Arrestations de mafieux Géorgiens pour 200 cambriolages.
Posté : 05 juin 2012 15:52
Il était 6 heures quand une centaine de gendarmes ont investi des logements rue du Quai-Militaire, dans le quartier du Mas-Neuf, de Beaubreuil ou encore non loin de la cathédrale. Au total, une source proche de l’enquête confirme l’intervention de la gendarmerie conjointement avec des policiers, dans dix secteurs de Limoges.
Ces hommes d’origine géorgienne (quelques hommes d’origine arménienne ont également été arrêtés) viennent pour la plupart de la ville de Koutaïssi (voir encadré).
Limoges, leur lieu de vie et leur point de ralliement
Très connus des services de police et de la gendarmerie, ils ont fait l’objet de plusieurs fiches et de notes adressées à la direction centrale de la police judiciaire au niveau national. Cette bande, faisant partie d’une filière baptisée « Vory v Zakone », les« voleurs dans la loi » (voir ci-dessous), a comme spécialité les cambriolages des habitations ou les vols à l’étalage. Ces hommes sont régulièrement arrêtés et condamnés par la justice notamment pour des vols de bijoux.
Les départements ciblés étaient la Corrèze, la Creuse, la Haute-Vienne, l’Allier, la Charente, la Dordogne, la Gironde et aussi la Vienne.
Après les casses, les auteurs se retrouvaient à Limoges, leur point de ralliement et leur lieu de vie. Ils effectuaient alors des voyages en Belgique pour écouler, auprès d’un bijoutier, les objets volés.
Considérés comme très professionnels par les services d’enquête, ils ont comme technique de cambriolages d’extraire les barillets des portes, en portant évidemment des gants pour éviter toute trace. « Quand ils cassent, c’est généralement assez propre », indique une source proche de l’enquête.
Suivis depuis plusieurs mois par la section de recherches de Limoges, sous l’égide de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux, ces hommes font partie d’une véritable mafia (voir ci-dessous).
C’est depuis l’automne qu’ils ont été pris en filature par les enquêteurs, et placés sur écoute téléphonique. Leur comportement et leurs relations ont été étudiés dans les moindres détails.
Sous le regard d’une représentante d’Interpol
Preuve de l’importance qu’accordent à ce groupe les forces de police et de gendarmerie, une personne d’Interpol était présente, hier, à Limoges pour suivre l’opération avec des membres de l’Office central de la lutte contre la délinquance itinérante. Ils sont toujours en garde à vue à la section de recherches, à Limoges.
Cette vague d’interpellation va-t-elle porter pour autant un coup d’arrêt définitif à cette mafia ? Pas sûr. En novembre 2011, vingt-six personnes avaient été interpellées par les gendarmes en Haute-Garonne. Tous venaient de Géorgie. Il n’a pas fallu longtemps pour que d’autres membres des « Vory v Zakone » prennent le relais, un peu plus au nord, à Limoges. Il ne devrait pas en falloir guère plus pour que les délinquants, actuellement en garde à vue, soient eux-aussi bientôt remplacés.
Source:Le Populaire.
Ces hommes d’origine géorgienne (quelques hommes d’origine arménienne ont également été arrêtés) viennent pour la plupart de la ville de Koutaïssi (voir encadré).
Limoges, leur lieu de vie et leur point de ralliement
Très connus des services de police et de la gendarmerie, ils ont fait l’objet de plusieurs fiches et de notes adressées à la direction centrale de la police judiciaire au niveau national. Cette bande, faisant partie d’une filière baptisée « Vory v Zakone », les« voleurs dans la loi » (voir ci-dessous), a comme spécialité les cambriolages des habitations ou les vols à l’étalage. Ces hommes sont régulièrement arrêtés et condamnés par la justice notamment pour des vols de bijoux.
Les départements ciblés étaient la Corrèze, la Creuse, la Haute-Vienne, l’Allier, la Charente, la Dordogne, la Gironde et aussi la Vienne.
Après les casses, les auteurs se retrouvaient à Limoges, leur point de ralliement et leur lieu de vie. Ils effectuaient alors des voyages en Belgique pour écouler, auprès d’un bijoutier, les objets volés.
Considérés comme très professionnels par les services d’enquête, ils ont comme technique de cambriolages d’extraire les barillets des portes, en portant évidemment des gants pour éviter toute trace. « Quand ils cassent, c’est généralement assez propre », indique une source proche de l’enquête.
Suivis depuis plusieurs mois par la section de recherches de Limoges, sous l’égide de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux, ces hommes font partie d’une véritable mafia (voir ci-dessous).
C’est depuis l’automne qu’ils ont été pris en filature par les enquêteurs, et placés sur écoute téléphonique. Leur comportement et leurs relations ont été étudiés dans les moindres détails.
Sous le regard d’une représentante d’Interpol
Preuve de l’importance qu’accordent à ce groupe les forces de police et de gendarmerie, une personne d’Interpol était présente, hier, à Limoges pour suivre l’opération avec des membres de l’Office central de la lutte contre la délinquance itinérante. Ils sont toujours en garde à vue à la section de recherches, à Limoges.
Cette vague d’interpellation va-t-elle porter pour autant un coup d’arrêt définitif à cette mafia ? Pas sûr. En novembre 2011, vingt-six personnes avaient été interpellées par les gendarmes en Haute-Garonne. Tous venaient de Géorgie. Il n’a pas fallu longtemps pour que d’autres membres des « Vory v Zakone » prennent le relais, un peu plus au nord, à Limoges. Il ne devrait pas en falloir guère plus pour que les délinquants, actuellement en garde à vue, soient eux-aussi bientôt remplacés.
Source:Le Populaire.