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Sans vouloir ouvrir un Niéme débat sur ce forum:

L’euthanasie :
« Je n’y suis pas favorable »
« L’euthanasie, je n’y suis pas favorable. Je suis pour le droit de mourir dans la dignité. Aujourd’hui, il y a de 10 000 à 15 000 lits pour les soins palliatifs, il en faudrait le double. A quel moment décider ou non d’arrêter les soins palliatifs, même si la souffrance, grâce à eux, est amoindrie ? Il faut avoir une expression de la personne, de la famille, des médecins qui doivent être consultés, et à ce moment-là, dans quelques très rares cas, il s’agit de faire un acte de compassion qui va soulager non la famille, mais la personne. »

Entretien Marianne....François Hollande

Après Sarkozy,Bayrou...aujourd'hui Hollande.

Un referendum serait ,sur cette question, essentiel . Mais il vaut mieux ignorer la souffrance humaine....pour faire plaisir aux religions..toutes!



http://www.admd.net/

Je ne pas que le blocage vienne essentiellement des religions.

Je crois qu'il est extrêmement délicat de légiférer sur cette question.

On voit bien l'embarras de Hollande, qui est "contre l'euthanasie" mais pour "un acte de compassion".

Un peu comme quand on est "contre la peine de mort" sauf pour les "assassins d'enfants".

« L’euthanasie, je n’y suis pas favorable. Je suis pour le droit de mourir dans la dignité

c'est antinomique :roll:

tisiphoné a écrit : « L’euthanasie, je n’y suis pas favorable. Je suis pour le droit de mourir dans la dignité

c'est antinomique :roll:

ça s'appelle une pirouette, mais c'est normal pour Monsieur Culbuto.

Jarod1 a écrit : ça s'appelle une pirouette, mais c'est normal pour Monsieur Culbuto.

oui comme il est contre la finance au Bourget et pour au Guardian
il faudra bien qu'il tranche un peu :roll: on ne peut pas dire tout et son contraire

concernant, l'euthanasie, il faut être cohérent

mais ça rapporte la maladie, les mourants.

Voilà une bonne idée de référendum à faire,comme pour le Nucléaire.

Je n'aime pas trop ce mot là.
Bien que je sois d'accord pour ne pas faire d'acharnement, soulager la douleur au risque d'accélérer le processus, mais la piquouse qui met fin à tout ça? qui va la faire? On n'y pense pas trop à celle ou celui là.

Je suis pour sa légalisation. Cela entre cependant en contradiction avec mon opposition à la peine de mort. Encore une fois cependant, peine de mort et euthanasie n'ont pas que des points communs. La loi d'euthanasie idéale prévoirait qu'elle serait réservée exclusivement aux mourrants souffrant le plus, comme les phases terminales de cancer, et je n'ai pas d'autre exemple, mais tout ce qui se rapproche de ce cas pourrait être inclus aussi. Il faudrait aussi une autorisation d'un politique local, ou d'un tuteur légal, quelque chose comme ça, pour souligner le sens de dernier recours en matière médicale.

Ben oui quelqu'un qui dise je suis d'accord pour la piqûre fatale, mais celui qui doit la faire la piqûre? quelqu'un pense à lui?

Barbapoutre a écrit : Ben oui quelqu'un qui dise je suis d'accord pour la piqûre fatale, mais celui qui doit la faire la piqûre? quelqu'un pense à lui?

Le problème doit se régler dans la famille...et non pas toujours demander a la médecine de "faire le geste".

La plupart du temps,pour ne pas dire toujours, c'est un acte d'amour .

LOFOTEN a écrit :
Le problème doit se régler dans la famille...et non pas toujours demander a la médecine de "faire le geste".

La plupart du temps,pour ne pas dire toujours, c'est un acte d'amour .

Je comprends bie! mais l'acte d'amour c'est d'empêcher la souffrance donc d'accompagner la personne je crois qu'il y a des moyens efficaces qui anticipent sans doute le moment fatal, mais de là à faire un acte positif il y a une marge. Qui doit le faire? que ce soit une piqûre ou un bouillon de onze heures?
Je me vois mal faire ça à un proche ou le décider pour lui.

Je me vois mal faire ça à un proche ou le décider pour lui.

Il n'est pas question de décider pour lui...mais avec lui . Comme un peu avec les donneurs d'organes qui possèdent une carte authentifiée sur eux .

C'est humain de ne pas vouloir se pencher sur ce problème....on préféré "oublier" l'avenir...et pourtant .
Ceci dit je conçois tout a fait le refus de l'acte...mais je n'admet pas que l'on puisse me priver de ma volonté.

LOFOTEN a écrit :
Le problème doit se régler dans la famille...et non pas toujours demander a la médecine de "faire le geste".

La plupart du temps,pour ne pas dire toujours, c'est un acte d'amour .

Voilà, ce serait ça la solution.

Houla, sujet dangereux. Je suis pour dans certaines conditions précises, mais imaginez le détournement que l'on pourrait faire avec ce genre de mesure: un malade un peu trop coûteux, un lit occupé depuis un peu trop longtemps, le patronat des milieux hospitaliers ne serait-il pas tenté par cette facilité ?
Donc je pense qu'il faut être très prudent sur cette question.

Barbapoutre a écrit : Je n'aime pas trop ce mot là.
Bien que je sois d'accord pour ne pas faire d'acharnement, soulager la douleur au risque d'accélérer le processus, mais la piquouse qui met fin à tout ça? qui va la faire? On n'y pense pas trop à celle ou celui là.

Si, on y pense, à celle ou a celui-là, qui voit le malade souffrir sans pouvoir le soulager, agoniser sans fin et sans espoir, parce que, bien que cancéreux au dernier degré, " il a le coeur bon", et que sa maladie n'arrive pas à le tuer. Il me semble que le fait de pouvoir administrer la dernière piqûre, la piqûre salvatrice, doit être une délivrance pour le soignant comme pour le soigné.
D'ailleurs, pas d'hypocrisie, ça se pratique régulièrement, en France...le tout et que ça ne se sache pas.