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Posté : 21 novembre 2007 22:41
par naturelle
Barbapoutre a écrit :C'est beau, mais en même temps le chat n'est pas affamé, et on n'a pas demandé l'avis aux vers de terre que chasse le corbeau. Puis le chat doit savoir qu'un corbeau quand il est un peu vieux c'est coriace. :D :D
Bravo, pour votre sens de l'humour !

Posté : 21 novembre 2007 22:42
par naturelle
Les éleveurs de porcs demandent à  réutiliser les farines animales

Avec 181 morts, la crise de la vache folle liée à  lutilisation des farines de viandes et dos (1) pour nourrir les animaux délevage, a laissé de mauvais souvenirs aux consommateurs et à  certains éleveurs avec la chute de la consommation de viande qui a suivi.
En fait, il semble quil nen soit rien pour les éleveurs de porcs, puisque, selon lhebdomadaire 'Le Canard Encha àné', leurs représentants ont demandé, en octobre lors dun entretien avec le ministre de lagriculture Michel Barnier, la possibilité de réutiliser des graisses et farines animales pour lalimentation de leurs animaux afin de faire face à  la flambée des prix des céréales.

Alors que lon détecte encore des cas dESB sur les bovins à  labattoir, des chercheurs de lINRA (Institut National de Recherche Agronomique) et de lAFSSA (Agence française de Sécurité Sanitaire des Aliments) ont en juin dernier mis en évidence 'le risque de réémergence de la maladie qui pourrait résulter dune réautorisation des farines animales pour lalimentation des espèces monogastriques' (2). En effet, les chercheurs considèrent que lutilisation des farines animales pour lalimentation de ces animaux (porcs, volailles), après 1990 et linterdiction des farines animales pour les bovins, est une source très probable de contaminations croisées avec des aliments pour bovins, qui doivent impérativement en être exempts, dans les usines de production et les lieux de stockage (distribution et éleveurs).

Or, malgré lavis des scientifiques et le fait que lESB ne soit pas totalement éradiquée, le ministre a transmis la demande des éleveurs de porcs à  la Commission européenne, laquelle a débloqué 1,7 million deuros pour faire examiner ce projet par lautorité européenne de sécurité des aliments.

Enfin, notons que, quasiment dans le même temps, Michel Barnier a annoncé le déblocage de 2,5 millions deuros daide pour les producteurs de porcs (dont on conna àt les effets sur lenvironnement et la qualité de leau de part leur forte concentration en Bretagne), tout en considérant que la 'priorité sera de trouver des solutions de promotion des produits français et de dégagement du marché de la viande porcine'.
Il est certain que le retour des farines animales, fussent-elles dénommées PAT (pour Protéines Animales Transformées), est le meilleur moyen dy arriver…
Pascal Farcy
1- Les farines animales, dites FVO pour 'Farines de Viandes et dOs', ont été interdites en juillet 1990 pour les ruminants et en 2001 pour les autres élevages qui les utilisaient.
2- Un animal monogastrique (porc, volaille, lapin) a une seule poche gastrique, par opposition aux ruminants, qui en ont quatre.

Posté : 21 novembre 2007 22:53
par Barbapoutre
On se demande s'ils arrêteront un jour de faire desâneries.
J'avais vu un reportage sur la Chine où ils nous disaient que les chinois qui livraient des protéines pour la nutrition animale y mélangeaient de fortes proportions de mélanine. Je me demande d'ailleurs ce qu'il peut y avoir d'autre dans leurs protéines. :?: :?: :?:

Posté : 27 novembre 2007 17:22
par naturelle
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=2850

Le virus de la grippe aviaire "H5N1" pourrait être présent de façon permanente dans certaines parties dEurope chez les poulets, les canards et les oies domestiques, selon lOrganisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO).

Ce constat a été fait suite à  la découverte, par des chercheurs de lInstitut Friedrich Loeffler de Riems en Allemagne, de canards délevage ayant été en contact avec le virus H5N1, mais sans en présenter les signes cliniques et la mortalité (1). Autrement dit, ces oiseaux étaient des
porteurs sains du virus de la grippe aviaire.
Aussi, pour Jan Slingenbergh, de la FAO, "Il nest pas impossible que la circulation du virus en Europe soit plus importante quon ne le pense actuellement".

A ce titre, pour Joseph Domenech, vétérinaire en chef à  la FAO, "Sil savère que le virus H5N1 peut persister dans des populations de canards et doies domestiques apparemment en bonne santé, les pays doivent de toute urgence réviser leurs programmes de surveillance et de suivi dans toutes les régions productrices de canards et doies." Selon lui, en Europe, de nouvelles vagues de foyers de grippe aviaire pourraient appara àtre dEst en Ouest, "si le virus réussit à  se maintenir tout au long de lannée chez les oiseaux aquatiques délevage".

De son côté, Jan Slingenbergh, un expert en santé animale à  la FAO, ajoute :

"Nous sommes particulièrement préoccupés pour la région de la mer Noire qui a une forte concentration de poulets, de canards et doies domestiques. Rien quen Ukraine, le nombre de canards délevage est estimé à  20 millions. En Roumanie, le delta du Danube abrite quatre millions de canards et quatre millions doies domestiques. Ces chiffres sont comparables aux densités de poulets et doiseaux aquatiques en Asie où le virus continue à  circuler parmi les poulets et sest trouvé une niche dans des pays où lon compte des dizaines de millions de canards et doies délevage."

1- Des analyses ont révélé que leur système immunitaire avait produit des anticorps en réponse à  linfection.

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FI à Ë†VRE APHTEUSE (La Dernière Heure du 05/11/2007)

270 moutons abattus à  Chypre Les autorités sanitaires chypriotes ont commencé dimanche à  abattre 270 moutons soupçonnés d'avoir la fièvre aphteuse dans un élevage proche de
Larnaca, dans le sud de l' àle, a annoncé le ministre chypriote de l'Agriculture, Photis Photiou. Conformément aux directives en vigueur dans l'Union européenne, les carcasses des animaux seront enterrées dans la ferme même pour empêcher tout risque de propagation de ce virus hautement contagieux. Le dernier cas de fièvre aphteuse à  Chypre remonte à  1963.

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Une quarantaine d'animaux sauvés à  Lede (La D.H. du 05/11/2007)

Une quarantaine d'animaux appartenant à  une vieille dame de Lede (Flandre occidentale) ont été adoptés par de nouveaux ma àtres dimanche. Cent cinquante personnes ont été sensibilisées par cette situation et se sont rendues à  Lede. Les animaux - 20 chiens, 12 oies, 6 poules et 9 lapins nains - appartenaient à  une dameâgée qui ne pouvait plus rester dans sa maison.
La dame gardera toutefois trois chiens.

Les chasseurs font du lobbying auprès des députés UMP

Posté : 03 décembre 2007 21:42
par naturelle
La Fédération nationale des chasseurs (FNC) fait du lobbying auprès des députés UMP pour les appeler à  « faire le bon choix » en élisant début décembre, à  la tête du groupe d'étude de l'Assemblée nationale sur la chasse leur collègue Jérôme Bignon, élu de la Somme. La FNC attend « avec une réelle impatience » cette élection « afin de pouvoir compter sur les capacités de mobilisation de ce groupe de parlementaires dynamiques et influents », leur a écrit la fédération.

Sur les 90 groupes d'étude du Palais-Bourbon, celui sur la chasse est le plus important (214 membres dans la précédente législature). A titre de comparaison, les groupes sur le sida et les banlieues comptent respectivement une quarantaine de membres et celui sur les sans-abri, une trentaine seulement.

Posté : 03 décembre 2007 23:17
par naturelle
Vis ma vie d'éleveuse de porcs :

Aimer les animaux au point de vouloir en faire son métier ? Cest le rêve de beaucoup de passionnés ! Hélas, auprès des animaux de compagnie les débouchés sont peu nombreux… alors pourquoi ne pas découvrir les métiers de lélevage agricole, plus particulièrement de lélevage porcin qui offre beaucoup demploi dans ma région en Bretagne ? Cest ce que jai fait en effectuant un stage dans un élevage porcin :

1er contact : à‡a y est je jubile ! Je suis devant la porte qui donne sur le b à ¢timent des truies, je vais enfin rencontrer ces animaux adorables que sont les cochons. Jentre, mes difficultés à  respirer à  cause de lodeur et de la mauvaise ventilation mempêchent de voir ce quil y a autour de moi, je reprends mes esprits et l à   cest le drame ! Je constate que les truies sont dans des enclos individuels où elles ne peuvent pas bouger, juste se coucher et se lever si elles ne sont pas trop grasses. Elles disposent dun abreuvoir à  lavant et dun trou à  larrière pour les excréments, elles sont sur des grilles.

Je sens la tristesse et les larmes monter en moi, mais il faut que je me ressaisisse pour aider les éleveurs dans leur t à ¢che qui consiste à  déplacer les truies dune stalle à  lautre afin de les classer par leur épaisseur de graisse. Leur méthode… mettre des claques dans les yeux de la truie afin de la faire sortir, je constate alors les difficultés quéprouve la truie pour marcher dues à  son absence dactivité et au sol glissant enduit dexcréments. La plupart ont des panaris aux pattes, des escarres et des lésions sur la peau causées par la gale, ce qui est très inconfortable. Des injections assez douloureuses sont faites sous la queue des femelles bientôt prêtes à  mettre bas pour éviter de contaminer les petits.

2ème étape : les porcelets. Cest le moment de voir les truies avec leurs petits, jessaie doublier ce que jai vu avant et me rassure en me disant que de voir les porcelets me mettra un peu de baume au c à…“ur. Jentre dans la salle, je vois les petits téter leur mère à  travers une cage, je mavance un peu plus dans lallée et l à   quelque chose au sol me fait trébucher. Je baisse les yeux… cest le cadavre dun porcelet laissé l à  , s à »rement mort-né ou écrasé par sa mère. Cest triste mais après avoir vu ce quon fait aux porcelets après leur naissance finalement, je me dis que ceux qui meurent avant ont de la chance.

Dès ses premiers jours voil à   ce qui attend le porcelet :

coupe des dents = pour éviter quil ab àme les tétines de sa mère.

ablation de la queue = pour éviter le cannibalisme entre porcelets qui nont que àça comme distraction.

castration (extirpation des testicules) = soit disant pour éviter une odeur à  la viande liées à  la production dhormones.

Vous devez s à »rement penser que cela se fait sous anesthésie avec des règles dhygiène strictes. Et bien non, tout cela est fait « à  larrache » dans les allées des enclos sans anesthésie. Je nai assisté qu à   une castration. Léleveur attrape un porcelet par la patte arrière, le coince entre ses genoux, les testicules étant internes chez le cochon il incise profondément la peau avec une simple pince coupante et arrache lintérieur des testicules, les balance par terre, un peu de produit sur les plaies et hop on rebalance le porcelet avec ses frères et s à…“urs dans son enclos. à‰videmment, pendant cet acte le porcelet hurle de douleur et se débat de toutes ses forces.
Les éleveurs disent que cest pour leur bien être et quils ne souffrent pas…

Les m à ¢les au bout de 6 mois sont envoyés à  labattoir, les femelles vivent environ 3 ans et servent dusine à  porcelets avant dêtre abattues. Cest donc la triste réalité de lélevage de porc conventionnel, le plus àçç à à àê à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à àêêê à à à courant en France, le but étant de faire un maximum de profit au moindre coà»t. La majorité des marques vendant du porc, donc la majorité de la viande que nous trouvons dans nos assiettes est issue de ce type délevage.
Malheureusement, ce que jai vu nest quune petite partie de la barbarie et des atrocités que lon fait subir aux animaux de ferme.
On ma conseillé dassister à  la traite des vaches qui, paraît-il, sont mieux traitées. Et là  jai pu assister à  une scène de violence assez terrible. Les éleveurs frappaient violemment les vaches à  coups de bà¢ton dans la tête et dans les flancs afin de les faire entrer dans leur nouvelle salle de traite. Ils utilisaient aussi un instrument appelé « aiguillon électrique » permettant denvoyer des décharges électriques à  lanimal. Le plus choquant cest que les éleveurs riaient de bon cÅ“ur à  frapper les vaches.

Ils ont quand même essayé de se justifier en me disant que cétait exceptionnel, quils ne font pas àça dhabitude, cest parce quils essaient une nouvelle machine, les vaches craignent dy entrer, donc il faut les pousser un peu. Je leur ai donc demandé si il ny avait pas des méthodes plus douces et ils mont répondu qu ils navaient pas le choix car les vaches sont têtues.
Pour les éleveurs tout àça est normal, tout est fait pour le bien-être de lanimal, ils veulent faire croire quils ont des sentiments pour leur animaux, mais ils en ont plus pour leur porte–feuille !
Mon stage devait durer deux semaines, je nai tenu que 2,5 jours…

Petit point positif dans toute cette horreur, beaucoup dassociations de protection des animaux se battent pour faire changer les lois portant sur lélevage des animaux de ferme, notamment sur lobligation danesthésier les porcelets pendant la castration. Voici le site dun groupe qui a pour mission de mettre un terme aux souffrances quendurent nos amis les cochons :
Site Pigs in Pain

http://www.onirik.net/spip.php?article3817

Le pire, c'est que les éleveurs disent aimer les animaux ! Bien sur, qu'ils les aiment, mais pour le fric et non pas d'amour, malheureusement.

Posté : 08 décembre 2007 00:17
par naturelle
http://193.247.189.70/agrihebdo/journal ... m?id=52382
Le Symposium ProSchwein à  la Haute école suisse d'agronomie a permis de faire le point sur les travaux des chercheurs en matière de castration des porcelets.

Environ 140 personnes ont participé au séminaire de clôture dans l'aula de la Haute école suisse d'agronomie. Les chercheurs ont présenté les résultats de leurs travaux. Un invité de l'INRA (Institut national de recherche agronomique) en France a résumé la situation au niveau européen. Le co à »t des différentes solutions proposées a également été évalué. Trois voies ont été explorées: la castration sous anesthésie, la castration par vaccination et l'engraissement des m à ¢les non castrés. Pour l'instant les bouchers et la grande distribution ne montrent aucun signe clair d'ouverture et comptent sur la fourniture de m à ¢les qui auront été castrés sous anesthésie dans les premiers jours de vie. Comme leco à »t supplémentaire induit est lié à  une nouvelle prescription, il serait normal qu'il soit inclus dans la calculation du produit fini, mais rien n'est moins s à »r.

Dès le 1er janvier 2009 la castration conventionnelle du porcelet sera interdite. Cela signifie que la castration effectuée dans la première semaine de vie ne pourra être faite que sous anesthésie. Lors de la fixation de l'entrée en vigueur de cette interdiction, le législateur a tenu compte d'un délai suffisant pour permettre aux spécialistes de la médecine vétérinaire de développer des méthodes applicables dans la pratique.

Suisseporcs a initié le projet de recherche ProSchwein afin de proposer des alternatives à  la castration conventionnelle. Ces travaux ont été financés principalement par Suisseporcs, l'OFAG, l'OVF et les deux grands de la distribution. Gr à ¢ce à  l'engagement de la Haute école suisse d'agronomie (HESA) qui a pris la direction du projet, plusieurs alternatives seront proposées dans le rapport final du professeur Peter Spring et de son équipe.
Il souligne que la mise en place de solutions alternatives à  la pratique actuelle représente un défi considérable pour tous les acteurs de la cha àne du porc.

Au niveau européen, la tendance à  long terme est de renoncer à  la castration. Cela ne nécessite aucune intervention et correspond complètement aux attentes des milieux de la protection des animaux. Pour l'instant, ce sont seulement l'Angleterre, l'Irlande, l'Espagne et le Portugal qui engraissent des m à ¢les non castrés.

Essai à  Zurich :
Une mise en valeur des résultats dans la pratique -- soit la production de 600 verrats sur l'exploitation qui appartient à  la ville de Zurich et un essai comparatif à  Agroscope ALP (Posieux) -- ont confirmé les attentes des producteurs: la production de verrats permet une meilleure mise en valeur de l'aliment et assure des carcasses de qualité supérieure. Par contre, les animaux sont moins tranquilles et la croissance journalière n'est que de 770 grammes contre 830 grammes pour les m à ¢les castrés et l'indice de graisse n'est pas optimal.
Le problème reste de détecter de façon systématique les 5% d'animaux qui présentent des odeurs indésirables. A titre expérimental, le «nez électronique» est opérationnel. Une détermination de la teneur en phéromones connues à  l'origine de ces odeurs dure environ 3 minutes. Il faudrait contrôler au moins trois porcs par minute dans les abattoirs de grande
capacité pour ne pas ralentir le rythme de la chaine d'abattage.
D'autre part la fiabilité à  100% n'existe pas. Dans le cadre des essais, 95% des animaux présentant des odeurs ont été mis en évidence soit un risque de 2 à  3%o. Quelle est la limite de tolérance pour le consommateur? Impossible Aujourd'hui de répondre à  cette question et personne n'est prêt à  prendre un risque qui pourrait provoquer une à à àê à à à à à à à à à à à à à à à à à àbaisse de la consommation de viande de porc.

Le programme KAG Freiland, une production de niche en Suisse allemande, a choisi de ne plus castrer les porcelets. Des produits de charcuterie crue ont pu être dégustés dans le cadre du symposium mais ils n'ont pas convaincu tout le monde.
Pour le long terme, la sélection sur le critère des odeurs sexuelles et un mode d'engraissement permettant de réduire l'à¢ge à  l'abattage apporteront également une partie de la solution pour renoncer définitivement à  la castration chez le porc.

Personnellement, je pense que 2009 c'est encore une année de plus à  faire souffrir ces pauvres martyrs et comme d'habitude on se préoccupe beaucoup plus du goà»t de la viande que de l'animal . Ce serait vraiment terrible si ces pauvres humains étaient privés de leurs friandises. Egoà¯sme quand tu nous tiens ?

Posté : 10 décembre 2007 16:17
par naturelle
Bonne nouvelle !

Image

http://taomugaia.blog.lemonde.fr/ !!


Je ne fais que transmettre !

Qu'elle est douce, onctueuse, soyeuse, suave, cette info !

Capable, en un tour de reins, de transformer une matinée de mi-décembre pluvieuse et venteuse à  souhait en un dimanche radieux comme la dentition d'Hillary Clinton (qui, soit dit en passant, éprouve les pires difficultés à  distancer Barack Obama, son adversaire des primaires du Parti Démocrate).

Mais de quoi s'agit-il donc t-il ?

Flash-back : le 06 décembre, les viandards commençaient à  peine à  dessaouler. Ils avaient picolé plus que de raison.
Motif ? La publication prochaine d'un arrêté ministériel portant élargissement des dates de fermeture de la chasse au gibier d'eau et aux oies, bécassines et pigeons (cf mon article du 1er décembre).

1O jours de rab', c'est le panard et les massacreurs de France l'ont célébré ainsi : fête à  tous les étages.

Le 06 décembre, ils ont tout vomi.

A l'ouverture du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage (un organisme chargé du développement du capital cygénétique, c'est vous dire si c'est consternant), les représentants de l'extrême-chasse sont tombés du pylône.

Le ministère de l'environnement leur a fait savoir que, finalement, tout bien considéré, c'était baisé pour eux.

L'arrêté ? Mort né ! Comme s'il n'avait jamais existé. Yaura que dalle, mes genoux…

Stupeur et tremblements… Hoquets…

Fous de rage, ils ont quitté la séance.

Médidon, comment expliquer ce revirement de situation ?

La colère des assoc's de protection animale à  l'annonce du projet de décret.
Et l'amplification de cette colère, par les sites, les blogs, vos sites, vos blogs…

Rendez-vous compte, foutredieu ! On a gagné ! Ils l'ont dans l'os !

Les limicoles, les oies et les canards vous disent merci.

Elle est pas belle la vie ?

70 millions de peaux de lapins, on y pense puis on oublie !

Posté : 17 décembre 2007 00:28
par naturelle
http://environnement.blogs.liberation.f ... index.html

On y pense, puis on oublie

Après les poissons d'élevage, les lapins à  fourrure. Reçu aujourd'hui dans la bo àte à  mèl, ce reportage de la Coalition pour abolir le commerce de fourrure CAFT: http://www.caft.org.uk

Après deux années d'enquête qui les ont menés au Danemark, en France, en Italie et en Espagne, ils reviennent avec des images insupportables mais vraies, et un rapport que l'on peut lire ici :

http://www.rabbitfur.org/RapportCaftfr.pdf. Selon un autre rapport

http://www.fao.org/docrep/t1690E/t1690e00.htm#Contents

-de la FAO cette fois-ci et datant de dix ans-, la France dispose de la plus grande industrie d'élevage de lapins en Europe. La production annuelle de peaux dépasse les 70 millions (un milliard par an au total dans le monde, dont la moitié en provenance de Chine).

En France, les enquêteurs du Caft ont apparemment pu visiter un élevage et l'unique abattoir de lapins Orylag, dont la fourrure est utilisée dans l'industrie du luxe. Attention, les images sont trash comme dans un abattoir... mais comme on a rarement l'occasion d'en voir, autant s'infliger àça comme une piq à »re de rappel. Je crois que c'est Paul Mc Cartney (on a les références qu'on peut) qui disait que «tout le monde serait végétarien si les murs des abattoirs étaient en verre».

Qu'il s'agisse d'une escalope de veau ou d'un accessoire de mode en cuir ou en fourrure, c'est effarant à  quel point on a dé-naturé des objets de consommation courante, on les a déconnectés de leur origine, de leur état d'être premier. On y pense, puis on oublie. Et parfois, cela nous revient en pleine figure, comme cet email que j'ai ouvert ce matin.

Posté : 03 janvier 2008 23:27
par naturelle
b]TV: braconnage et intelligence animale[/b]




A voir a la TV:
- sur ARTE du lundi 7 janvier au vendredi 11 janvier de 20h15 à  21h série d'émission contre le braconnage.

- sur M6 le lundi 6 janvier de 20h05 à  20h30 E = M6 - L'intelligence de nos animaux favoris (M6)
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ARTE : <url>
Scènes de crimes sauvages
(Royaume Uni , 2007, 43mn)
ZDF
Réalisateur: Phil Stebbing
Des petits braconniers aux puissants hommes d'affaires implantés à  Londres, New York ou Hong Kong, coups de projecteur sur les massacres d'animaux qui alimentent des trafics très lucratifs. Jusqu' à   vendredi (du lundi 7 janvier au vendredi 11 janvier)
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lundi, 7 janvier 2008 à  20:15
Rediffusions :
14.01.2008 à  12:00
Scènes de crimes sauvages

1. La mafia des requins
La soupe d'ailerons de requin est considérée comme un mets de choix, surtout en Asie. Chaque année, des centaines de milliers de requins sont sacrifiés pour ce produit gastronomique : les ailerons sont découpés sur le poisson vivant qui est ensuite rejeté à  la mer. S'ensuit une mort lente et douloureuse pour l'animal. Sachant qu'il faut tuer deux requins de récif pour obtenir 1 kg d'ailerons, il est facile d'évaluer l'ampleur du massacre.
L'exportateur, lui, touche 55 euros par kilogramme, et le consommateur en Asie paiera jusqu' à   95 euros pour un bol de soupe !
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mardi, 8 janvier 2008 à  20:15
Rediffusions :
15.01.2008 à  12:00
Scènes de crimes sauvages

2. Le trafic de l'ivoire

Documentaire d'Amanda Feldon Rien qu'au cours de l'année passée, 20 000 éléphants sont morts pour alimenter le commerce de l'ivoire. Les braconniers risquent des amendes très élevées mais la misère endémique pousse de nombreux Africains à  traquer les pachydermes pour leurs défenses. Pourtant la "récompense" n'est que de 30 dollars pour chaque géant gris abattu. Alors
que le cours de l'ivoire atteint à  Hong Kong et à  New York des sommes astronomiques.
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mercredi, 9 janvier 2008 à  20:15
Rediffusions :
14.01.2008 à  04:15
16.01.2008 à  12:00
Scènes de crimes sauvages

3. Le massacre des singes

Dans les immenses régions forestières de l'Afrique centrale et orientale, la chasse aux grands singes est ouverte depuis de nombreuses années. Elle a été facilitée par le nombre croissant d'armes à  feu, en particulier dans les zones de conflits. Les grandes entreprises d'exploitation forestière ont leur part de responsabilité dans le trafic de gibier de brousse. Quant aux
autochtones les plus pauvres, soit ils se nourrissent eux-mêmes de viande de singe, soit ils la vendent à  des intermédiaires qui l'écouleront à  prix d'or sur certains marchés européens.
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jeudi, 10 janvier 2008 à  20:15
Rediffusions :
17.01.2008 à  12:00
Scènes de crimes sauvages

4. Le martyre des ours à  collier

La bile d'ours est une substance de luxe fort prisée en Asie. Elle est censée posséder des vertus curatives, guérir de nombreuses maladies et améliorer la puissance sexuelle masculine. D'où la fabrication de nombreux produits dérivés obtenus à  partir de la bile prélevée sur des animaux en
captivité dans des centaines de fermes d'élevage en Chine et en Asie du Sud-Est. Chaque ours est enfermé dans une cage minuscule. Le "précieux" liquide jaune est recueilli deux fois par jour par l'intermédiaire d'un cathéter posé dans le flanc de l'animal.
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vendredi, 11 janvier 2008 à  20:15
Rediffusions :
18.01.2008 à  12:00
Scènes de crimes sauvages

5. Le sacrifice des antilopes

Malgré les interdictions en vigueur, l'antilope du Tibet, ou chiru, est ch à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à àassée pour sa laine shahtoosh (la "reine des laines" en farsi), plus chaude, douce et fine que le cachemire ou l'angora. Le seul moyen de la récolter est de tuer l'animal et il faut trois à  cinq antilopes pour tisser un seul chà¢le revendu ensuite plusieurs milliers de dollars sur le marché international. On comptait un million d'antilopes en 1900, mais il n'en reste plus que quelques milliers aujourd'hui. Cruelle ironie : l'antilope du Tibet est l'une des cinq mascottes des prochains J.O. de Pékin, et elle est censée symboliser la protection de l'environnement !
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http://www.programme-tv.com/chaine/0601 ... on-M6.html

E = M6 - L'intelligence de nos animaux favoris (M6) Magazine > Scientifique 20:05
dimanche 6 janvier

Durée : 35 min
Présentateur
Mac LESGGY
Au sommaire : Des rats et des hommes : On dit parfois que le rat est l'animal le plus proche de nous ! Et d'ailleurs il s'est parfaitement adapté à  l'homme et à  la vie moderne puisqu'il vit sous nos pieds ! - Le chat, un fauve à  la maison : Indépendant... mais attaché à  ses maîtres, secret, imprévisible... - Le perroquet, imitateur ou penseur ? : Depuis toujours le sens des perroquets nous étonne ! Est-ce un pur réflexe de leur part, ou une preuve de leur intelligence ? - Le chien a-t-il un sixième sens ? : En général, pour son maître, le chien est l'animal le plus intelligent du monde. Et tout le monde a une anecdote qui prouve cette intelligence Site de l'émission :

http://www.m6.fr/guide-tv/em6/repas-de- ... dp2_370592

Posté : 04 janvier 2008 20:59
par naturelle
sonar

http://fr.news.yahoo.com/afp/20080104/t ... 8aa_1.html

Une juge américaine limite l'usage de sonars par la marine en Californie AFP - Vendredi 4 janvier, 10h16

LOS ANGELES (AFP) - 04/01/2008 09h16

La décision de la juge Florence-Marie Cooper, la dernière en date dans une longue bataille judiciaire opposant militaires et défenseurs de l'environnement, demande à  l'US Navy de ne pas utiliser ces sonars dits "actifs" lorsque des mammifères se trouvent à  moins de 2.200 mètres de l à  .

Mme Cooper a en revanche permis à  la marine d'utiliser ces équipements dans une zone côtière de 20 km, rejetant les demandes des écologistes qui réclamaient une zone d'exclusion de 40 km.

La Navy est poursuivie depuis octobre 2005 par ces groupes, qui affirment que l'utilisation des sonars actifs propage dans l'eau le son d'explosions très fortes qui peuvent provoquer des pertes d'audition et endommager les organes internes des baleines, et avoir un impact sur d'autres mammifères marins.

Un porte-parole de la marine a dit jeudi étudier cette décision, qualifiée de victoire par un avocat du Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC), l'un des groupes américains qui avaient porté plainte contre la Navy.

Fin ao à »t, la cour d'appel fédérale de San Francisco avait annulé une décision de la juge Cooper interdisant à  la marine d'utiliser ses sonars spéciaux au large de la Californie, estimant qu'elle était excessive.

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http://fr.news.yahoo.com/afp/20080104/t ... 8aa_1.html

L'agence US des produits alimentaires va autoriser la consommation d'animaux clonés, selon la presse AFP - il y a 2 heures 23 minutes

NEW YORK (AFP) - La FDA, l'agence américaine des produits alimentaires et des médicaments, va autoriser la consommation de lait et de viande provenant d'animaux clonés dès la semaine prochaine, rapporte vendredi le Wall Street Journal.

Cette décision surviendrait après plus de six ans de délibérations sur le sujet, ajoute le journal, sans citer de source.

Interrogée, une porte-parole de la FDA, Kimberly Rawlings, a précisé que l'agence fédérale était encore "en train d'évaluer les risques", et n'a fixé aucune date pour l'autorisation.

L'agence avait décrété en 2006 que le lait et la viande provenant de vaches, porcs et chèvres clonés n'étaient pas différents des produits provenant du bétail né et élevé de façon traditionnelle, mais avait demandé aux producteurs de ne pas commercialiser ces produits avant la publication de règles de sécurité alimentaire.

La FDA a déj à   décrit le clonage comme une technique d'élevage plus sophistiquée mais similaire à  des techniques déj à   utilisées dans l'industrie alimentaire, comme l'insémination artificielle ou le transfert d'embryons, souligne le quotidien.

Même si la FDA approuve les produits alimentaires issus de bétail cloné, il faudra de trois à  cinq ans pour que les consommateurs les voient appara àtre sur les rayons des magasins d'alimentation, poursuit le Wall Street Journal.

Le co à »t du clonage étant de 15.000 à  20.000 dollars par bête, la plupart d'entre elles seront plutôt utilisées pour la reproduction.

Un feu vert de la FDA constituerait un jalon important pour les groupes spécialisés dans les biotechnologies, qui veulent se spécialiser dans la production de vaches laitières "championnes" et autres animaux de ferme, estime le quotidien.


Hélas, les animaux vont encore faire les frais de scientifiques qui ne pensent qu' à   obtenir la gloire et gagner du fric ! Quand, cesseront-ils toutes leurs idioties qui ne font qu'accentuer le mal-être de tous les êtres vivants, nous ne pouvons tout êd àe même pas vivre dans un monde d'artifices. Pour ma part, je m'y refuse ! Et vous ?

Posté : 09 janvier 2008 21:31
par naturelle
L'Europe confirme les avantages d'une interdiction des cages en batterie pour les poules pondeuses

Une poule pondeuse élevée en cage "conventionnelle" dispose d'un espace vital inférieur à  la superficie d'une feuille A4 !
Selon un rapport publié par la Commission européenne aujourd'hui, de nombreux éléments montrent que l'interdiction de l'utilisation de cages en batterie conventionnelles pour les poules pondeuses pourrait considérablement améliorer la santé et le bien-être de ces animaux.

Une interdiction de ce type de cages à  l'échelle de l'Union doit entrer en vigueur en 2012, conformément à  la directive 1999/74/CE établissant les normes minimales relatives à  la protection des poules pondeuses, et le rapport conclut que l'échéance de 2012 devrait être maintenue. Ce rapport présente plusieurs études scientifiques et socioéconomiques indépendantes
qui étayent cette mesure en décrivant les avantages évidents de l'utilisation de cages dites aménagées ou d'autres formes d'élevage (au sol ou en liberté) pour les poules pondeuses. Il recommande également un certain nombre de mesures pour la période précédant l'interdiction, dont des campagnes de sensibilisation au mode d'élevage des poules, pour ouvrir des
perspectives concurrentielles aux éleveurs de l'Union.

Selon Markos Kyprianou, le commissaire chargé de la santé, «la Commission a tenu compte de la demande des consommateurs de l'Union et a pris des mesures concrètes pour améliorer le bien-être des poules pondeuses. Le rapport publié aujourd'hui montre que l'interdiction des cages en batterie conventionnelles est étayée par des éléments de nature scientifique et
économique. L'échéance de 2012 est maintenue concernant l'interdiction de ces cages car rien ne justifie son report. J'encourage fortement les exploitants du secteur à  commencer dès que possible à  abandonner progressivement ce type de cages de sorte que l'interdiction communautaire soit pleinement respectée d'ici 2012».
Interdiction des cages en batterie conventionnelles La directive 1999/74/CE établissant les normes minimales relatives à  la protection des poules pondeuses prévoit l'interdiction dans l'Union de l élevage des poules pondeuses en cages conventionnelles (dites «non aménagées») à  compter du 1er janvier 2012. à€ partir de cette date, les poules pondeuses ne pourront être élevées que dans des cages aménagées ou selon d'autres systèmes comme l'élevage au sol ou en liberté. Dans une cage aménagée, les poules doivent disposer de 750 cm2 au moins par poule, d'un nid, d'une litière, d'un perchoir et d'un dispositif pour le raccourcissement des griffes. Les éleveurs et les exploitants ont bénéficié d'une longue période de transition pour se conformer à  cette mesure et la Commission a suivi l'état d'avancement de l'application des dispositions de la directive dans les à‰tats membres.

Tous les à‰tats membres ont été instamment invités à  multiplier les efforts pour l'abandon progressif des cages conventionnelles, de façon à  ce que ces dispositions soient entièrement respectées à  la date d'échéance.
Les avantages de la bonne santé et du bien-être des animaux Toute nouvelle réglementation communautaire doit s'appuyer sur les données et les recommandations scientifiques les plus récentes. La Commission a par conséquent demandé à  l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) d évaluer l'incidence des différents systèmes d'élevage des poules sur la
santé et le bien-être de ces animaux. Dans son avis de novembre 2004, l'EFSA indique que l'utilisation de cages non aménagées augmente le risque de maladies, de fractures, de picage, de problèmes comportementaux et de mortalité.

Le projet européen de recherche " LayWel ", financé par l'Union, confirme également que les cages non a à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à àêêêêêêêêêêménagées présentent de sérieux problèmes du point de vue du bien-être des animaux et qu'il y a des avantages évidents à  opter pour les cages aménagées ou un autre système d'élevage.
Considérations économiques Le rapport de la Commission examine également les implications économiques d une interdiction des cages non aménagées pour tenir compte des
préoccupations exprimées par certains éleveurs. En s'appuyant sur les résultats d'une étude de l'Agra-CEAS(1) sur les conséquences socioéconomiques des différents systèmes d'élevage des poules, ainsi que d une étude commandée par le secteur, le rapport conclut que le coà»t du
passage aux cages aménagées pourrait être inférieur à  1 centime par Å“uf. Les normes plus strictes en matière de bien-être des animaux peuvent toutefois constituer un argument de vente précieux pour les éleveurs de l'Union. Il est très difficile pour les exploitants européens de concurrencer leurs homologues de certains pays tiers sur la seule base des coà»ts de production.
Mais les producteurs de l'Union peuvent bénéficier d'un avantage concurrentiel en appliquant des normes plus strictes au bien-être des animaux et en fournissant des produits de qualité.

Il existe clairement un marché en pleine expansion pour les produits respectueux du bien-être des animaux. De récentes enquêtes Eurobaromètre sur l'attitude des consommateurs à  l'égard du bien-être des animaux révèlent que la majorité des personnes interrogées est prête à  payer plus pour des Å“ufs issus de systèmes de production qui tiennent compte du bien-être des animaux.
L'étude d'Agra CEAS fait état d'une augmentation constante de la consommation d'Å“ufs de table provenant de poules non élevées en cage dans de nombreux pays de l'UE-15, tandis qu'au cours des deux dernières années, la quantité d'Å“ufs de poules élevées en liberté vendue par un échantillon représentatif des principaux distributeurs britanniques a quasiment doublé, une tendance qui semble se poursuivre. Par conséquent, l'obligation d améliorer le système d'élevage des poules pondeuses offre aux producteurs de l'Union un avantage concurrentiel sur des producteurs de pays tiers en répondant à  une demande des consommateurs qui sont de plus en plus nombreux à  rechercher des Å“ufs issus délevages respectueux du bien-être des poules.

Il faut admettre que cette décision est une avancée, mais, malheureusement ces pauvres poules vont devoir attendre un certain temps avant d'obtenir un peu plus de confort. Pour moi, des poules doivent vivre en plein air avec des poulaillers. C'est à  vous, consommateurs d'acheter des oeufs issus d'élevage respectant les poules.

Posté : 10 janvier 2008 17:57
par naturelle
Samedi 12 janvier 2008


« Journée Sans Fourrure »


AnimalAmnistie dénonce la barbarie inhérente aux vêtements de fourrure, par une mise en scène spectaculaire.

Des animaux seront dépecés vivants afin que des humains puissent se pavaner dans les peaux volées.

La réalité sordide de la fourrure cest :

Le piégeage où dans la nature les animaux agonisent des jours dans des pièges à  m à ¢choires.

Lélevage où les animaux sont confinés dans des cages minuscules avant de mourir gazés, le cou brisé ou électrocutés. Beaucoup sont encore vivants quand ils se font dépecer.

Pour fabriquer un manteau il faut tuer

60 visons ou 20 renards ou 15 castors ou 24 chats ou 40 lapins ou 200 chinchillas

Par son action, AnimalAmnistie tente dalerter lopinion publique et de sensibiliser les consommateurs qui au moment de louverture des soldes seraient peut être tentés dacheter un vêtement ou un accessoire en fourrure.

Date: samedi 12 janvier 2008
Heure: de 14 h à  18 h


Action médiatique à  15 h00
Lieu: Rue Alsace Lorraine devant le magasin Virgin

Venez nombreux/euses soutenir cette action, signer les pétitions,

Lassociation Agir pour les animaux appelle à  une manifestation à  14h, départ place Saint-Cyprien ( à   Toulouse) agirpourlesanimaux@hotmail.fr

Posté : 19 janvier 2008 18:05
par naturelle
http://www.notre-planete.info/actualite ... hp?id=1512

à â‚¬ Marrakech, la Place Jemaa-El-Fna doit une partie de sa renommée aux traditionnels charmeurs de serpents. Limposture de leur talent ne serait que magie si elle ninduisait pas la maltraitance des cobras, des vipères heurtantes, des couleuvres de Montpellier et autres, aux fins de la
perpétration dun bien douteux spectacle moyen à ¢geux. La plupart de ces belles espèces sont soit menacées dextinction en Afrique du Nord, soit sont en régression alarmante. Ceci contribue au consternant appauvrissement général des écosystèmes du Maroc.

Les serpents sont sourds et nentendent pas la musique. Les « charmeurs » ne charment donc que des badauds et des touristes maintenus dans lignorance des tenants et des aboutissants, notamment désinformés des m à…“urs réelles des ces remarquables espèces. Les seuls qui se dressent face à  la fl à »te sont les cobras, parce que se sentant menacée par toute présence hostile, cette espèce adopte instinctivement le comportement défensif de cette spectaculaire érection, toute coiffe déployée. Cest ce comportement qui depuis toujours fascina les hommes qui y voyaient un trait de noblesse.

Une fois prélevés dans la nature, ces animaux ont la plupart du temps leurs crochets venimeux arrachés, ce qui occasionne lapparition dabcès qui provoquent une mort lente et douloureuse. Il existe quelques rares exceptions qui confirment la règle, mais sur un point la règle ne conna àt
hélas aucune exception, indépendamment du fait que leurs crochets soient arrachés ou non. Ces serpents, tels quils sont manipulés Place Djemaa El Fnaa (et ailleurs), contraints d'adopter systématiquement une position de défense absolument stressante, meurent TOUS et sans exception dépuisement après quelques mois, deux ou trois tout au plus. Il n'y a qu' à   observer le
sort des couleuvres de Montpellier et autres... Nous en savons hélas quelque chose, ayant observé le phénomène avec le parti pris de personnes sensibles au sort des serpents.

Nous pouvons également témoigner que nombreux sont les malheureux cobras, vipères heurtantes et de Mauritanie, couleuvres de Montpellier et couleuvres fer à  cheval qui, « attendant » d'être vendus, sont maintenus des mois durant dans des boites infectes où beaucoup finissent par mourir de soif ou de faim.

Ne pouvant plus se nourrir par eux-mêmes, ils sont gavés de force. Stressés par de fréquentes manipulations ou par lobligation qui leur est faite dadopter une posture de défense, ils meurent très rapidement après une courte vie moribonde, au service de la cupidité et dune bêtise inhumaine.

Lun des auteurs (Michel Aymerich) a récupéré à  plusieurs reprises des couleuvres et des vipères déshydratées, lesquelles ont bu des heures durant et ceci de manière répétée pendant plusieurs jours !

Les cobras rachetés afin quils ne partent pas déportés sur Marrakech ou Agadir se sont montrés très choqués, restant des semaines durant cachés dans un abri, ne supportant pas la vue dun humain.

C'est la triste réalité, le revers d'une illusion à  laquelle beaucoup s'accrochent pour maintenir co à »te que co à »te leur rêve d'être dans un pays des mille et une nuits.

Pourquoi alors voit-on tellement (beaucoup trop) de touristes étrangers, et notamment français, se repa àtre de ces spectacles lamentables ? Pourquoi ne les voit-on pas plus souvent s'insurger face à  ces abominations, illustrées sur cette place et dans le souk attenant par de tels spectacles et exhibitions danimaux ?

Serpents, fouettes-queue, caméléons, tortues, écureuils, singes magots, babouins importés, rapaces diurnes et nocturnes, étroitement incarcérés, dénutris, assoiffés, dérangés, manipulés, abasourdis, blessés, sont ici illégalement et honteusement en étal. Pour combien de temps encore ?

Tous condam àç à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à àê à à ànés, agonisants, morts-vivants ou massacrés ? Parmi ces derniers : des panthères, des servals, des zèbres, des autruches, des pythons de Seba, des varans gris, pourtant tous inscrit en Annexe I de la Convention de Washington ! Et bien que le Maroc ait signé et ratifié cette Convention ! La stupide complaisance des touristes aura seule permis pendant ces longues
années une telle hécatombe. Pendant combien de temps encore ?

Curieux, comme ce qui semble n'être pas admis en France et en Europe le devient au Maroc, au nom dun relativisme culturel aussi suspect que dangereux. C'est vrai pour tout. Le Maroc ne doit pas devenir un pays de droit...

Cest pourtant oublier que là  où il y a des acquis, en France ou ailleurs, ceux-ci ont été obtenus après un long parcours de luttes. Tant il est et reste vrai que loppression quelle quelle soit, y compris à  lendroit de ceux quon appelle commodément « les animaux », ou à  légard des femmes ou des hommes dautres races, a été et reste, bien quinégalement, un mal que nous constatons partout sur cette planète.

En ce troisième millénaire, à  lheure dune extinction massive des espèces et dune prise de conscience internationale pour le nécessaire respect dà» à  toutes formes de vie, notamment sauvages, il est grand temps de ne plus affirmer que toutes les traditions sont à  respecter. Avec ses festivals, sa richesse historique et sa réputation de ville phare du tourisme marocain, la
belle cité de Marrakech vaut bien mieux que àça !

Touristes, svp, détournez-vous des spectacles indignes qui maltraitent les animaux, ou mieux encore, dénoncez-les ! Détournez-vous de ces dompteurs de petits singes, attachés court et contraints, sous les coups, à  exécuter de consternantes pirouettes. Détournez-vous aussi de ces sordides marchands du souk qui proposent des animaux morts ou vifs, pour la plupart espèces
protégées.


Place Jemaa-El-Fna, il y a un Commissariat de Police, nhésitez pas à  aller exprimer votre indignation !
En savoir plus
Rédacteurs

Michel Aymerich & Michel Tarrier
GEOS (Groupe dEtude et dObservation pour la Sauvegarde des animaux
sauvages et des écosystèmes)

Posté : 19 janvier 2008 18:21
par naturelle
Quel avenir pour les grands singes ?

Dinard - Bretagne
Conférences et exposition
Du 19 janvier au 2 mars 2008
Palais des Arts et du festival - Dinard

Communiqué

Plus qu'une interrogation qui restera d'ailleurs sans réponse, il s'agit bien plutôt d'une inquiétude profonde avant qu'il ne soit trop tard...
Gorilles, chimpanzés, bonobos, orangs-outans constituent à  eux quatre la famille des grands singes. Nous avons en commun 96% de patrimoine génétique, et jusqu' à   99.4% avec le bonobo. Cependant, toutes ces espèces sont aujourd'hui menacées d'extinction à  très court terme. Epidémies, braconnage, trafic, déforestation rendent leur survie plus que périlleuse. D'une
population estimée à  1 million en 1960 il resterait moins de 300 000 chimpanzés aujourd'hui.

Le nombre des bonobos a été divisé par 10 en 20 ans et les orangs-outans, nos voisins asiatiques, seront peut-être les premiers à  dispara àtre d'ici 2015.

Pour cette 8ème Saison Mimosa, après les succès retentissants des pharaons, des minéraux ou des papillons, nous avons voulu poser notre regard dans celui des primates.

Cette exposition veut démontrer l'urgence de changer notre rapport à  la planète et elle est aussi un formidable enseignement sur tout ce qui constitue le quotidien, les habitudes de vie des grands singes, la fascination de l'homme devant ces cousins qui sont si peu différents de nous.

Au travers de conférences, de films, d'exposition de peinture, petits et grands vont approcher le monde si complexe du gorille sage et coquin, du chimpanzé plus extraverti, de l'astucieux bonobo, de l'orang-outan drôle et secret .

L'homme fait partie intégrante de la nature, son écosystème est le plus vaste et le plus diversifié sur la planète. Son expansion bouscule et menace la biodiversité et par l à   même sa propre survie et si par malheur nos proches parents disparaissaient, ce serait avec eux l'effacement
irrémédiable de nos origines et le silence pour toujours à  cette question qui nous taraude : « En quoi sommes-nous des hommes ? ».

Sylvie MALLET,
Commissaire général de l'exposition
Adjointe à  la Culture

L'exposition

Objectifs de l'exposition
- Remonter jusqu'aux origines de l'homme.
- S'interroger sur ce qu'est l'homme.
- Parler de la disparition des grands singes, c'est s'interroger sur
l'avenir de l'homme sur Terre.
- Mobiliser localement les esprits et attirer l'attention sur la condition
des grands singes et de leurs habitats.
- Montrer que la sauvegarde des grands singes, c'est la sauvegarde de
l'homme.
- Montrer que des projets de développement durable sont générateurs de
revenus bénéfiques pour les populations qui vivent dans ou proche des
habitats des grands singes.
- Des questionnements d'actualité scientifique.

Partie 1
Introduction et définitions :
- Les singes
- Les grands singes
- L'homme

Partie 2
Présentation de spécimens : singes et grands singes dans leurs milieux
respectifs

Partie 3
Galerie de portraits
La parenté avec l'homme à  partir de visuels de mimiques et de gestuelles
chez les grands singes

Partie 4
Evolution des populations de grands singes : vers une disparition ?
- Les menaces à  court terme : la viande de brousse, les massacres, la mort
indirecte (maladies, exploitations, guerres.
- Les menaces à  moyens et longs termes : la perte et la perturbation des
habitats naturels : déforestation, exploitation forestière, développement
d'infrastructures, cultures

Partie 5
Sauvegarder (l'avenir) des grands singes :
- les études, la présence et la protection sur le terrain.
- La réglementation
- La mobilisation citoyenne
- L'éco-tourisme
- Les sanctuaires pour rescapés
- Les repeuplements

Partie 6
Singes etç àê à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à à grands singes dans les cultures du monde : l'Asie, l'Afrique,
l'Occident.

Partie 7
Les grands singes et l'homme. Si proches. et pourtant si différents.
- Le développement et l'éducation des jeunes primates
- La culture
- Les différences
- La parenté morphologique
- La parenté génétique

Conférences
Palais des Arts, salle C. Debussy. Entrée libre

Samedi 19 janvier 2007
Conférence inaugurale - à  15h00 - Palais des Arts - Entrée libre :


Yves Coppens, paléontologue et paléoantropologue
Yves Coppens est actuellement l'un des plus grands spécialistes franàçais de l'évolution humaine.
Homme de terrain il a entrepris de nombreux chantiers de fouilles souvent fructueuses comme, par exemple, la découverte de la célèbre Lucy.
Homme de réflexion, il a développé plusieurs théories sur les hominidés et les panidae.

Dimanche 20 janvier 2007 -
Conférence - Palais des Arts - Entrée libre - horaire à  définir
Yves Coppens et Pascal Picq, paléoanthropologue


Samedi 2 février 2008 -
"Ces forêts qu'on assassine "
Palais des Arts - 15h - Entrée libre


Emmanuelle Grundmann, Primatologue et auteur Suite à  un travail de thèse sur la conservation des orangs-outans à  Bornéo, Emmanuelle travaille régulièrement comme conseiller scientifique bénévole sur des projets de réintroduction de primates dans leur milieu naturel, mais aussi, plus généralement, sur la protection des grands singes en Afrique centrale et en Indonésie à  travers diverses ONG ainsi qu'en Amazonie avec l'association Ikamaperu.

Conférence suivie d'une séance de signatures de l'ouvrage de Emmanuelle
Grundmann et Cyril Ruoso, Etre singe (éd. de la Martinière)


Nous ne descendons pas du singe, nous sommes des singes.
Bourré d'anecdoctes et écrit dans un langage accessible, découvrez en quoi
notre comportement ressemble beaucoup à  celui des chimpanzés ou des bonobos.
A lire avant que nos cousins primates ne disparaissent...

En pratique
L'exposition "Quel avenir pour les grands singes "

Horaires :
Tous les jours, de 14h à  19h
Entrée libre

Tarifs :
Entrée gratuite

Lieu de l'exposition :
Palais des arts
Boulevard Wilson, (à  proximité de la piscine municipale)
Dinard

Réservations (groupes)
Tel: 02.99.46.50.63
Fax: 02.99.88.10.67

________________________________

http://terresacree.org SOS-Planete : le site de l'association Terre sacrée,

parce qu'on la massacre! Base vivante d'informations environnementales incroyables, souvent abominables, mais VRAIES. L'actualité de la planète au jour le jour, enjeux écologiques planétaires, réchauffement climatique, déforestation, surpopulation mondiale, érosion de la biodiversité, derniers peuples premiers, dignité animale et humaine... Un dossier énorme sur les nouvelles menaces biotechnologiques. La planète est le bien commun de l'humanité. En prendre soin donne un sens à  la Vie.