Irak,Afghanistan,Lybie....Syrie ??....et le Mali ??
Posté : 06 août 2012 16:50
par LOFOTEN
Pour Jean Yves Le Drian " une intervention militaire au Mali est inéluctable :
La situation au Mali demeure compliquée, si ce n’est confuse. Suite à la déroute, dans le nord du pays, des forces gouvernementales face à une coalition formée les rebelles touareg du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) et les jihadistes du groupe Ansar Dine, appuyés par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), un coup d’Etat a renversé, en mars, le président sortant, Amadou Toumani Touré (dit ATT).
Depuis, la junte militaire qui avait pris le pouvoir a accepté de s’en écarter sous la pression de la communauté internationale, et particulier de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
Bien que victime d’une agression en mai dernier, le président par interim du Mali, Dioncounda Traoré, de retour à Bamako il y a quelques jours, est actuellement en train de former un gouvernement d’union nationale, ce qui ne va pas sans susciter quelques tensions avec le Premier ministre intérimaire, Modibo Diarra, à qui il est reproché de ne pas avoir demandé une intervention militaire de la Cédéao pour chasser les islamistes dans le nord et d’être complaisant avec les anciens putschistes du capitaine Sanogo.
D’ailleurs, ces derniers cherchent à régler leurs comptes, notamment avec les bérets rouges du camp de para de Djikoroni, qui, proches du président ATT, s’étaient opposés au coup d’Etat. Plusieurs arrestations ont été faites dans leurs rangs, ce qui n’est pas sans cause, là encore, des frictions.
Dans le nord, les islamistes d’Ansar-Dine, d’AQMI et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao, dissidence d’AQMI), renforcés par des éléments étrangers au Mali et venus d’Afghanistan, du Pakistan ou encore du Nigeria, ont fini par chasser leurs alliés du MNLA pour cause de divergences de vues et d’objectifs et par imposer la charia (loi islamique), ce qui n’est pas susciter quelques résistances, des habitants de Gao s’étant, par exemple, récemment opposés à ce qu’un voleur ait la main coupée.
Par ailleurs, ces groupes islamistes n’hésitent pas à enrôler des mineurs dans leurs rangs, comme l’a révélé la Coalition malienne des droits de l’enfant (COMAD). « Plusieurs centaines d’enfants, âgés de 9 à 17 ans, ont intégré les rangs des groupes armés dont les islamistes qui contrôlent le nord du Mali » a ainsi affirmé, le 5 août, Mamoud Lamine Cissé, le président de cette structure qui fédére 78 associations maliennes et internationales.
Depuis, la junte militaire qui avait pris le pouvoir a accepté de s’en écarter sous la pression de la communauté internationale, et particulier de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
Bien que victime d’une agression en mai dernier, le président par interim du Mali, Dioncounda Traoré, de retour à Bamako il y a quelques jours, est actuellement en train de former un gouvernement d’union nationale, ce qui ne va pas sans susciter quelques tensions avec le Premier ministre intérimaire, Modibo Diarra, à qui il est reproché de ne pas avoir demandé une intervention militaire de la Cédéao pour chasser les islamistes dans le nord et d’être complaisant avec les anciens putschistes du capitaine Sanogo.
D’ailleurs, ces derniers cherchent à régler leurs comptes, notamment avec les bérets rouges du camp de para de Djikoroni, qui, proches du président ATT, s’étaient opposés au coup d’Etat. Plusieurs arrestations ont été faites dans leurs rangs, ce qui n’est pas sans cause, là encore, des frictions.
Dans le nord, les islamistes d’Ansar-Dine, d’AQMI et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao, dissidence d’AQMI), renforcés par des éléments étrangers au Mali et venus d’Afghanistan, du Pakistan ou encore du Nigeria, ont fini par chasser leurs alliés du MNLA pour cause de divergences de vues et d’objectifs et par imposer la charia (loi islamique), ce qui n’est pas susciter quelques résistances, des habitants de Gao s’étant, par exemple, récemment opposés à ce qu’un voleur ait la main coupée.
Par ailleurs, ces groupes islamistes n’hésitent pas à enrôler des mineurs dans leurs rangs, comme l’a révélé la Coalition malienne des droits de l’enfant (COMAD). « Plusieurs centaines d’enfants, âgés de 9 à 17 ans, ont intégré les rangs des groupes armés dont les islamistes qui contrôlent le nord du Mali » a ainsi affirmé, le 5 août, Mamoud Lamine Cissé, le président de cette structure qui fédére 78 associations maliennes et internationales.