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à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 10 mars 2012 22:26
par tisiphoné
Un an après le tsunami qui a ravagé Fukushima-Daichii, la situation semble sous contrôle dans la centrale nucléaire mais elle reste précaire tant que des combustibles sont présents dans les réacteurs endommagés. Quant aux conséquences sanitaires de cet accident, ils demeurent difficiles à évaluer.
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 touche le nord-est du Japon. Un peu moins d’une heure après, le tsunami atteint la centrale nucléaire de Fukushima-Daichii. La vague endommage gravement les réacteurs 1 à 3 ainsi que la piscine d’entreposage de combustibles usagés du réacteur 4.
D’après l’Institut français de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN), les cœurs des trois réacteurs sont entrés en fusion et ont formé du corium, un magma métallique hautement radioactif. «On a affaire à trois réacteurs dans lequel le combustible a coulé dans l’enceinte de confinement», explique Thierry Charles, directeur général adjoint chargé de la sûreté des installations et des systèmes nucléaires à l'IRSN. La quantité de corium qui a percé les cuves des réacteurs n’est cependant toujours pas connue. Quand à la piscine du bâtiment 4, «la contamination de l’eau ne semble pas montrer qu’il y ait eu de fortes dégradations des combustibles».
Malgré tout, la situation est désormais stable. Depuis le mois de décembre, la Tokyo electric power compagny (Tepco), l’exploitant de la centrale, est parvenue à refroidir les trois réacteurs à une température inférieure à 100°C (entre 23 et 53°C aujourd’hui). « A cette température, on peut considérer que le corium est en phase solide» précise Thierry Charles. Un seuil important à franchir puisque l’eau chargée de refroidir le corium ne bout plus. Elle ne s’évapore donc pas sous forme de vapeur. Les surpressions et les fuites radioactives sont limitées.
Le traitement de l'eau contaminée
Le refroidissement de ces réacteurs a lieu en circuit fermé. Cela signifie que les eaux contaminées par leur passage dans l’enceinte des bâtiments sont traitées par adsorption de césium sur des filtres en zéolithes –une unité conçue par Kurion (USA) puis Toshiba - avant d’être réutilisées. Une première boucle mise en place par le groupe français Areva en juin avait déjà permis de désengorger les bâtiments plein d’eau en utilisant divers produits chimiques chargés de faire précipiter les particules radioactives. Avant cela, les bâtiments étaient remplis chaque jour de 500 tonnes d’eau supplémentaires et menaçaient, à terme, de déborder. Depuis quelques mois, cette installation sert de solution de secours et n’est censée entrer en jeu que lors d’opération de maintenance des autres procédés de décontamination. Le traitement de l’eau reste d’autant plus important que la diminution de la température des réacteurs nécessite encore entre 7 et 10 m3 d’eau par heure.
Tepco a aussi installé de multiples matériels pour assurer le pompage et la circulation de l’eau. Certains de ces équipements ont d’ailleurs été placés en hauteur, pour éviter qu’ils soient submergés en cas de nouveau tsunami. Les Japonais ont mis en place l’injection d’azote, un gaz inerte, dans les réacteurs, pour éviter la combustion de l’hydrogène produit par les effets de la radioactivité sur l’eau. Des installations qui procurent au site «une certaines robustesse», estime l’expert en sécurité nucléaire. Enfin, le réacteur 1 a été recouvert de panneaux pour confiner le bâtiment et limiter les rejets radioactifs dans l’environnement. Un dispositif envisagé pour les réacteurs 3 et 4 également, mais plus difficile à réaliser étant donné l’état de dégradation des bâtiments.
«La situation s’est nettement améliorée mais reste précaire», selon Thierry Charles. «L’enjeu est de maintenir ces conditions». L’état de la centrale de Fukushima ne sera parfaitement maîtrisé que d’ici une dizaine d’années, quand les combustibles usagers auront été retirés des piscines d’entreposages et le corium extrait des enceintes de confinement. Un démantèlement total de la centrale prendra lui, entre 30 et 40 ans et demandera de nombreux efforts de recherches dans ce domaine.
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 11 mars 2012 00:38
par bister
Beaucoup de gens sont morts surtout à cause du tsunami, c'est un phénomène récurrent de l'histoire du monde, voir l'Atlandide, ou dans d'autres circonstances Pompéï il faudra bien en tenir compte et en prendre conscience pour l'avenir, la terre malgré sa paisible lassitude est un mustang en fusion sur lequel foisonne la vie, en hosmose vibratile, plus les vibrations sont bonnes plus elles s'autorégulent.
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 11 mars 2012 12:56
par Fonck1
il ne reste plus que 4 centrales ouvertes.
ils réclament la fermeture totale.
vu la discipline de ce peuple ,je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils se relèvent,et travaillent sur des énergies alternatives propres.
ils seront peut être l'avenir du monde en matière de recherche sur des énergies propres.
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 11 mars 2012 13:07
par tisiphoné
Fonck1 a écrit : il ne reste plus que 4 centrales ouvertes.
ils réclament la fermeture totale.
vu la discipline de ce peuple ,je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils se relèvent,et travaillent sur des énergies alternatives propres.
ils seront peut être l'avenir du monde en matière de recherche sur des énergies propres.
le peuple est courageux, les dirigeants sont des meurtriers menteurs.
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 11 mars 2012 14:11
par Fonck1
tisiphoné a écrit :
le peuple est courageux, les dirigeants sont des meurtriers menteurs.
pas directement.
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 11 mars 2012 14:35
par tisiphoné
Fonck1 a écrit :
pas directement.
les dirigeants de Tepco ont minimisé dans un premier temps au lieu de prendre des mesures préventives, les gens vont le payer dans les années à venir

Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 11 mars 2012 22:53
par Fonck1
ils ont fait des erreurs,des erreurs notoires.
Même eux,pensent qu'avec leur rigueur,rien ne peut arriver.
leur rigueur,c'est pas la même que la notre.
ca ne les empêche pas de se tromper,malheureusement.
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 15 mars 2014 21:59
par PascalL
Fukushima : plus jamais ça
Ce mardi 11 mars, nous avons commémoré le troisième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le Parti de Gauche s’est mobilisé avec un mot d’ordre : « plus jamais ça ! ». Nous avons été présents sur dix sites nucléaires. Nos élus et nos têtes de listes aux municipales ont été sur le pont. Par exemple Danielle Simonnet et Pascale le Neouannic à la centrale de Nogent située sur la Seine en amont de Paris, Jean-Christophe Selin à la centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonne, Gérard Boulanger à Blaye, Eric Coquerel et Luc Leandri au Tricastin. Ceux-là ont bien rigolé. Ils étaient là une vingtaine, de Drôme, de Vaucluse, du Gard. Mais selon les organisateurs eux-mêmes, Ha ! Ha ! la police était plus nombreuse que les manifestants… Une RG et des gendarmes, tous très aimables avec nous. Pas de contrôles d'identité, Eric et Luc avaient leur écharpe d'élus, mais les numéros d’immatriculation des voitures ont été relevés, néanmoins. J’étais avec notre secrétaire nationale à l’écosocialisme Corinne Morel Darleux pour une conférence de presse à Strasbourg avant son départ pour Fessenheim. Ce jour-là, Jean marie Brom, figure centrale de la lutte pour sortir du nucléaire, était à nos côtés comme il l’est sur notre liste pour la municipale de Strasbourg. Je ne fais pas le tour des dix présences. On m’a compris.
Nos dix actions sur les sites nucléaires du pays sont une étape d’affirmation de soi dans la vie de notre formation politique. Notre mot d’ordre est clair : il faut sortir du nucléaire. Les raisons sont maintenant connues. D’abord le risque. Bien sûr, le nucléaire est sûr. Jusqu’à ce qu’il ne le soit plus. Entendons-nous bien : toute activité comporte des risques. Mais dans le nucléaire, le risque n’est pas celui d’un accident vite oublié. C’est le risque d’une catastrophe terrifiante et indélébile, avec des terres et des eaux contaminées pour des siècles, sinon des millénaires, des espaces à jamais incompatibles avec la vie humaine.
La deuxième raison de vouloir sortir du nucléaire, ce sont les déchets que cette activité génère. Nous laissons derrière nous, là encore pour des siècles sinon des millénaires, des montagnes de déchets radioactifs que nous ne savons pas traiter. Cet argument devrait convaincre ceux qui répètent à longueur d’antenne que « la dette publique est une insulte faite aux générations futures ». Mais non ! Mais la dette écologique que nous laissons vraiment ne les émeut pas autant que les intérêts à payer aux banques.
Nous reprenons le bâton de pèlerin pour la sortie du nucléaire. Il y a urgence. Car François Hollande continue de louvoyer. Il avait promis une grande loi sur la transition énergétique pour 2013. Il a ensuite repoussé la promesse à 2014. Le projet de loi devait être présenté en Conseil des ministres début avril. Mais elle ne figure même pas dans la « lettre de cadrage pour la transition écologique » que Jean-Marc Ayrault a envoyée au ministre de l’Ecologie le 18 février dernier ! On est donc en droit d’être très inquiet sur le contenu de cette loi, mais aussi sur son existence même !
Or, ne rien faire, c’est choisir le nucléaire. C’est ce que la Cour des Comptes a dit il y a maintenant plus de deux ans. En janvier 2012, la Cour des comptes estimait que « compte tenu du délai en matière de politique énergétique entre la prise de décision et ses effets, ne pas prendre de décision revient à faire un choix, celui de faire durer le parc actuel au-delà des 40 ans ». En effet, 80% du parc nucléaire français aura 40 ans entre 2017 et 2027, la durée de vie prévue. C’est ce que les spécialistes appellent « l’effet falaise ». Donc si on veut sortir du nucléaire, il faut agir et vite. Car cela demandera du temps et de l’argent.
L’argent est justement un des aspects du débat. EDF estime que le prolongement des centrales au-delà de 40 ans coûterait 55 milliards d’euros. Mais EDF milite pour cette option depuis longtemps. On ne peut donc pas se fier à son seul jugement. L’association Greenpeace a commandé une étude sur les coûts de prolongation de l’exploitation de la vie des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans. L’étude de Greenpeace aboutit à un coût potentiellement 4 fois supérieur à celui d’EDF. En tout cas, dans une hypothèse de renforcement de la sécurité malgré le prolongement ! EDF a chiffré à un peu moins d’un milliard d’euro par réacteur les travaux nécessaires. Mais selon Greenpeace, le coût pourrait atteindre 4,53 milliards d’euros si on souhaite un degré de sécurité « renforcée ».
Il s’agit d’un enjeu démocratique majeur. La durée que les décisions impliquent, les sommes mobilisées, les risques encourus par la population et le territoire national : tout pousse à un débat approfondi sur le nucléaire en France. Greenpeace demande par exemple que la durée de vie maximale de 40 ans soit inscrite dans la loi pour éviter que le gouvernement, EDF et l’Autorité de Sûreté nucléaire ne puisse décider seuls.
Il ne suffira pas de faire voter une loi nommée « loi pour la transition énergétique ». Le contenu sera regardé de très près. Et pas seulement sur le nucléaire. La mobilisation citoyenne veille au grain. Il y a quelques jours, presque en même temps que Greenpeace, plusieurs ONG écologistes ont ainsi présenté leur « VRAI projet de loi pour la transition énergétique ». Parmi ces associations on trouve Agir pour l’environnement, France Nature Environnement ou encore le Réseau Action Climat.
Bien sûr, le projet mérite un examen approfondi et des discussions. Il est là pour cela. Mais il a d’ores et déjà le mérite de fixer des lignes rouges avant le projet Hollande. Il réclame ainsi des objectifs chiffrés ambitieux comme la réduction de 45% des émissions de gaz à effets de serre d’ici 2030 et leur division par quatre d’ici 2050. Il fixe une trajectoire d’économies d’énergies et de sortie du nucléaire. Il propose un horizon 100% d’énergies renouvelables en 2050 et les étapes pour l’atteindre. Et il met en avant des propositions que le Front de Gauche défendait dans la présidentielle comme l’allongement de la durée de garantie des produits.
Sans entrer dans les détails, ce qui en ressort confirme notre analyse. La transition énergétique est urgente mais elle nécessitera du temps et donc une planification des changements. Elle ne peut se faire sans une intervention publique forte en investissements financiers comme en moyens humains et techniques. Elle est un formidable moyen de relance de l’activité économique et de l’emploi. Pour le dire autrement, la transition énergétique est donc radicalement incompatible avec la politique d’austérité appliquée aujourd’hui.
Après les travaux du groupe d’experts Negawatt, ce « VRAI projet de loi pour la transition énergétique » valide la méthode de la Révolution citoyenne. Voir des associations prendre en charge la rédaction d’un projet de loi n’est pas une chose fréquente. Bien sûr, la forme du document se présente comme un document rédigé pour qu’il soit accessible à tous. Mais le document est organisé en titres et articles. Comme un vrai projet de loi. C’est la preuve d’une grande volonté de crédibilité et d’une ambition majoritaire.
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/0 ... more-19685
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 15 mars 2014 22:05
par Mister Polark
100% énergies renouvelables en 2050
Je suis dubitatif.
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 15 mars 2014 22:06
par le parisien
J'attend mordred et avrilou qui vont venir nous répéter une fois de plus que le nucléaire, c'est mâââââââl...
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 15 mars 2014 22:13
par PascalL
Johan a écrit : J'attend mordred et avrilou qui vont venir nous répéter une fois de plus que le nucléaire, c'est mâââââââl...
et moiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 15 mars 2014 22:28
par Fonck1
Johan a écrit : J'attend mordred et avrilou qui vont venir nous répéter une fois de plus que le nucléaire, c'est mâââââââl...

Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 15 mars 2014 22:44
par Labrecche
PascalL a écrit :
et moiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Tu nous as donné ton avis: les affabulations mélenchonistes
Aucune des études scientifiques que j'ai vu ne donnent une pertinence supérieure à 20% de production pour les énergies renouvelables actuelles, le chiffre de mr Hollande à 50% de nucléaire n'est pas arbitraire il correspond à la volonté d'utiliser au maximum le renouvelable.
De plus il y a deux catégories de déchets nucléaires, ceux qui résultent de la fission hautement radioactifs avec des durées de vie de 30 ans maximum( c'est-à-dire que sur la période d'une demi-vie la moitié des atomes radioactifs se sont transformés) ce qui fait qu'au bout de 200 ans leur rayonnement est quasiment négligeable.
Et les déchets avec des durées de vie en milliers et millions d'année( L'uranium 238 principale source à 99% des réserves a une durée de vie de 4,5 milliard d'année) sont les échecs de la fission est ont un rayonnement équivalent à l'uranium naturel mais avec un nombre d'atomes faible par rapport au combustible d'origine.
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 15 mars 2014 22:58
par PascalL
Labrecche a écrit :
Tu nous as donné ton avis: les affabulations mélenchonistes
Aucune des études scientifiques que j'ai vu ne donnent une pertinence supérieure à 20% de production pour les énergies renouvelables actuelles, le chiffre de mr Hollande à 50% de nucléaire n'est pas arbitraire il correspond à la volonté d'utiliser au maximum le renouvelable.
De plus il y a deux catégories de déchets nucléaires, ceux qui résultent de la fission hautement radioactifs avec des durées de vie de 30 ans maximum( c'est-à-dire que sur la période d'une demi-vie la moitié des atomes radioactifs se sont transformés) ce qui fait qu'au bout de 200 ans leur rayonnement est quasiment négligeable.
Et les déchets avec des durées de vie en milliers et millions d'année( L'uranium 238 principale source à 99% des réserves a une durée de vie de 4,5 milliard d'année) sont les échecs de la fission est ont un rayonnement équivalent à l'uranium naturel mais avec un nombre d'atomes faible par rapport au combustible d'origine.
J'ai ouï-dire que le Japon cherchait une décharge pour son surplus radioactif, on sera d'accord pour dire que ta tanière fera bien l'affaire...
Te bile pas je les appelle pour qu'ils déversent toute leur merde dans ton salon, avec un 'rayonnement quasiment négligeable' t'as pas à t'inquiéter
C'est vrai, sont si con ces écolos pourquoi s'inquiété de déchet dont la durée de vie dépasse 'des million d'années'... comme ces gens sont 'pénibles' de penser à notre planète face à des illuminés-allumés (et radio-actif...)
Re: à Fukushima-Daiichi, 1 an après, la vigilance est de rigueur
Posté : 15 mars 2014 23:17
par Fonck1
PascalL a écrit :
J'ai ouï-dire que le Japon cherchait une décharge pour son surplus radioactif, on sera d'accord pour dire que ta tanière fera bien l'affaire...
Te bile pas je les appelle pour qu'ils déversent toute leur merde dans ton salon, avec un 'rayonnement quasiment négligeable' t'as pas à t'inquiéter
C'est vrai, sont si con ces écolos pourquoi s'inquiété de déchet dont la durée de vie dépasse 'des million d'années'... comme ces gens sont 'pénibles' de penser à notre planète face à des illuminés-allumés (et radio-actif...)
tu reprends les arguments de droite à ton compte? je te les rappellerais la prochaine fois que tu imposes des roms a qui que ce soit
