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faut- il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ?

Posté : 05 avril 2008 09:32
par tisiphoné
...... " dés qu'un humain vient à la vie , écrit Heidegger , il est déj à  assez vieux pour mourir ..."
à  l'encontre , Sartre montre que la mort n'est pas un possible susceptible d'être attendu , désiré , ni même réalisé , en fait parce que la mort met un terme à la conscience , elle est en dehors et au del à  de cette conscience . Elle nous échappe exactement au m^me titre que notre naissance . la mort ne nous appartient pas , elle ne donnera à la vie son sens définitif , que dans la conscience d'autrui qui nous jugera .
...." être mort , c'est être en proie aux vivants "
[l'être et le néant]

faut- il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ?

Posté : 05 avril 2008 12:06
par loindici
Il faut vivre simplement parce que l'on a une seule vie sur terre...la mort est étroitement liée à la vie elle-même, ne pas en tenir compte serait une utopie, la mettre au dehors de notre vie serait une erreur....la mort est tout simplement la prochaine étap après la naissance....


Il faut vivre, mais ne pas oublier la mort....


La vie est belle, sa soeur aussi...

Posté : 05 avril 2008 16:28
par durdur1
Le fait d'accepter la mort comme finalité à plus ou moins long terme, permet à mon sens de profiter de la vie, à contrario le déni de la mort fait peser un sentiment d'insécurité qui gâche la vie de tous les jours

Posté : 05 avril 2008 19:09
par sanz
La vie, la mort et la conscience sont hors du temps. Alors il est inutile de leur donner une place comme une importance ou un dénis quelconque dans le temps. Il font parti d'un ensemble qui intègre l'existance. Liés les uns aux autres ils naissent et disparaissent ensemble sans que rien ne puisse les dissocier.

Posté : 05 avril 2008 21:21
par Micka
"Apprend comme si tu devais vivre toujours, vit comme si tu devais mourir demain...."

Je crois que ça vient de Gandhi....

Perso, j'applique a fond se precepte...

Posté : 06 avril 2008 11:05
par sanz
La vie comme la mort sont aléatoires.

Posté : 06 avril 2008 14:25
par VERNON
Mon principe fondamental : LA VIE , IL NE FAUT PAS LA PRENDRE TROP AU SERIEUX , ON N'EN SORT PAS VIVANT. :mrgreen: :D :) :cool: :wink: :icon_winks:

Posté : 06 avril 2008 15:18
par max56
faut- il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ?

Dis donc c'est philosophique...existentielle ta question!


A partir du moment où l'homme à conscience de sa propre conscience,et du fait qu'il soit destinée à mourir,je pense que vivre comme si nous ne devions jamais mourir relève un peu de l'immaturité .Je pense que c'est un peu une forme de fuite en avant,de poudre aux yeux.

Après,tu peux être conscient(e) de la relativité de ton existence, tout en vivant de manière légère,insouciante.Je suis assez partisan de cet adage:"primo vivere,deinde philosophari" (vivre d'abord,philosopher ensuite).
Lorsque tu prends conscience que ton existence n'est qu'éphémère,tu as tout intéret à etre le plus sérieux et le plus prévoyant possible puisqu'on ne vis qu'une fois.Mais,la rareté,la brièveté et la totale relativité de notre vie lui donne un gout à la fois doux et amer.Et, c'est ça qui fait que la vie est belle.C'est son absolue relativité.Si tu savais que quoi qu'il arrive ta vie serait éternelle,tu ne serais jamais en danger,tu ne prendrais pas de risque et ta vie aurait moins de gout car tu serais moins en quête d'absolu.C'est le fait de savoir que tes vacances ne dure qu'une semaine qui les rendent belles en comparaison avec le reste de l'année.Si tu étais toute l'année en vacances tu prendrais moins de plaisir puisque tu t'y habituerais,non?Ensuite,si tu prends trop ta vie au sérieux et que tu prends trop conscience de ta cruel destinée,tu ne vis plus.Car autant le fais de vivre comme si ne devais jamais mourir parait immature,inconscient,le fait de vivre en ayant que conscience de ton implacable mort est un peu castrateur car tu ne vis pas,tu ne t'épanouis pas.
Et c'est donc paradoxal,puisque la vie est éphémère et que nous avons donc tout intérêt a ce qu'elle se passe pour le mieux.

La solution serait donc pour moi de prendre conscience de sa vie,donc de sa mort tout en essayant d'en profiter le plus,spontanément, puisqu'elle n'est pas éternelle.


ALORS? j'ai bien répondu :idea: :?: J'ai la moyenne ou je passe l'oral?

:D

Posté : 06 avril 2008 15:37
par tisiphoné
tout se résume à la valeur que nous donnons à notre vie !
la pensée de la mort ne saurait nous empêcher de vivre et de bien vivre .
notre temps est limité , mais il s'agit pourtant de savoir comment nous allons l'utiliser pour le mieux . Toute vie pleinement vécue implique un certain risque de mort conscient et assumé . celui qui voudrait fuir tous les risques de mort se réfugierait dans une existence étroite , douillette et calfeutrée , oublierait précisément de vivre . finalement , la vie n'a de sens et de prix que parce que nous ne disposons que d'un temps fini , donc susceptible d'être organisé .chez l'homme , la conscience d'être mortel n'est pas autre chose qu'une invitation à construire pour autrui et pour soi-même la vie la plus belle et la plus riche .

Max , tu as haut la main la moyenne , je te mets un 13 :cool:

Posté : 06 avril 2008 16:16
par tiburce
pourquoi, ne pas vivre comme si on ne devait jamais mourir,

la mort même si elle fait partie de la vie, j'ai du mal a l'accepté et a mi faire

c'est pas pour ça que je vie pas , je profite de chaque instant donner ou provoqué,

la mort viendra c'est sur, mais je souhaite , quelle soit comme je l'ai décidé, c'est a dire , en ayant le sentiment d'avoir étais un être bien, et de partir heureux ,

en ce qui me concerne, je préfère mourir en étant alerte, et sachant que c'est la fin, plutôt que sénile, ou papi bébé, qui a besoin qu'on lui fasse sa toilette

Posté : 06 avril 2008 16:28
par sanz
La mort est au bout de la vie et la vie est au bout de la mort, l'un et l'autre n'ont que la conscience pour tracer la frontière qui les sépare.

Posté : 11 avril 2008 19:24
par Mathieu
max56 a écrit :
Dis donc c'est philosophique...existentielle ta question!


A partir du moment où l'homme à conscience de sa propre conscience,et du fait qu'il soit destinée à mourir,je pense que vivre comme si nous ne devions jamais mourir relève un peu de l'immaturité .Je pense que c'est un peu une forme de fuite en avant,de poudre aux yeux.

Après,tu peux être conscient(e) de la relativité de ton existence, tout en vivant de manière légère,insouciante.Je suis assez partisan de cet adage:"primo vivere,deinde philosophari" (vivre d'abord,philosopher ensuite).
Lorsque tu prends conscience que ton existence n'est qu'éphémère,tu as tout intéret à etre le plus sérieux et le plus prévoyant possible puisqu'on ne vis qu'une fois.Mais,la rareté,la brièveté et la totale relativité de notre vie lui donne un gout à la fois doux et amer.Et, c'est ça qui fait que la vie est belle.C'est son absolue relativité.Si tu savais que quoi qu'il arrive ta vie serait éternelle,tu ne serais jamais en danger,tu ne prendrais pas de risque et ta vie aurait moins de gout car tu serais moins en quête d'absolu.C'est le fait de savoir que tes vacances ne dure qu'une semaine qui les rendent belles en comparaison avec le reste de l'année.Si tu étais toute l'année en vacances tu prendrais moins de plaisir puisque tu t'y habituerais,non?Ensuite,si tu prends trop ta vie au sérieux et que tu prends trop conscience de ta cruel destinée,tu ne vis plus.Car autant le fais de vivre comme si ne devais jamais mourir parait immature,inconscient,le fait de vivre en ayant que conscience de ton implacable mort est un peu castrateur car tu ne vis pas,tu ne t'épanouis pas.
Et c'est donc paradoxal,puisque la vie est éphémère et que nous avons donc tout intérêt a ce qu'elle se passe pour le mieux.

La solution serait donc pour moi de prendre conscience de sa vie,donc de sa mort tout en essayant d'en profiter le plus,spontanément, puisqu'elle n'est pas éternelle.


ALORS? j'ai bien répondu :idea: :?: J'ai la moyenne ou je passe l'oral?

:D

Tu t'habituerais aux vacances toi ? Le boulot est donc un super moyen pour ne pas s'avachir :D. Et je ne trouve pas du tout immature le fait qu'on puisse vivre comme si l'on ne mourrait jamais. Je ne parle evidement pas de l'insouciance du genre "allez, je traverse sans regarder", nan, l à  on parle d'une manière de voir la vie. Et puis peut-être qu'une vie eternelle ne serait pas si monotone, du moins pas pour tout le monde, le monde n'est pas pret pour l'immortalité, cependant une petite partie le peut. Pour prendre ton exemple des vacances, moi je suis pour des vacances à vie, je sais ce que jai envie de faire, ya pleins de truc à faire, et ca ne veut pas dire s'avachir ^^

Et puis la philosophie grecque, à la base, c'est dépasser la peur de la mort. Ces anciens philosophes n'étaient certainement pas immatures. Après tout, vivre comme si l'on ne mourrait jamais ne veut pas dire ne pas conna àtre la "mort". Mais dépasser la peur qui en découle.

Posté : 11 avril 2008 20:38
par max56
C'est ton interprétation.Il n'y a pas de vérité générale,il n'y a qu'une réalité factuelle et plusieurs façon de la voir selon tes idées,ton chemin,ton parcours.

Si tes vacances duraient toute l'année,ce ne seraient pas des vacances puisque la notion de vacances repose sur l'opposition entre le repos à un moment donné et le travail qui est une contrainte (sauf si c'est ta passion,et l à  c'est comme si tu étais un peu toujours en vacances).

Si tu vis comme si tu ne devais jamais mourir sans être immature,c'est à dire en ayant conscience de ta mort certaine,cela veut dire que tu refoules ta mort car personne n'est éternel.

La question était "faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir?" donc elle doit être pris (je pense) sous l'approche du rapport de conscience que l'on a avec sa mort et non dans le sens pensez-vous que la vie est étenelle en durée,puisqu'elle ne l'est pas.

Posté : 11 avril 2008 21:02
par Mathieu
C'est ton interprétation.Il n'y a pas de vérité générale,il n'y a qu'une réalité factuelle et plusieurs façon de la voir selon tes idées,ton chemin,ton parcours.
C'est mon interprétation effectivement :icon_surprise:

La question était "faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir?" donc elle doit être pris (je pense) sous l'approche du rapport de conscience que l'on a avec sa mort et non dans le sens pensez-vous que la vie est étenelle en durée,puisqu'elle ne l'est pas.
Merci d'avoir recadré le sujet. Bon, je mets ma fierté de coté et te dis solennellement que tu as la moyenne ^^ épreuve réussie !

* Oz s'enfuit en courant :icon_laugh:*

Posté : 11 avril 2008 22:52
par tisiphoné
nous ne pouvons pas refouler la mort et l'occulter , avoir peur de la mort c'est une illusion .
en même temps on ne peut pas se mentir , pour réaliser nos rêves nous ne disposons pas d'un temps infini . l' ignorer relève de la frivolité , la sagesse implique la connaissance et la prise en compte réfléchie de la mort .
Cette mort qui donne un sens à l'existence humaine , une vie sensible éternelle serait source d'ennui .
La mort éveille notre conscience au dépassement de la finitude sensible , et nous pousse à vivre au-del à  de la perspective de la mort .