Page 1 sur 1

Le GSPR, les pros de la sécurité... ou pas !!!

Posté : 27 juin 2012 08:46
par sacamalix
Les membres du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) ont laissé à Paris leurs armes pour la protection rapprochée de François Hollande lors du sommet de Rio, a-t-on appris mardi de source proche du dossier, confirmant une information du Canard Enchaîné.

Lorsque des policiers ou des gendarmes se déplacent à plusieurs pour assurer la protection d'une haute autorité de la République, ils emportent avec eux leurs armes dans une mallette sécurisée.

A leur arrivée, ces armes sont présentées aux autorités locales. Au moment du départ, ces autorités vérifient également que ces armes repartent bien dans leur pays d'origine.

En arrivant à Rio le 19 juin, les membres du GSPR se sont aperçus que la mallette contenant six armes de poing était restée à l'Elysée et, comme l'écrit Le Canard Enchaîné, la protection du chef de l'Etat "s'est faite à mains nues".

Après enquête, le policier responsable de cet oubli a dû quitter le GSPR, non pas à cause de cette erreur, mais parce qu'il aurait tenté de faire porter la responsabilité à un autre membre du GSPR.

Re: Le GSPR, les pros de la sécurité... ou pas !!!

Posté : 27 juin 2012 08:49
par tisiphoné
bof, c'est normal :content79

Re: Le GSPR, les pros de la sécurité... ou pas !!!

Posté : 27 juin 2012 15:32
par Jarod1
En plus d'être désarmés, pratiquent-ils le tutoiement ?

Re: Le GSPR, les pros de la sécurité... ou pas !!!

Posté : 27 juin 2012 16:08
par tisiphoné
Jarod1 a écrit : En plus d'être désarmés, pratiquent-ils le tutoiement ?
tu voudrais pas qu'ils se prennent une mandale de Valé :XD:

Re: Le GSPR, les pros de la sécurité... ou pas !!!

Posté : 27 juin 2012 18:43
par LOFOTEN
Patron du Service de protection des hautes personnalités (SPHP), le commissaire Gilles Furigo réagit à la polémique sur l’oubli des armes de la sécurité rapprochée de François Hollande au dernier sommet de Rio.
Comment fonctionne la sécurité des déplacements à l’étranger ?
Sur le principe, avant le départ, on demande toujours l’autorisation de port d’arme au pays d’accueil. Le nombre accordé varie selon la législation du pays. Le Japon, par exemple, n’autorise aucune arme. Les États-Unis en accordent une ou deux. D’autres pays acceptent quatre, cinq ou six armes. La règle est la réciprocité. Le Japon n’accordant rien, nous n’acceptons aucune arme quand un chef de gouvernement japonais se rend en France. Si c’est une délégation britannique, nous en acceptons une ou deux, comme ils le font chez eux avec nos propres fonctionnaires.

Et lors du déplacement ?
Les précurseurs, au nombre de trois, quatre, ou même un peu plus parfois, arrivent une semaine avant pour régler tous les problèmes en amont. Ils n’auront leur autorisation de port d’arme que lorsque le président de la République français sera sur place, dans le pays d’accueil. Donc, nous évitons de leur donner des armes à l’avance, pour éviter tout souci d’ordre légal. D’autant que le commandant de bord à Paris, sur les lignes régulières, peut très bien refuser de transporter ces armes.


Et dans l’affaire de Rio, que s’est-il réellement passé ?
Les fonctionnaires qui ont accompagné le président de la République dans l’avion officiel de l’Etec avaient leur autorisation de port d’arme et leur arme sur eux. Ils devaient transporter, par ailleurs, une mallette avec deux armes pour deux agents précurseurs qui attendaient au Brésil. C’est là que le problème s’est posé. La mallette a été oubliée. Mais il est faux de dire que le président n’aurait été protégé qu’à main nue, en cas de difficulté. Les agents qui constituent son triangle de sécurité étaient bien armés et en règle.

L’incident est donc moins pénalisant qu’on ne l’imaginait…
Je le répète, il y avait des policiers français armés autour du président à Rio ! Mais le fonctionnaire qui a oublié les armes de ses deux collègues précurseurs a été sanctionné, comme il se doit.

Re: Le GSPR, les pros de la sécurité... ou pas !!!

Posté : 27 juin 2012 21:22
par Arf844
LOFOTEN a écrit :Je le répète, il y avait des policiers français armés autour du président à Rio ! Mais le fonctionnaire qui a oublié les armes de ses deux collègues précurseurs a été sanctionné, comme il se doit.
[/quote]

Une "non-affaire" en somme... Mais bien adapté par les "torchoneux"!