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Est-ce que le juger ne nous amène pas à détruire une vérité?. Dans le triste domaine des erreurs judiciaires, c'est bien un jugement qui a détruit une vérité et condamner par la même un inocent. Mais alors, comment rendre justice si le juger peut détruire une vérité?

tout jugement est subjectif .

Un jugement, quelque soit le thème, demeure quand même quelque chose de "destructeur". Quand d'une façon consciente nous jugeons, nous jugeons en notre âme et conscience et c'est donc volontairement que nous détruisons une vérité.

Juger n'est pas détruire une vérité, c'est associer un autre acte à celle-ci, le jugement.
Par contre, le coupable, qui n'avoue pas, c'est lui qui détruit la vérité.
L'innocent accusé à tort , lui aussi la connait la vérité, donc elle n'est pas détruite,
il n'a pas changé d'avis par le jugement.
Le jugement est un acte externe à la vérité.

tu veux parler de l'arbitraire ?

Le jugement étant un acte "extérieur" à la vérité, il est bien ailleurs que là où est la vérité, et le jugement en occupant un espace occupé par la vérité, il détruit bien cette dernière.

je crois que c'est ton approche de la vérité qui te pose problème en fait , non le jugement .

la vérité n'a pas d'approche particulière, elle est vérité concrète , abstraite, ou absolue, reconnu ou nié, mais je ne pense pas avoir evoqué un problème d'approche de la vérité, mais uniquement une influence du jugement sur la vérité. En applicant un jugement, ne pas reconnaître que ce n'est pas sans conséquences sur la vérité, c'est ne pas reconnaître ce qu'est un jugement.

c'est bien ce que je disais alors , tout jugement est arbitraire .

sanz a écrit :Le jugement étant un acte "extérieur" à la vérité, il est bien ailleurs que là où est la vérité, et le jugement en occupant un espace occupé par la vérité, il détruit bien cette dernière.

non le jugement n'occupe pas la place de la vérité , car il lui est externe..sinon le sujet ne veut rien dire..
je t'ai démontré que jugement ou pas la vérité ne varie pas.
Ton soucis est : qui "constate" la vérité ? plutôt qu'est elle par elle même.

La question reste bien posée au sujet du jugement et non pas au sujet de la vérité. Les deux, par définition, ne peuvent pas être la même chose donc l'un détruit l'autre.

sanz a écrit :La question reste bien posée au sujet du jugement et non pas au sujet de la vérité. Les deux, par définition, ne peuvent pas être la même chose donc l'un détruit l'autre.

désolé, non !
tu peux dire que le ciel est vert, ou que la terre est plate..ça ne va rien modifier ni au ciel ni a la terre.
Les deux vérités n'ont que faire du jugement
Maintenant si pour soutenir un jugement, on brule tous les livres qui parlent du ciel et de la terre
les gens croiront le jugement..
Mais le ciel est la terre s'en ficheront quand même..

et tu as songé aussi que la vérité peut jaillir d'un jugement ?

GECKO a écrit : désolé, non !
tu peux dire que le ciel est vert, ou que la terre est plate..ça ne va rien modifier ni au ciel ni a la terre.
Les deux vérités n'ont que faire du jugement
Maintenant si pour soutenir un jugement, on brule tous les livres qui parlent du ciel et de la terre
les gens croiront le jugement..
Mais le ciel est la terre s'en ficheront quand même..

Si il s'agit de dire que la vérité se moque du jugement, alors d'accord, mais le jugement scinde toujours en deux la vérité alors que le contraire ne peut pas se faire.

tisiphoné a écrit :et tu as songé aussi que la vérité peut jaillir d'un jugement ?

Effectivement, une vérité peut jaillir d'un jugement mais uniquement par pure hasard.