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Auch : le préfet met les évangélistes en demeure
150 caravanes ont bloqué la circulation à Auch lundi. Les évangélistes sont priés de quitter les lieux sous 48 heures.
SudOuest

Des occupations illégales
Deux missions évangéliques ont occupé illégalement des terrains au Teich et à Arcachon. La première est repartie, l’autre non.
SudOuest

Lacanau : Les gens du voyage s’installent sur le stade
Les caravanes d’une mission évangélique bloquaient, hier soir, une partie de la ville.
Sud Ouest

Nous relations, mardi dans nos colonnes, l’énorme pagaille dans le quartier de « Guitard » au Puy-en-Velay où, lundi, une mission évangélique avait paralysé la circulation en attendant de pouvoir s’installer près du stade. Un bras de fer qui a duré cinq heures.

La Ville craignait des dégradations dans les bâtiments publics comme cela aurait été constaté l’été dernier.

Hier matin, d’âpres négociations, menées par les autorités municipales et préfectorales, accompagnées des services de police ont finalement abouti au départ des quatre-vingts caravanes, attelées à des fourgons, vers un autre département.

Mais il a d’abord fallu traverser la Haute-Loire avec la crainte pour de nombreuses communes de devoir accueillir les membres de la mission évangélique.

Hier, en début d’après-midi, une communauté évangéliste de gens du voyage s’est installée sur un terrain situé à proximité de la mairie et de la faculté de pharmacie, à Meylan. Environ soixante-quinze caravanes _ soit plus de 200 personnes _ ont réussi à stationner. Elles devraient rester une semaine.

Fonck1 a écrit : les hors la loi :dehors.
pas compliqué.

Un véritable bras de fer a opposé hier après-midi, dans le quartier de La Millière, à Marseille (11e), les gens du voyage aux forces de l'ordre. La guerre des nerfs a commencé peu après 14 heures, lorsque des dizaines de caravanes ont voulu progresser sur le stade situé chemin du Mouton et sur lequel les gens du voyage voulaient s'installer.

Plus de 120 policiers, dont deux compagnies de CRS, mais aussi plusieurs brigades anticriminalité (Bac), ont pris position dans le secteur, sous la coordination active des deux commissaires de permanence . Une partie des caravanes était parvenue à pénétrer sur le stade, tandis que les autres en étaient empêchées.

Ils sont arrivés dimanche et se sont établis illégalement à La Paillade, au Soriech et aux Marestelles.

Comme à pareille époque, cela fait partie des tubes de l’été. De ce dont se passeraient certainement les municipalités. Dimanche, plusieurs convois de gens du voyage ont ainsi posé valises et caravanes à Montpellier et Lattes.

À Montpellier, ce sont quelque deux cents de ces maisons sur roues et leurs véhicules tracteurs qui sont arrivées, vers 18 h, à Bonnier de La Mosson par l’avenue de la Liberté et le rond-point Schuman, occasionnant de grosses perturbations de circulation.

Une fois sur le site, plusieurs d’entre eux ont alors fracturé le portail avant d’ouvrir les portiques pour pouvoir faire passer les attelages. Et ont fait savoir aux autorités qu’ils voulaient occuper les lieux trois semaines de rang.

Arrivées dimanche, 60 caravanes de gens du voyage occupent un terrain sollicité par Alain Ribaut, président du festival de country, pour le stationnement des festivaliers.

En cette année de vingtième anniversaire, Country Mirande s'est offert un cadeau original : un début anticipé. Les festivités ne commenceront que demain, mais hier, déjà, le coup d'envoi de l'édition 2 012 a été donné, avec deux jours d'avance, via une vive polémique. En cause, le terrain du lieu-dit « Liaras », à l'entrée de la commune, occupé depuis dimanche par une soixantaine de caravanes de gens du voyage. Un site convoité par le président du festival, Alain Ribaut : « Nous pensions y organiser le stationnement des festivaliers. On travaille 365 jours par an pour que la commune vive durant les 4 du festival, et là, on va tout nous gâcher… »

Exaspéré par la situation, Alain Ribaut, flanqué d'une vingtaine de membres de l'organisation, allait à la rencontre des occupants du site, hier matin. « Si la République n'est pas capable de résoudre le problème, alors c'est l'Amérique. Et l'Amérique, ici, c'est nous ! On va passer en mode cow-boys… » Une conversation furtive plus tard, la cause semblait entendue : « Les gens du voyage nous ont compris, ils partent ce soir (ndlr : lire hier soir). »

Problème de communication ou différence d'interprétation, les itinérants assuraient, eux, n'avoir aucune intention de se déplacer : « Ils sont venus quand nous étions au marché, ont parlé avec nos femmes. On partira dimanche. Le maire nous dit d'aller 15 km plus loin, mais si tout le monde fonctionne ainsi, on termine au Maroc ! Alors, se déplacer, oui, mais dans Mirande. Et s'ils veulent jouer aux cow-boys, on fera les indiens. Ils aiment la moto, ils pourront mettre les casques… »

Peu après 18 heures, la préfecture, soucieuse d'éviter le remake mirandais d'un mauvais western, prenait un arrêté avec mise en demeure de quitter les lieux sous 24 heures, invoquant « incontestablement un trouble à l'ordre public, notamment au regard du festival ». « Nous circulerons comme des tortues pour bloquer la ville. On veut voir le festival », rétorquaient les gens du voyage.

Seule certitude : si les festivités de Country Mirande ne débutent que demain, il devrait encore y avoir pas mal d'animation dans la commune aujourd'hui.

Une délégation de Roms du campement de Charles-Foix, à Ivry, voulait remettre mille cartes postales-pétitions au président de la République pour dénoncer leurs conditions de vie. Elle n’a pas été reçue.

Certes, les caravanes sont moins nombreuses que celles arrivées le 8 juillet dernier mais c’est assez pour exaspérer à la fois les riverains et les services de la mairie. Depuis mercredi soir, plusieurs caravanes – une quinzaine – de la communauté des gens du voyage ont pris possession du terrain de la Faculté de Pharmacie, situé à proximité de l’hôtel de ville, à Meylan.