Copé parle du racisme anti blanc
Posté : 26 septembre 2012 15:48
• Meaux comme exemple
Si j'ai reçu en héritage l'amour de la France et le désir de la servir, c'est à Meaux que cet amour s'est incarné, frotté à la complexité de la vie. Car la France dont je parle à travers ces pages, ce n'est pas une France abstraite, conceptuelle, romanesque. Ce n'est pas non plus la France des beaux quartiers et des élites. (…)Le «choc de la réalité», c'est aussi cette mère de famille qui est venue me voir il y a peu. Elle vit seule avec son fils dans une tour du quartier Beauval et elle se sent menacée depuis qu'elle a réagi face à une agression. Son garçon jouait avec sa console de jeux vidéos portable en bas de l'immeuble. Il s'est fait bousculer par un adolescent qui lui a pris sa machine. La mère connaît l'adolescent. Elle va voir les parents, des voisins, pour réclamer l'objet qu'elle a acheté au prix de plusieurs mois d'économies. Et voilà qu'on lui répond: «Si t'es pas contente, casse-toi, la Gauloise…» Depuis, cette femme sent qu'on la dévisage ; elle se sent comme étrangère dans ce quartier où elle habite depuis des années. Un «racisme anti-Blanc» se développe dans les quartiers de nos villes où des individus - dont certains ont la nationalité française - méprisent des Français qualifiés de «Gaulois», au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux.
J'entends de plus en plus d'habitants de Meaux s'en plaindre et ce racisme-là est aussi inacceptable que toutes les autres formes de racisme: nous devons donc le dénoncer, comme nous condamnons toutes les autres discriminations. Je sais que je brise un tabou en employant le terme de «racisme anti-Blanc» mais je le fais à dessein, parce que c'est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu'aggraver les traumatismes. Ces phénomènes sont impossibles à voir depuis Paris, dans des sphères médiatiques et politiques où la grande majorité des dirigeants sont des Français blancs de peau, nés de parents français. Dans ces microcosmes, le manque de diversité limite la présence de personnes de couleur ou d'origine étrangère. Mais regardons la réalité en face: la situation est inversée dans beaucoup de quartiers de nos banlieues.
Si j'ai reçu en héritage l'amour de la France et le désir de la servir, c'est à Meaux que cet amour s'est incarné, frotté à la complexité de la vie. Car la France dont je parle à travers ces pages, ce n'est pas une France abstraite, conceptuelle, romanesque. Ce n'est pas non plus la France des beaux quartiers et des élites. (…)Le «choc de la réalité», c'est aussi cette mère de famille qui est venue me voir il y a peu. Elle vit seule avec son fils dans une tour du quartier Beauval et elle se sent menacée depuis qu'elle a réagi face à une agression. Son garçon jouait avec sa console de jeux vidéos portable en bas de l'immeuble. Il s'est fait bousculer par un adolescent qui lui a pris sa machine. La mère connaît l'adolescent. Elle va voir les parents, des voisins, pour réclamer l'objet qu'elle a acheté au prix de plusieurs mois d'économies. Et voilà qu'on lui répond: «Si t'es pas contente, casse-toi, la Gauloise…» Depuis, cette femme sent qu'on la dévisage ; elle se sent comme étrangère dans ce quartier où elle habite depuis des années. Un «racisme anti-Blanc» se développe dans les quartiers de nos villes où des individus - dont certains ont la nationalité française - méprisent des Français qualifiés de «Gaulois», au prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux.
J'entends de plus en plus d'habitants de Meaux s'en plaindre et ce racisme-là est aussi inacceptable que toutes les autres formes de racisme: nous devons donc le dénoncer, comme nous condamnons toutes les autres discriminations. Je sais que je brise un tabou en employant le terme de «racisme anti-Blanc» mais je le fais à dessein, parce que c'est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu'aggraver les traumatismes. Ces phénomènes sont impossibles à voir depuis Paris, dans des sphères médiatiques et politiques où la grande majorité des dirigeants sont des Français blancs de peau, nés de parents français. Dans ces microcosmes, le manque de diversité limite la présence de personnes de couleur ou d'origine étrangère. Mais regardons la réalité en face: la situation est inversée dans beaucoup de quartiers de nos banlieues.