La "méthode MONTEBOURG" inquiète même les Verts
Posté : 02 août 2012 11:37
La méthode d'Arnaud Montebourg "inquiète" Jean-Vincent Placé, qui estime que le discours protectionniste du ministre du Redressement productif est "une fausse solution".
"Dire aux industries françaises 'Restons entre nous, on va réussir tout seuls, protégeons-nous', ça ne va pas marcher", a estimé jeudi sur BFM TV et RMC Info le président du groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV) au Sénat.
"Je ne suis pas convaincu par le style de M. Montebourg. Quelque part il m'inquiète, parce qu'il fait la tournée des entreprises en disant: 'je vais résoudre les problèmes par la volonté et le verbe'", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'"on a l'impression qu'il est encore dans l'opposition parfois".
Pour le sénateur de l'Essonne, "les discours des responsables français commencent à avoir une porosité déjà avec ceux du Front national sur les questions d'immigration, mais aussi sur la question d'une forme de protectionnisme national".
"C'est une fausse solution de dire que c'est uniquement en étant défensifs qu'on réussira, au contraire, il faut être très offensifs", a-t-il estimé, appelant à un "partenariat intelligent" au niveau européen et avec l'Asie et les Etats-Unis.
"Dire aux industries françaises 'Restons entre nous, on va réussir tout seuls, protégeons-nous', ça ne va pas marcher", a estimé jeudi sur BFM TV et RMC Info le président du groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV) au Sénat.
"Je ne suis pas convaincu par le style de M. Montebourg. Quelque part il m'inquiète, parce qu'il fait la tournée des entreprises en disant: 'je vais résoudre les problèmes par la volonté et le verbe'", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'"on a l'impression qu'il est encore dans l'opposition parfois".
Pour le sénateur de l'Essonne, "les discours des responsables français commencent à avoir une porosité déjà avec ceux du Front national sur les questions d'immigration, mais aussi sur la question d'une forme de protectionnisme national".
"C'est une fausse solution de dire que c'est uniquement en étant défensifs qu'on réussira, au contraire, il faut être très offensifs", a-t-il estimé, appelant à un "partenariat intelligent" au niveau européen et avec l'Asie et les Etats-Unis.