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L'Assurance maladie s'inquiète de la baisse des ventes des médicaments génériques et espère inverser la tendance d'ici la fin de l'année, grâce, notamment à la nouvelle convention qui la lie aux pharmaciens.

À la différence de ses voisins, la France voit baisser son taux de substitution des médicaments originaux par des génériques. Il «stagne autour de 72 % en avril 2012, alors qu'il avait atteint 79 % fin 2010» rappelle la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), qui a économisé 1,4 milliard d'euros grâce aux génériques en 2011. Malgré ce recul, la Caisse considère cependant que «l'objectif ambitieux d'un taux de substitution de 85 % à fin 2012 semble atteignable».Selon les industriels, le recul des ventes s'explique pour partie par le développement de l'usage par les médecins de la mention «non substituable» (NS) sur les ordonnances, qui empêche le pharmacien de fournir le générique à la place du princeps».

Pourtant, selon l'étude de la Cnam, sur 12000 ordonnances étudiées, seules 4,2 % portent cette mention.

tisiphoné a écrit :

dinosaure a écrit : Comment se fait-il que cela ne soit pas purement et simplement interdit ?
Ou mieux pourquoi ne pas purement et simplement dérembourser les médicaments originaux lorsque le générique existe ?

Comme dirait Fonck : la thérapeutique du coup de pied aux fesses ça a parfois du bon.

dinosaure a écrit :
Comme dirait Fonck : la thérapeutique du coup de pied aux fesses ça a parfois du bon.

sacamalix a écrit : Il y a certains médicaments qui ont des principes actifs spécifiques, qu'on ne retrouve pas forcément dans le générique (parce qu'il n'a pas été développé pour certains usages secondaires que l'on peut faire des originaux), voire des patients qui sont plus ou moins réceptifs. Je connais quelqu'un qui a absolument besoin du médicament originaux, le générique étant inefficace sur lui...

sacamalix a écrit : Je connais quelqu'un qui a absolument besoin du médicament originaux, le générique étant inefficace sur lui...

véra a écrit : Allons plus loin, il n'y a plus beaucoup de médocs qui sont fabriqués en France, et sont le plus souvent fabriqués en Chine, génériques surtout mais les autres aussi, du coup pas assez de contrôles !

dinosaure a écrit : Tu connais donc quelqu'un qui a bénéficié d'une dérogation aux lois de la chimie organique ?
C'est beau comme la "mémoire de l'eau".

Sérieux, je pense plutôt que c'est quelqu'un qui n'a pas besoin de la molécule mais de l'effet placebo que lui procure le médicament.

dinosaure a écrit : Donc il n'y a pas de différence de qualité ou de non-qualité entre génériques et officiel.
D'autant que les deux sont parfois sous-traité par le même labo à la même entreprise en Inde ou en Chine.

dinosaure a écrit : Nous sommes d'accord mais c'est un autre sujet.

véra a écrit :c'est lier, les génériques sont du domaine public, et la fabrication est moins contrôlée,

Arf844 a écrit : Je pense que cette affirmation gratuite tient plus de la psychose que d'une réel fait...
Aucun médicament en France ne peut être commercialisé sans une autorisation de mise sur le marché délivré par l’AFSSAPS ou l'EMEA... et ce n'est vraiment pas un contrôle superficiel...
Et toutes les conclusions sont unanimes : les médicaments génériques sont exactement la même chose que le médicament d'origine... Après, c'est sur que si on s'aventure à acheter sur internet... c'est un autre débat.
Je ne nie pas non plus la force d'un effet placebo...

Ceci étant, pourquoi ne pas imposer un prix une fois le médicament initial tombé dans le domaine public? Ainsi... plus de problème de générique ou pas, chacun fait ce qu'il veut et ça coute la même chose!
Le lobby des labos...