mots et avec les poings), elle interdisait quiconque de s'en prendre à moi: on se battait mais à patte sans griffe de sortie (à part les miennes parfois). Elle m'a tjs pardonné. Même la gaffe qui a aidé un mec à ne plus la craindre et la violer... Son viol l'a transformée, d'autant qu'elle n'a pas su se confier et qu'on n'a pas su ni pensé alors que... On a tous cru à la crise d'adolescence vu l'époque... Et à cette époque, elle s'était éloignée de moi... Elle est revenue 2 ans après mais plus pareil. Ses cheveux qu'elle s'était fait couper peu après son viol, elle n'a jamais accepté de les laisser repousser et n'a jamais plus remis de robe (tjs habillée de pantalon, de vêtements pas très...) (tout à ça me donne envie de pleurer). Elle était comme Fanfan, comme l'Etudiante, tant de Sophie Marceau physiquement (et moralement/à ses personnages) à mon goà »t. Moi qui étais une contemplatrice insouciante et candide, elle était l'animation, la Vie, mon rayon de soleil. Elle m'occupait. Un peu comme un enfant est ébloui par sa maman qu'il aime et admire. Pareil. Et à être celle qui me consolait, chez qui j'allais me réfugier ou me cacher parce que la maison, ce n'était pas à ça depuis longtemps (bien avant l'adolescence, où, là , j'étais en internat d'ailleurs).
Malgré le fossé qui s'est dressé, on souffrait tant d'être séparée, qu'on s'est retrouvées, même si plus comme avant. Jamais plus comme avant. Car une partie d'elle, cette lumière qu'elle avait est morte. Aujourd'hui elle est grave et parfois même déprimée (elle n'était jamais triste et déprimée). Je ne la vois jamais plus rire, elle avec qui je partageais des fous-rires avec rien (ex: étendre des culottes et des mouchoirs: elle trouvait à déconner dessus! C'était un phénomène cette fille!). Et moi-même, j'ai perdu ma candeur et insouciance et ne suis plus...
Même si on est tjs différentes et que je l'agace tjs par mes exhubérences, elle ne dit rien, elle sait grogner sans prononcer un mot... On se connait tant... A la menacer de rompre notre amitié et elle à me dire "essayes seulement! tu en es incapable! arrêtes tes sottises, Annelore!" La première à m'avoir envoyé une carte de voeux (suivi de mon ex employeur...!!!??? (j'ai démissionné pour faire ma formation. Son budget ne lui permettait pas de me prendre en charge durant, et il n'a pas voulu me licencier. Il ne voulait pas que je parte, d'ailleurs. Il a tenté de m'en dissuader.)
Je la trouve belle. Si j'étais un homme, je me metterais à genoux et je lui demanderais sa main, sans la toucher. Et je renoncerais peut-être parce que trop peur, justement de ne pas pouvoir la rendre vraiment heureuse, trop peur de la décevoir, et pas envie de la toucher. Trop belle physiquement et intérieurement, trop délicate, trop peur qu'en la touchant elle ne soit plus pareil alors que je l'aimerais trop telle quelle. Alors juste être là pour répondre à ses moindres désirs mais tjs effacée, à distance, être l'ombre de son ombre, pour ne pas risquer que le vrai prince charmant la loupe.
Mais je ne la toucherais pas. Mais + parce que trop belle, trop...
Alors je ne sais si lesbienne ou non.
Je n'ai pas d'attirance pour d'autres femmes, même si je les trouve parfois très... et qu'elles ne me laissent pas de glace (ex: la patineuse Marina Anissina physique, patinage, chorégraphie et son caractère). Enfin, je crois. Je n'ai jamais eu de la part de ces femmes d'invitation... Et je ne sais si j'aurais tenté de voir si à ça ou non...
J'aime faire l'amour avec mes mecs. Je prends mon pied. Sentimentalement, je réalise juste qu'ils ne savent pas me comprendre et m'aimer comme elle. Et elle-même me le dit. Et bien qu'elle aime son mari et souffre pour lui, ptêt + que lui, quand il a perdu ses parents à peu d'années d'intervalles, elle m'a dit, quand je pleurais que mon mec n'est pas très à m'appeler, à être très-très présent, et qu'une fois fini, on les voit plus, ne sont plus très... Elle m'a dit "les hommes égoà ¯stes et là ¢ches, tu ne l'as pas encore compris? Ils n'aiment et n'aimeront jamais comme nous. Mais moi, tu m'as. Moi, tu peux m'appeler et moi, je pense à toi, je ne t'oublierai jamais. et n'hésites pas plutôt que pleurer seule dans ton coin. Tu es mon amie, tu le sais, non?"
je suis au rang du bas, toute à droite avec une robe à ton marron et elle est au-dessus de moi avec un jogging bleu (et notre premier flirt (commun) (pas le salopard qui était le 2ème et fin 4ème) est au rang du haut à gauche avec un pull bordeau et sous pull noir.)
je suis au rang du dessus, blonde avec des petites couettes et très espiègle. Elle est au deuxième rang avec une robe à fond vert et je ne sais plus quel motif, et elle n'est pas loin de moi (on s'est tjs arrangé pour n'être pas loin l'une de l'autre en gral)
photo maternelles petits: les 2 avec leur poupée (les 2 seules d'ailleurs...)
toutes les 2 ensemble à gauche... Et toutes les photos de toutes les années, c'est comme à ça. Sauf au collège où elle a choisit anglais et moi allemand... Mais ens. à la récré (bien sà »r). Idem au lycée. Elle s'installera + tard là où je passais alors mon BTS, avec son fiancé (devenu son mari).
le nez, elle se l'est cassé en fonà çant la nuit dans la véranda en se précipitant dans la voiture pour que sa mère et elle aillent me chercher pour aller au bal ensemble quand on était gamine: ma mère, pour la 1ère fois, lui avait accordé, alors elle était si ravie... Elle a fini finalement au Samu et moi dans mon lit...
