Page 1 sur 2

L'abnégation

Posté : 20 mai 2008 21:47
par sanz
L'abnégation n'est-elle qu' une acceptation?

Posté : 20 mai 2008 22:39
par Barbapoutre
Le larousse donne la définition suivante:

Sacrifice de soi au bénéfice d'autrui.

L'acceptation serait le point de vue négatif.

Le sacrifice de soi peut se rattacher à des valeurs supérieures (l'amour de l'être humain, de sa famille, de la patrie.

On peut décider de l'éventualité de ce sacrifice dans une action comme une hypothèse avec une probabilité que l'issue ne soit pas fatale.

:?:

Re: L'abnégation

Posté : 20 mai 2008 23:04
par tisiphoné
sanz a écrit :L'abnégation n'est-elle qu' une acceptation?

pas la même dimension , l'un on agit , l'autre on subit , déj à  énorme comme différence :wink:

Posté : 21 mai 2008 21:59
par sanz
Où se situe donc la frontière entre l'agir et le subir?.

Re: L'abnégation

Posté : 21 mai 2008 22:04
par shairy75
sanz a écrit :L'abnégation n'est-elle qu' une acceptation?
Quand je suis dans l'acceptation, la notion de sacrifice que comporte l'abnégation disparait.

Posté : 21 mai 2008 22:11
par sanz
Si l'abnégation serait un sacrifice, que devient donc l'acceptation?.

Posté : 21 mai 2008 22:15
par shairy75
sanz a écrit :Si l'abnégation serait un sacrifice, que devient donc l'acceptation?.
L'acceptation n'est pas un sacrifice, au contraire !

Accepter c'est etre en accord avec ce qui est. Ni plus ni moins

La définition même de l'abnégation (dans mon dico ) est le sacrifice volontaire.

Posté : 21 mai 2008 22:17
par Barbapoutre
L'acceptation c'est se rendre compte que l'on ne peut rien faire dans une situation donnée, on accepte d'être une victime, c'est un renoncement on n'entreprendra aucune action qui puisse changer le sort.

Posté : 21 mai 2008 22:22
par shairy75
Barbapoutre a écrit :L'acceptation c'est se rendre compte que l'on ne peut rien faire dans une situation donnée, on accepte d'être une victime, c'est un renoncement on n'entreprendra aucune action qui puisse changer le sort.
Effectivement les deux définitions sont vraies.

Donc moi dans ma vie, je considère l'acceptation différemment du renoncement, auquel je trouve une connotation de sacrifice plus forte que dans le premier mot.

Posté : 21 mai 2008 22:35
par sanz
l'abnégation s'approcherait donc à une sorte de résignation?.

Posté : 21 mai 2008 22:41
par shairy75
sanz a écrit :l'abnégation s'approcherait donc à une sorte de résignation?.
Pour moi, oui plutot. Je me demande même si resignation est pas moins fort qu'abnégation...Je ne sais

Posté : 21 mai 2008 22:50
par sanz
la résignation n'est-ce pas une négation de sois?

Posté : 21 mai 2008 22:55
par Barbapoutre
sanz a écrit :l'abnégation s'approcherait donc à une sorte de résignation?.
La personne qui fait preuve d'abnégation n'est pas résignée.

D'ailleurs la définition de résignation est la suivante:
1.fait de se résigner
2. Absence de combattivité; renoncement, fatalisme.

La personne qui fait preuve d'abnégation fait le don de sa personne pour préserver quelqu'un d'autre, ou une cause. Elle ne renonce donc pas c'est sans doute une forme de combattivité.

Posté : 21 mai 2008 23:08
par sanz
Si l'abnégation est une forme de combativité, alors pourquoi cette résignation à lutter?

Posté : 21 mai 2008 23:12
par Barbapoutre
sanz a écrit :Si l'abnégation est une forme de combativité, alors pourquoi cette résignation à lutter?
Je verrais plutôt combattre à la place d'un autre ou pour une cause, mais avec une issue incertaine plutôt défavorable.